Huawei continue d'innover sur le marché des smartphones et le prouve aujourd'hui avec son P50 Pocket. Concurrent direct du Samsung Galaxy Z Flip 3, le nouveau téléphone pliant de la marque chinoise veut montrer qu'il n'a rien à envier à son homologue coréen. Que vaut vraiment le premier smartphone pliant à clapet de Huawei ? Notre avis dans le test complet du P50 Pocket.
- Une qualité de fabrication remarquable
- Un superbe écran
- Excellentes performances
- Très bon module photo
- Bonne autonomie
- Haut-parleurs stéréo
- Pas de certification d'étanchéité
- Pas de recharge sans fil
- Pas de 5G
- Pas de services Google
- Pas de téléobjectif
- Plus cher que la concurrence directe
Les caractéristiques techniques du P50 Pocket sont clairement haut de gamme. La volonté de Huawei est de proposer un smartphone, certes pliant, mais qui n'a pas à rougir face aux modèles classiques. Ainsi, retrouve un écran OLED 120 Hz de 6,9 pouces, 8 ou 12 Go de RAM, un triple capteur photo et un processeur Snapdragon 888. En revanche, on ne peut que constater (et regretter) l'absence de 5G. Un manque important sur un mobile qui se présente comme la démonstration du savoir-faire technologique de la marque.
Fiche technique Huawei P50 Pocket
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 40 Mpx, 13 Mpx, 32 Mpx |
Système d'exploitation | HarmonyOS |
Version du système d'exploitation | 2.0 |
Surcouche Android | EMUI 12 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.9m |
Type d'écran | Foldable OLED |
Définition de l'écran | 1188 x 2790 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 442 ppi |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 1.04 pouces |
Type d'écran | OLED |
Définition de l'écran | 340 x 340 pixels |
Densité de pixels | 328 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Stockage extensible | Oui |
Processeur | Qualcomm Snapdragon 888 |
Finesse de gravure | 5nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 2.84GHz |
GPU | Adreno 660 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Non |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 40W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 40 Mpx, 13 Mpx, 32 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 10,7 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30fps, 1080p@30/120/240fps |
Stabilisateur caméra | Numérique |
Flash arrière | LED |
Taille des photosites objectifs arrière | 0.7µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.8, f/2.2, f/1.8 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.2 |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Non |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Type de connecteur | USB-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Hauteur (Ouvert) | 170mm |
Hauteur (Plié) | 87.3mm |
Largeur (Ouvert) | 75.5mm |
Largeur (Plié) | 75.5mm |
Epaisseur (Ouvert) | 7.2mm |
Epaisseur (Plié) | 15.2mm |
Poids | 190g |
Dans la boîte du Huawei P50 Pocket
Le téléphone est compatible avec la recharge rapide 40W. Rien d'impressionnant sur le papier, mais cela reste plus rapide que les 15W du Samsung Galaxy Z Flip 3. De plus, Huawei a le bon goût de fournir le chargeur dans la boîte.
- Le Huawei P50 Pocket
- Un bloc de recharge 40W
- Un câble USB Type-C vers USB Type-A
- Un outil d'éjection de la carte SIM
- Un Guide de démarrage rapide
Design : un travail d'orfèvre
Cela ne vous a pas échappé, l'écran du P50 Pocket peut se plier pour diviser sa hauteur par deux et le ranger plus facilement dans votre poche. Huawei a fait un excellent travail sur sa charnière qui permet d'ouvrir et fermer l'écran du téléphone en toute fluidité. Tout au long de notre test, le mécanisme nous a semblé robuste et n'avons jamais eu à craindre pour l'intégrité du smartphone.
La pliure est visible, mais principalement lorsque le téléphone est éteint. Une fois l'écran allumé, la pliure devient invisible. On peut la sentir sous le doigt lorsque l'on fait défiler du contenu sur l'écran, mais rien de gênant à l'usage. En tendant l'oreille, on peut entendre un léger craquement de la dalle en plastique lorsque l'on ferme le téléphone. Un son totalement normal comme nous le rappel Huawei lors de la configuration du téléphone.
Notez également que la dalle marque facilement les traces de doigts et qu'elle n'est pas aussi aisée de la nettoyer qu'un revêtement en verre. Les tranches en aluminium et le dos en verre avec les effets texturés rendent le téléphone aussi agréable à toucher qu'à regarder.
Une fois déplié, le format tout en longueur (21:9) le rend très agréable à manipuler. Une sensation renforcée par les 190 grammes du téléphone qui se font rapidement oublier. Sur le papier, le Huawei P50 Pocket est tout petit peu plus large, plus haut et plus lourd que son concurrent coréen. Mais le P50 Pocket se démarque sur un point important : son épaisseur. Car ne nous y trompons pas, lorsqu'il est plié, le produit est bien deux fois plus épais qu'un smartphone classique…
Huawei a donc réussi à concevoir une charnière qui permet à son smartphone d'être parfaitement plat une fois pliée, ce qui n'est pas le cas du Z Flip 3 dont l'épaisseur se situe entre 15,9 et 17,1 mm. Dans la même configuration, le P50 Pocket fait 15,2 mm d'épaisseur. De quoi l'oublier dans la poche ? Pas complètement, mais on apprécie l'effort et cela est encourageant pour la suite. L'épaisseur des smartphones pliants est un enjeu important pour les rendre vraiment plus compacts.
Le lecteur d'empreinte ne se trouve pas sous l'écran, mais sur le bouton de mise sous tension, sur la tranche droite du smartphone. Le lecteur est très réactif et bien positionné. Les boutons de réglage du volume se trouvent juste au-dessus. Un positionnement un peu haut si vous n'avez pas de grandes mains. Sur la tranche gauche, on retrouve la trappe pouvant accueillir jusqu'à deux cartes nano-SIM.
Enfin, la tranche inférieure accueille le connecteur USB-C et la grille de haut-parleurs. Un design et une qualité de fabrication irréprochables dont le seul point noir est l'absence d'étanchéité à l'eau, contrairement à son concurrent direct, le Galaxy Z Flip 3.
Deux écrans pour le prix de… deux
Le Huawei P50 Pocket est équipé d'un écran OLED de 6,9 pouces avec une définition Full HD+ de 2790 × 1188 pixels (442 ppp), une fréquence d'affichage de 120 Hz et une fréquence d'échantillonnage de 300 Hz. Comme toujours la technologie OLED offre des noirs profonds et un contraste infini.
La luminosité est également très bien gérée. Poussée au maximum, elle permet de garder une parfaite lisibilité dans les environnements les plus lumineux. Dans la pénombre, elle baisse suffisamment pour ne pas vous abimer la rétine. Les couleurs sont naturelles et agréables à l'œil. Vous pouvez choisir entre différents modes d'affichage pour des couleurs "normales" ou "vives", ainsi qu'à un réglage plus fin de la température des couleurs en vous rendant dans les paramètres d'affichage.
Un mot sur le format 21:9 capable d'offrir une "expérience cinéma". Dans les faits, très peu de vidéos sont compatibles avec ce format. La majorité des vidéos étant au format 16:9, il faudra composer avec de généreuses bandes noires à gauche et à droite de l'écran.
Le second écran situé au dos du téléphone passe devant une fois le P50 Pocket replié. Cet écran OLED circulaire de 1,04 pouce affiche une définition de 340 x 340 pixels, soit une résolution de 328 pixels par pouce. Cet écran personnalisable permet d'afficher les notifications, de lire ses messages et d'avoir un retour pour prendre des selfies avec le module photo principal, entre autres widgets personnalisables.
Performances : le Snapdragon 888 aux commandes
Le cœur du P50 Pocket est un Snapdragon 888 accompagné de 8 ou 12 Go de RAM. Nous avons testé cette seconde version. Le SoC haut de gamme de Qualcomm est connu pour offrir d'excellentes performances. C'est encore une fois le cas ici. Impossible de prendre le smartphone en défaut en faisant tourner des dizaines d'applications en multitâche. Une aisance confirmée par les scores obtenus dans les benchmarks qui n'ont rien à envier aux meilleurs du marché.
Nous avons donc soumis le P50 Pocket le jeu que nous utilisons le plus pour tester les performances : Fortnite Mobile. Avec les graphismes poussés au maximum (mode "Épique"), le titre d'Epic Games tourne de manière parfaitement fluide et stable à 30 images par secondes. Vous pouvez également tenter le mode 60 i/s, mais ce dernier s'avère moins stable avec des chutes de framerate parfois gênantes.
Il faudra tout de même surveiller le niveau de chauffe du téléphone. Après 15 minutes de jeu, on constate que la partie supérieure du téléphone est montée en température. Rien de déraisonnable, mais nous avons perdu 5 % de batterie sur cette période. Si vous voulez aller loin (jusqu'à la fin de la journée), ménagez votre monture.
Interface : des absences remarquées
Le Huawei P50 Pocket tourne bien sous Android (AOSP) avec l'interface EMUI dans sa version 12. Esthétiquement réussie, elle affiche des icônes aux coins arrondis, ainsi qu'un panneau des raccourcis séparés de celui des notifications. Cela demande un petit temps d'adaptation, mais s'avère assez pratique à l'usage. La possibilité d'agrandir la taille d'affichage des dossiers est également bien pensée.
La personnalisation de l'interface est également un des atouts d'EMUI. Le mode sombre est parfaitement intégré, le choix de la navigation par gestes ou via les boutons est appréciables, tout comme la possibilité ou non d'avoir un tiroir d'application. Voilà pour les points positifs.
Venons-en maintenant au sujet qui fâche : l'absence des applications natives et services de Google. Toujours sous embargo américain, Huawei a fait beaucoup d'efforts pour proposer ses versions alternatives aux applications du géant américain. Par exemple, "Petal Maps" vient remplacer Google Maps. L'application est plutôt réussie et conviendra à ceux qui utilisaient jusqu'alors les fonctionnalités basiques du service de cartographie de Google.
L'AppGallery de Huawei vient se substituer au Google Play Store. Malheureusement, le magasin d'applications est loin d'être aussi fourni. On retrouve Deezer, VLC, Leboncoin et Microsoft Office, mais d'autres applications brillent par leur absence comme WhatsApp, Spotify ou encore Netflix. La solution offerte par Huawei ? Utiliser l'application "Petal Search" qui vous dirigera vers la version web ou le téléchargement d'un fichier APK sur les sites officiels ou alternatifs.
Ne criez pas victoire trop vite non plus. Premièrement, cela signifie que vous allez devoir mettre à jour manuellement toutes applications installées au format APK (pas idéal pour la sécurité). Deuxièmement, certaines applications restent inutilisables, même en passant par l'APK. C'est par exemple le cas de l'application YouTube qui nécessite les services Google Play qui ne sont pas compatibles avec les Huawei P50 Pro et P50 Pocket. Il faudra donc passer par la version web (en mettant un raccourci sur le bureau) et oublier par la même occasion les notifications "push"…
Vous l'aurez compris, utiliser le P50 Pocket est un chemin de croix si vous utilisez une ou plusieurs applications Google quotidiennement, comme la grande majorité des utilisateurs de smartphones en Europe et aux États-Unis. Oui, il n'y a pas que Google dans la vie. Et oui, des alternatives existent pour "contourner" ce problème. Mais cela reste de la "bidouille" que peu d'utilisateurs sont prêts à faire. Après avoir déboursé 1300 euros dans un smartphone pliant, on est en droit de s'attendre à un produit simple configurer dès la sortie de la boîte.
Audio : la bonne surprise
Le Huawei P50 Pocket profite de haut-parleurs stéréo. Celui situé sur la tranche inférieure est bien plus puissant que le second qui se trouve au-dessus du capteur photo avant. Le son est très équilibré et permet de profiter correctement de courtes vidéos ou de musiques dans un environnement calme.
Comme tous haut-parleurs de smartphones, ils sont avant tout là pour dépanner lorsque vous n'avez pas vos écouteurs à proximité. L'absence de connecteur jack vous obligera à utiliser le connecteur USB-C ou le Bluetooth 5.2 pour vous connecter sans fil. Le téléphone supporte de nombreux formats comme le AAC, le SBC, le LDAC ou encore le BLE. Non, pas de aptX ou de aptX HD.
Réseau et GPS : où est passée la 5G ?
Notre test du GPS a révélé une excellente précision de moins de trois mètres. Couplé à l'application Petal Maps, il permet de vous rendre d'un point A à un point B avec précision. Côté réseau, l'absence de 5G fait tache sur un smartphone haut de gamme à ce prix. Encore une fois, l'embargo américain empêche la marque chinoise d'utiliser certaines technologies sur des produits américains comme le Snapdragon 888.
Ceci étant dit, le réseau 4G fonctionne parfaitement bien. Avec un temps de latence de seulement 29 millisecondes et une bonne accroche sur le réseau Orange, le Huawei P50 Pocket n'a pas à rougir face à la concurrence.
Appareil photo : mention très bien
Le module photo du Huawei P50 Pocket diffère de celle de son grand frère le P50 Pro. Ainsi on retrouve une configuration avec trois capteurs au dos et un capteur frontal :
- Grand-angle de 40 MP, ouverture f/1,8.
- Ultra-grand-angle de 13 MP, ouverture f/2.2.
- Caméra à ultra-spectre de 32 MP (ouverture f/1.8) pour améliorer les couleurs et la balance des blancs.
- Flash LED.
- Caméra selfie grand-angle de 10,7 MP, ouverture f/2.2.
L'application photo
Très bien pensée, l'application photo est un plaisir à utiliser. On passe d'un mode de prise de vue à un autre en faisant glisser son doigt à l'horizontale. L'onglet "Plus" permet d'ajouter d'autres modes aux raccourcis. On retrouve notamment le mode "Storia" pour faire de courtes vidéos de 15 secondes qui sont assemblées automatiquement pour être partagées en story.
Grand-angle
Si ce n'est l'absence de stabilisateur optique, le capteur grand-angle du P50 Pocket n'a pas grand-chose à envier à celui du P50 Pro. Au centre, le piqué des photos est tout simplement excellent. La dynamique est également parfaitement gérée pour en apportant un bon niveau de détails dans les zones les plus sombres de l'image.
Le P50 Pocket n'a pas besoin de capteur macro pour capturer l'infiniment petit. Sans être trop proche du sujet, il est possible de capturer un niveau de détail très important. Le cliché ci-dessous parle de lui-même.
Un mot également sur les couleurs très naturelles qui se dégagent des photos capturées avec le P50 Pocket. La caméra spectrale fait ici la différence en réglant parfaitement la balance des blancs pour un rendu fidèle à la réalité.
Le mode monochrome est également intéressant pour faire ressortir les contrastes, ce qui peut procurer un effet intéressant à certains clichés.
Ultra grand-angle
Le capteur ultra-grand-angle du P50 Pocket offre un rendu très satisfaisant, proche de celui du grand-angle. L'exposition est un peu moins bonne, mais on apprécie le champ de vision élargie et les déformations minimes dans les angles. Comme pour le capteur principal, le résultat est à la fois naturel et détaillé.
Zoom
C'est surement la différence la plus notable qui sépare le module photo du P50 Pro de celui du P50 Pocket : l'absence de capteur téléobjectif. Il faut donc faire avec un zoom numérique. Par défaut, l'application photo propose un raccourci vers le zoom x2 et x5. Le premier est assez convaincant, avec un niveau de détail relativement préservé. Le second lisse malheureusement trop les éléments à l'écran pour être convaincant.
Photos de nuit
Le capteur principal est capable de prendre de bons clichés nocturnes. Le lissage numérique est présent, mais suffisamment maitrisé pour que la photo reste agréable à regarder. Il est possible d'activer le mode "cliché nocturne" qui augmente le temps de pause pour capturer plus d'informations et rééquilibrer la balance des blancs pour un rendu plus naturel.
Sans grande surprise, le capteur ultra-grand-angle est moins convaincant dans cette configuration. Le niveau de détail chute assez nettement. Le mode nocturne se lance dans un temps de pause si long qu'il est impossible d'avoir une image nette sans utiliser de trépied.
Le zoom numérique x2 est sans doute celui qui profite le plus du mode nocturne, particulièrement au niveau des couleurs.
Portraits et selfies
La caméra selfie de 10,7 mégapixels est suffisamment précise pour prendre des égoportraits réussis. En revanche, le mode portrait n'est pas extrêmement précis au niveau du détourage. Rien de rédhibitoire pour autant.
Une des particularités du Huawei P50 Pocket est de pouvoir utiliser le module principal pour prendre des photos une fois le téléphone plié. Une option intéressante dans la mesure où le rendu des couleurs est bien plus convaincant avec le capteur principal qu'avec le capteur avant. Il est également possible d'utiliser l'ultra-grand-angle. Pratique pour les photos de groupe, il capture en revanche photos moins lumineuses et à tendance (beaucoup) grossir la silhouette.
Retour sur le capteur selfie, mais de nuit cette fois. Pour pallier le manque de luminosité, le P50 Pocket utilise la lumière de l'écran comme flash. Pas très flatteur, mais cela apporte beaucoup plus de détails à l'image.
Vidéo
Le P50 Pocket peut filmer jusqu'en 4K à 60 images par seconde. La stabilisation électronique est correcte, mais ne fait pas de miracle. On constate encore un peu trop d'à-coups dans les mouvements de caméra.
Il est également possible de prendre des vidéos en mode selfie avec le module arrière. Le plan est très serré avec le capteur grand-angle par rapport au capteur selfie avant. C'est mieux avec l'ultra-grand-angle, mais nous avons trouvé la déformation trop importante et il n'est pas rare de mettre son doigt devant l'objectif en utilisant le second écran.
Autonomie solide
Les très bonnes performances et le superbe écran du P50 Pocket pourraient inquiéter quant à son endurance. Mais Huawei prouve ici son savoir-faire en matière d'optimisation, avec une batterie de 4000 mAh qui tient sans problème la distance pendant une journée en utilisation intensive : jeux, photo, navigation web, réseaux sociaux. Si vous y allez un peu plus doucement, la journée et demie est à votre portée. Un très bon résultat pour un smartphone pliant.
La recharge rapide de 40W n'est pas un foudre de guerre, mais se montre tout de même beaucoup plus convaincante que les 15W du Galaxy Z Flip 3. En 30 minutes, le téléphone est passé de 8 % à 76 % de batterie (+68 %). Comptez environ 15 minutes supplémentaires pour une recharge complète. On regrette l'absence de la recharge sans fil sur un téléphone aussi premium.
Prix et disponibilité : ça pique
La "Premium Edition" du Huawei P50 Pocket, couleur or, est disponible depuis le 26 janvier 2022 au prix conseillé de 1599 euros. Elle est équipée de 12 Go de RAM + 512 Go de stockage. Pour ce tarif, des écouteurs "Freebuds Lipstick" vous sont "offerts".
La version blanche du téléphone avec 8 Go de RAM + 256 Go de stockage sera quant à elle disponible pour 1299 euros à partir du 1er mars 2022.
Huawei P50 Pocket : l'avis de Clubic
Alors, faut-il acheter ou non ce P50 Pocket ? Premièrement, il faut avoir au minimum 1300 euros à dépenser. Si c'est votre cas, vous pourriez vous laisser séduire par le sublime design du smartphone et son format compact une fois plié. Les performances, l'écran, l'autonomie et le module photo jouent également en sa faveur. Huawei a vraiment mis les petits plats dans les grands pour démontrer tout son savoir-faire technologique.
Vous le voyez venir, il y a un "mais". Il y en a même plusieurs. Lorsqu'on achète un produit à ce prix, on veut faire le moins de compromis possible. Malheureusement, le P50 Pocket en fait pas mal. Il faudra faire sans la 5G, sans la recharge sans fil, sans étanchéité et sans les services Google. Si tous les points que nous venons de citer sont secondaires pour vous, alors vous ne regretterez pas votre choix. Pour les autres, passez votre chemin.
- Une qualité de fabrication remarquable
- Un superbe écran
- Excellentes performances
- Très bon module photo
- Bonne autonomie
- Haut-parleurs stéréo
- Pas de certification d'étanchéité
- Pas de recharge sans fil
- Pas de 5G
- Pas de services Google
- Pas de téléobjectif
- Plus cher que la concurrence directe