Après la gamme Reno4 commercialisée l’année dernière, voici venir la famille Reno6 ! Rassurez-vous, vous n’avez rien raté entre les deux, le Reno5 n’étant tout simplement pas sorti en France.
- Qualité de l'écran
- Charge ultra-rapide
- Autonomie
- Qualité de construction
- Mode vidéo
- Un seul haut-parleur
- Prix un peu trop élevé
Les smartphones Reno se positionnent en milieu et haut de gamme, entre les séries A et X. Pour l'instant, cette année, le constructeur commercialise le Reno6 5G et Reno6 Pro 5G.
Bien qu’ils aient le même patronyme, les Reno6 et Reno6 Pro sont assez différents l’un de l’autre. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, quelques fonctions avancées sont l’apanage du moins cher des deux (499 €). C’est pour cela que nous testons le Reno6 5G en premier, et comme on va le voir, il réserve quelques bonnes surprises.
Fiche technique
Fiche technique OPPO Reno6 5G
Taille de l'écran | 6.43 pouces |
Taux de rafraîchissement | 90Hz |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Capacité de la batterie | 4300 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 64 Mpx, 8 Mpx, 2 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 11 |
Surcouche Android | ColorOS 11.3 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.43 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Définition de l'écran | 1080 x 2400 pixels |
Taux de rafraîchissement | 90Hz |
Densité de pixels | 409 ppi |
Écran HDR | Non |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Dimensity 900 5G |
Finesse de gravure | 6nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 2.4GHz |
GPU | Mali-G78 MC4 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Capacité de la batterie | 4300 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Non |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 65W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 64 Mpx, 8 Mpx, 2 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 32 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30fps, 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Numérique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 0.7µm, 1.12µm |
Taille des photosites objectifs frontaux | 0.8µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.7, f/2.2, f/2.4 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB Type-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 1 |
Hauteur | 156.8mm |
Largeur | 72.1mm |
Epaisseur | 7.6mm |
Poids | 182g |
Certification IP | IP54 |
Indice de réparabilité | 8.5 |
DAS tête | 0,957 W/Kg |
DAS tronc | 1,175 W/Kg |
DAS membres | 2,776 W/Kg |
Design : comme un air de verger californien
En matière de design, Oppo a souvent recherché l’originalité. On se souvient sûrement du Find X3 Pro, dont la face arrière tout en courbes utilisait une technique de forgeage à chaud du verre, généralement réservée aux séries limitées, et très coûteuse à produire. Changement radical avec le Reno6, qui nous fait irrésistiblement penser à ce qui se fait en Californie… et plus particulièrement chez Apple avec l’iPhone 12.
À ce niveau de ressemblance, difficile de parler de coïncidence ou d’inspiration : il s’agit tout bonnement d’un pompage en règle. À tel point qu’on pourrait même confondre le Reno6 5G avec un iPhone 12. L’appareil reprend le design orthogonal (angle marqué sur les flancs) actuellement utilisé sur les iPad, iPhone et iMac 24’’. Les quatre angles sont élégamment arrondis, les touches de commande mécaniques reprennent les formes fines et toute en longueur de l’original.
Une fois l’étonnement initial dépassé, on se rend tout de même compte qu’il existe d’indéniables différences. La face avant est un poil plus grande et surtout dépourvue de la monstrueuse encoche de l’iPhone 12, remplacée ici par un poinçon plutôt discret. Pas d’écran waterfall ici, Oppo ayant fait le choix d’une dalle plate entourée par une petite bordure noire.
Celle-ci est d'ailleurs très discrète — 1,6 mm sur les côtés, 2 mm sur le haut — seul le menton étant un peu plus épais avec 3,98 mm. La sécurité est assurée par un lecteur d’empreintes digitales logé sous l’écran. Utilisant une technologie optique, nous l’avons trouvé fiable et réactif durant nos tests.
Le revêtement de la face arrière est fait d’un verre au traitement identique de ce que l’on avait pu rencontrer sur le Find X3 Neo. Cette finition « Oppo Glow » est constituée d’un film composé de centaines de nanocouches assemblées par pressage.
Elles donnent à la surface de jolis reflets variant en fonction de l’angle de vision. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Oppo Glow a le bon goût de présenter une finition mate rendant le Reno6 quasiment insensible aux traces de doigt.
La protection de la face arrière est assurée par du verre Panda Glass 2 du chinois Tunghsu Group, conçu à partir d’une feuille de verre d’alcali-aluminosilicate obtenue à l’aide d’un procédé de stress chimique. La face avant est quant à elle blindée par le traditionnel Gorilla 5 du Yankee Corning. Le module photo dorsal prend la forme du désormais traditionnel domino et en profite pour dépasser allègrement de la face arrière.
À défaut d’avoir un design résolument original (et c’est un euphémisme), le Reno6 bénéficie d’une bonne ergonomie, de matériaux de fabrication Premium et surtout d’une excellente qualité de construction.
Un écran de très bonne qualité
L’écran du Reno6 est construit autour d’une dalle AMOLED. D’une diagonale de 6,43 ’’, elle affiche 2 400 x 1 080 (410 ppp) pixels en format 20:9 et couvre près de 92 % de la face avant. Elle bénéficie d’une fréquence de rafraîchissement de 90 Hz pouvant être abaissée à 60 Hz manuellement (pas de réglage automatique en fonction de l’application utilisée).
La dalle est aussi certifiée HDR10 et couvre les espaces colorimétriques DCI-P3 (vidéo) ainsi que sRVB. Milieu de gamme oblige, la luminosité standard est annoncée à 430 nits pouvant atteindre 600 nits en luminosité max globale et 750 nits en luminosité max locale. Si ces valeurs sont inférieures à ce que proposent les smartphones haut de gamme, force est de constater que cela reste suffisant pour une utilisation confortable en extérieur.
La fidélité colorimétrique est globalement au rendez-vous. Comme d’habitude, le réglage par défaut, calé sur le mode « vif » booster les couleurs afin de les rendre plus flatteuses à l’œil. Les photographes préféreront passer au réglage « doux » produisant des couleurs plus fidèles à la réalité. On pourra éventuellement ajuster la température d’affichage à l’aide d’un curseur se trouvant dans les réglages de l’écran.
De bonne qualité, l’écran du Reno6 donnera entière satisfaction en utilisation quotidienne. Qu’il s’agisse de jouer, de lire ou de regarder des vidéos, on apprécie sa précision et sa réactivité.
Audio : mono et médiocre
Le Reno6 est équipé d’un seul haut-parleur logé à sa base, dont le son s’échappe par la série de trois perforations logées à côté du port USB-C. Le son monophonique est conforme à ce que l’on peut attendre d’un produit de ce type : il n’est pas mauvais, mais ne casse pas des briques non plus.
Sans grande surprise, les bas médiums et les hautes fréquences sont privilégiés au détriment des basses que souvent l’on devine plus qu’on ne les entend. Cela n’empêche pas le son de rester audible, à défaut d’être parfait.
On l’a compris, il faudra passer par une enceinte externe ou par un casque si l’on souhaite profiter de sa musique dans d’excellentes conditions. L’absence de jack audio n’est à vrai dire pas tellement pénalisante, le constructeur fournissant des écouteurs USB-C.
Malgré tout, le haut-parleur intégré autorisera la prise d’appels audio, l’écoute de podcasts ou éventuellement le visionnage de séquences vidéo dans de bonnes conditions. Sur les longues durées, on optera pour un dispositif audio externe afin d’éviter d’avoir les oreilles qui saignent.
Performances : dans la moyenne
Le Reno6 est construit autour d’un Soc Mediatek Dimensity 900. Cette puce opta-cœurs gravée en 6 nm affiche une fréquence maxi de 2,4 Ghz. La gestion de l’aspect graphique est prise en charge par le GPU Mali G68. Ils sont accompagnés 8 Go de RAM LPDDR4x et d’un stockage flash UFS 2.1 d’une capacité de 128 Go (non extensible).
Mediatek n’est pas réputé pour la célérité de ses puces, mais plutôt pour le prix raisonnable de ses composants. Parfois, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise. Ce fut le cas avec le realme 8, dont le SoC Helios G95 s'est montré plutôt rapide pour un smartphone vendu moins de 200 euros.
Au petit jeu des performances brutes, le Reno6 affiche un score Antutu de 421 278 points. Ce n’est pas extraordinaire dans l’absolu, mais plutôt conforme à ce que l’on puisse attendre d’un smartphone milieu de gamme.
Si l’on se penche d’un peu plus près sur ce résultat, on s’aperçoit que les différents composants ont des performances assez homogènes. Le Dimensity 900 est moyen partout et mauvais nulle part. Cette impression est confirmée par les scores obtenus avec Geekbench 5 (2090 en multicœur et 720 en monocœur) et par le score 3Dmark Mobile (2014 points).
En pratique, le Reno6 fournit la puissance nécessaire à l’exécution des applications de la vie quotidienne. La quantité de mémoire vive est suffisante pour assurer une utilisation multitâches fluide. On pourra tirer parti des jeux de dernière génération en activant le mode gaming et en réduisant un peu le framerate et/ou la finesse d’affichage des détails.
Tout cela ne serait pas vraiment dramatique pour un smartphone vendu entre aux alentours de 350-400 €. Malheureusement, le Reno6 est vaut 499 €. À ce prix, on aurait au moins aimé qu’il atteigne le niveau de puissance du GT Master de realme.
Sans être décevant, le Reno6 affiche des performances que nous jugeons un peu trop juste au regard de son prix. Gageons qu’un rééquilibrage tarifaire, très commun sur les gammes de smartphones Android, saura le rendre plus attractif d’ici quelques mois.
ColorOS 11.3 : toujours aussi bon
On a déjà dit plus d’une fois tout le bien que nous pensions de ColorOS 11. Cette surcouche maison reprend l’esprit d’Android Stock tout en l’enrichissant de nouvelles options. On apprécie particulièrement les possibilités de personnalisation, une gestion efficace du multitâche et surtout une grande fluidité générale.
Pas question de détailler ici les fonctionnalités de l’interface : nous en avons parlé en détail au travers des tests des Find X3 Pro, Find X3 Neo et Find X3 Lite. Nous les avons aussi mentionnées dans nos tests des realme 8, 8 Pro et GT. Chez ce constructeur ColorOS a été rebaptisé realmeUI, la principale différence entre les deux versions étant pour l’instant sa dénomination.
La version 11.3 introduite avec le Reno6 apporte quelques améliorations bienvenues. Citons pour l’exemple la traduction automatique à partir d’une capture d’écran, un carrousel affichant les applications les plus fréquemment utilisées ainsi qu’une amusante fonction générant un portrait silhouette à partir d’une photo afin de personnaliser l’affichage always on.
Ces perfectionnements agréables, mais mineurs sont un avant-goût de ce que réservera ColorOS 12 lorsqu’il sera déployé avec Android 12. En l’état actuel, ColorOS 11.3 est plus que satisfaisant et reste à notre avis le concurrent le plus crédible au OneUI de Samsung.
Autonomie : jusqu’à 2 jours pour les économes
Le Reno6 dispose d’une capacité de 4300 mAh répartie en deux accumulateurs de 2150 mAh. Cela permet au constructeur d’implémenter la technologie SuperVOOC 2.0 qui charge les deux éléments en parallèle grâce au bloc d’alimentation 65 Watts fourni. En théorie, le Reno6 passerait de 0 à 100 % en 28 minutes chrono. Dans les faits, nous avons mesuré un temps de charge effectif de 31 minutes. Si nous comptons bien, c’est la durée qu’il faut aux technologies de « charge rapide » de nombreux concurrents pour passer de 0 à 35 %…
Pour fonctionner, SuperVOOC 2.0 nécessite impérativement l’emploi du chargeur et du câble fournis, tous deux embarquant des mécanismes de contrôle indispensables au bon déroulement de l’opération. Si l’un des deux manque, la charge s’effectue traditionnellement à 10 Watts.
Chargé à 100 %, le Reno6 dispose d’un peu plus de 1,5 jour d’autonomie en utilisation normale (Internet, 30 à 40 minutes de jeu, appels, streaming musical, visualisation de vidéos, bureautique, prise d’une cinquantaine de photos). On peut frôler les deux jours en ajustant certaines fonctions consommatrices d’énergie. On pourra par exemple régler le taux de rafraîchissement sur 60 Hz, désactiver la 5 G et l’affichage always on ou encore diminuer la luminosité de l’écran.
En utilisation plus intensive, on tiendra tout de même une journée, ce qui reste acceptable. Le Reno6 fait donc bonne figure en matière d’autonomie et n’a pas à rougir de ses performances face à la concurrence.
Photo : sauvé par la vidéo
La caméra dorsale du Reno6 se compose de trois modules :
- Principal : 64 Mp (1/2'' ; photosites 0,7 µm) objectif 25 mm f/1,7
- Ultra grand-angle : 8 Mp (1/4'' ; photosites 1,12 µm) objectif 15 mm f/2,2
- Macro : 2 Mp (1/5 ’’ ; photosites 1,75 µm) objectif 22 mm f/2,4
La caméra frontale est quant à elle équipée d’un seul module embarquant un capteur 32 Mp (1/2, 74’’ ; photosites 0,8 µm) et un objectif 28 mm f/2,5.
Dire que la configuration de la caméra dorsale est classique tient de l’euphémisme. Nous la rencontrons sur un nombre croissant de smartphones positionnés en milieu de gamme. À commencer par le GT Master de realme, société appartenant au même conglomérat qu’Oppo.
En plein jour, les images réalisées par le module principal sont très acceptables malgré une petite perte de piqué sur les bords de la scène. Et encore, il faut examiner l’image à 100 % sur un écran informatique pour s’en rendre compte.
Le phénomène s’amplifie en ultra grand-angle et sur une zone plus étendue, seul le centre étant épargné. Notons au passage une légère variation de la colorimétrie en ultra grand-angle, fortement atténuée si l’on désactive l’IA.
Le zoom 2x, en grande partie numérique, préserve l’essentiel des détails ainsi que la colorimétrie. L’image est tout à fait correcte, même si les effets du lissage imposé au JPEG afin de diminuer l’impact du bruit numérique commencent à dégommer les détails les plus fins.
Ce lissage devient plus problématique à partir du zoom 5x, le capteur et le processeur de traitement d’image commençant à sérieusement ramer afin d’interpoler les informations manquantes. Si la photo reste regardable en 5x, il faudra beaucoup d’indulgence pour accepter le rendu du zoom 10x et une cécité partielle pour apprécier les résultats produits en 20x.
Les 2 Mp du module macro produisent des photos relativement correctes compte tenu de la faible définition disponible. Il est conseillé de se placer à 40 mm de l’objet à photographier si l’on souhaite obtenir un cliché exploitable. Ce n’est pas toujours facile, mais nous y sommes arrivés à plusieurs reprises.
L’IA générant le flou d’arrière-plan artificiel fait du bon boulot sur les scènes simples, moins sur les images complexes (surtout si l’on ne shoote pas un sujet humain). Si cela n’est pas trop dramatique, l’aspect artificiel de l’effet créé est flagrant.
En faible luminosité ou en mode nuit, les photos ne sont pas extraordinaires. La perte de détail devient flagrante et le bruit numérique s’installe confortablement. Les images issues du module principal restent les plus exploitables, en ultra grand-angle ou en zoom (10x maxi) les dégâts étant trop importants.
Un mode trépied permet de produire un résultat de meilleure qualité, mais il faut que l’appareil reste immobile pendant les 40 secondes que dure l’exposition. Bon courage.
Le Reno6 s’en tire mieux en matière de vidéo. Le mode vidéo portrait pro permet de générer en temps réel un flou d’arrière-plan façon cinéma, tant avec la caméra dorsale que frontale. Pour qu’il soit convaincant, Oppo conseille de ne filmer qu’un seul sujet humain en bonne luminosité, celui-ci devant occuper au moins 10 % de la surface de l’image.
Dans la même veine, le mode portrait couleur IA passe automatiquement en monochrome l’arrière-plan afin de mettre en valeur le sujet filmé (il doit obligatoirement s’agir d’un humain). Là aussi, l’effet s’avère réussi, notamment si l’éclairage est bon.
Oppo a apporté de nombreuses améliorations à la fonction vidéo, notamment au niveau du suivi de la mise au point sur la caméra frontale. Les amateurs d’ego-vidéos seront ravis, les autres apprécieront le rendu des séquences captées par la caméra dorsale.
L’IA est ainsi mise à contribution afin d’ajuster en temps réel toute une flopée de paramètres allant de la gestion des couleurs en fonction du sujet à l’embellissement des visages. Vous l’avez compris : Oppo a adapté les techniques d’intelligence artificielle dévolues à l’image fixe pour la production de vidéos.
Bon point aussi pour la fonction super-ralenti, que l’on a déjà vu sur des modèles haut de gamme. Il peut capturer une séquence Full HD en 480 im/s ou 720 p en 960 im/s, et le résultat est convaincant.
Enfin, nous avons été heureux de constater qu’Oppo s'est décidé à rendre de nouveau organisable le ruban des fonctions photographiques de l’application caméra. On pourra désormais mettre en accès rapide ses modes préférés et reléguer ceux que l’on utilise le moins dans la section « plus ».
Ceux qui utilisent souvent une ou plusieurs fonctions spécifiques (mode pro, timelapse ou macro, par exemple) apprécieront de pouvoir les activer rapidement. Depuis le temps qu’on l'espérait…
Oppo Reno6 : l’avis de Clubic
Comme souvent chez Oppo, le Reno6 bénéficie d’une fabrication remarquable, d’un écran de bonne qualité et d’une charge ultrarapide. On apprécie aussi la simplicité et la fluidité de ColorOS 11.3, la surcouche maison.
Le SoC Mediatek utilisé ici reste à notre avis un peu sous-dimensionné sur un smartphone de ce prix. Cela ne l’empêche pas de fournir une puissance de calcul très correcte à ce smartphone conçu pour accompagner au quotidien son possesseur.
Le mode photographique n’est pas extraordinaire ni mauvais. Les images produites sont correctes en bonne luminosité, moins dès qu’elle baisse. On se méfiera du zoom numérique, vite destructeur au-dessus d’un facteur 2x. On apprécie en revanche les améliorations apportées au mode vidéo grâce à une adaptation bien vue de l’intelligence artificielle.
- Qualité de l'écran
- Charge ultra-rapide
- Autonomie
- Qualité de construction
- Mode vidéo
- Un seul haut-parleur
- Prix un peu trop élevé