Après le realme 8 Pro, c’est désormais à la série 9 d’assurer le gros des ventes de smartphones realme. Forte de trois références (9i, 9 Pro et 9 Pro+), elle corrige en théorie les défauts que nous avions relevés l’an passé.
Afin de nous en assurer, nous avons pu tester pendant quelques semaines le realme 9 Pro+, smartphone 5G disponible à partir de 380 € en version 6 et 128 Go (430 € en 8 et 256 Go).
- Qualité de l'écran
- Bonne autonomie
- Charge rapide
- realmeUI 3
- Mode Street Photography 2.0
- Originalité du revêtement arrière
- Mode portrait à faire évoluer
- Ultra grand-angle améliorable
- pas de certification IP
Design et ergonomie : Rule, Britannia !
On se souvient peut-être du design raté clivant des realme 8 et realme 8 Pro sortis l’année dernière. Le constructeur avait trouvé judicieux d’inscrire en gros son slogan « Dare to Leap » sur la face arrière, elle-même réalisée en polycarbonate.
Manifestement, le constructeur a fait marche arrière avec le 9 Pro+. Plus question de slogan, ni même de plastique : la coque se pare d’une finition en verre du plus bel effet et seul le nom de la marque apparait discrètement.
Les dimensions ne changent pas tellement par rapport à celles du 8 Pro et il faut un œil d’aigle pour détecter les quelques dixièmes de millimètres en plus ou en moins sur les trois dimensions. L’emploi de verre pour la coque arrière l’alourdit un chouia (182 grammes, contre 176 pour le 8 Pro).
Pour ce test, nous avons reçu un exemplaire « bleu aube ». Nous sommes peut-être mauvaises langues, mais nous ne pouvons pas nous empêcher de le voir comme un vibrant hommage à la peau de nos amis anglais pendant leurs vacances estivales.
En temps normal, la face arrière est ainsi d’un bleu très pâle, presque blanc. Elle vire au rose clair après quelques minutes au soleil pour se parer ensuite d’un rose vif du plus bel effet. Quelle que soit sa couleur, la surface du realme 9 Pro+ laisse apparaître de jolis reflets pailletés. Les versions noires et vertes sont plus classiques, mais tout aussi réussies.
La caméra dorsale prend place dans une sorte de domino logé dans le coin supérieur gauche. Il dépasse généreusement de la façade et il ne faudra donc pas compter sur une grande stabilité lorsque le 9 Pro+ sera posé sur une surface plane.
Pour le reste, realme n’a pas réinventé l’eau tiède. Les touches mécaniques sont réparties sur les deux flancs, la face inférieure héberge le connecteur USB-C ainsi que le jack audio tandis qu’un lecteur d’empreintes prend place sous l’écran. Celui-ci est entouré de bordures fines, seul le menton étant plus épais.
Le design du 9 Pro+ n’est peut-être pas révolutionnaire, mais il confirme tout de même un saut qualitatif dans la finition de la gamme numéraire de realme. Contrairement à son prédécesseur, il n’a pas à rougir face à la concurrence. En fin de compte, il lui manque principalement une certification IP.
Un affichage bon sous tous rapports
L’affichage du 9 Pro+ est assuré par une dalle Super AMOLED de 6,4 ’’ au format 20:9 affichant 1 080 x 2 400 pixels. Perforée en son coin supérieur gauche pour laisser place à la caméra frontale, elle couvre d’après le constructeur 90,8 % de la face avant. Les bordures ne coulent pas sur les flancs, ce qui ne les empêche pas d’être discrètes.
Concrètement, cet écran produit une image dont la luminosité peut monter jusqu’à 1500 nits en plein soleil si le réglage automatique de l’intensité lumineuse est activé. La fréquence de rafraîchissement de 90 Hz assure un affichage d’une fluidité très satisfaisante. Elle peut être abaissée à 60 Hz afin d’économiser la batterie ou s’ajuster dynamiquement en fonction de l’application active.
La fidélité colorimétrique est globalement bonne si l’on conserve le mode « naturel » des réglages (activé par défaut). Pensé pour les amateurs de vidéos, le mode « Pro » étend la gamme colorimétrique afin de restituer plus fidèlement les images animées. Franchement. Nous n’avons pas vu de différence flagrante en l’activant.
Enfin, on pourra ajuster au besoin le point blanc afin de rendre l’affichage plus froid (ou plus chaud) selon ses goûts.
Qu’il s’agisse de jouer, de regarder une vidéo ou de s’adonner aux joies simples d'Internet, l’image produite est plus que satisfaisante. De fait, Samsung, concepteur de cette dalle, maîtrise cette technologie depuis un sacré bout de temps.
Un son correct
Le 9 Pro+ dispose de deux haut-parleurs : l’un logé à la base, l’autre fait aussi office d’écouteur. Tous deux font ce qu’ils peuvent afin de produire un son écoutable.
Malgré le faible volume qui leur est dévolu dans un boîtier ayant une épaisseur de 7,99 mm, force est de constater qu’ils s’acquittent plutôt correctement de la tâche. Les basses sont certes en retrait, mais restent tout de même audibles malgré la surreprésentation des médiums et des aigus.
Pour obtenir un meilleur résultat, il faudra passer par des enceintes externes ou un casque audio, à connecter au choix en Bluetooth ou directement grâce au jack audio logé à la base de l’appareil. Signalons enfin que le 9 Pro+ est certifié Dolby Atmos.
Des performances dans la moyenne
Le 9 Pro+ est construit autour d’un SoC Dimensity 920 (8 cœurs) conçu par Mediatek. Gravé en 6 nm, il est accompagné par une puce graphique Mali-G68 MC4. Il est épaulé par 8 Go de RAM LPDDR4x et dispose d’un stockage interne de que 256 Go de mémoire Flash UFS 2.2 (non extensible).
Le Dimensity 920 5G de Mediatek se positionne en milieu de gamme et doit fournir en théorie la puissance nécessaire à un traitement fluide des tâches courantes. realme l’accompagne d’un mécanisme de dissipation thermique capable de faire chuter la température de la puce d’une dizaine de degrés.
D’après nos tests, le Dimension 920 se comporte plutôt bien compte tenu de son positionnement. En puissance pure, il obtient un score de 488 065 points au benchmark Antutu qui évalue la capacité globale d’un smartphone. Geekbench 5 le crédite de 2 284 points en mode multicœur (806 en monocœur). Enfin, 3D Mark Mobile Wild Life lui attribue un modeste score de 2 293 points, confirmant que la puce graphique Mali-G68 MC4 reste un maillon faible.
Remarquons enfin que le mécanisme de dissipation thermique effectue un boulot très correct puisque l’élévation de température lors d’une sollicitation intensive reste très contenue (de l’ordre de 2 à 3 degrés pendant l’exécution des benchmarks).
Le realme 9 Pro+ est donc tout à fait apte à accompagner son propriétaire dans son quotidien numérique. Il gère correctement le multitâche, la quantité de mémoire vive étant suffisante. On peut aussi le solliciter pour des tâches plus complexes (retouche photo, montage vidéo sommaire, réalité augmentée, etc.) sans que la détérioration des performances ne soit pénalisante.
Il faudra en revanche faire quelques concessions sur le framerate et la qualité de détail affichée si l’on souhaite exploiter les jeux 3D récents. À ces conditions, le nouveau smartphone realme reste un très agréable compagnon de jeu.
Un système fluide
Le 9 Pro+ embarque sans surprise Android 12 ainsi que la surcouche maison realmeUI 3.0, qui ressemble à s’y méprendre à ColorOS, utilisée par Oppo et — dans une moindre mesure — par OnePlus. Normal, les deux étant essentiellement différenciés par leur patronyme.
On ne s’en plaindra pas tant le résultat se révèle agréable. realmeUI reprend la philosophie d’Android Stock tout en comblant ses lacunes, notamment en matière de personnalisation. On pourra en quelques secondes appliquer à peu près n’importe quel pack d’icônes téléchargées sur Play Store, créer des écrans always on personnalisés ou encore choisir d’activer (ou pas) le tiroir d’applications.
Les talents de realmeUI ne s’arrêtent pas là. On y trouve de nombreuses fonctions complémentaires. Citons pour l’exemple le Game Center qui optimise l’appareil pour le cessions de jeu, le clonage système qui permet de conserver des apps et données à l’abri des regards indiscrets.
Plus original, mais pas encore finalisé (il se cache dans la section « realme Labs » des paramètres), une mesure de la fréquence cardiaque exploitant le lecteur d’empreintes digitales est proposée par le 9 Pro+.
Le multifenêtrage et le multitâches sont parfaitement pris en charge et l’on apprécie la présence d’une barre latérale où on logera les raccourcis vers des applications les plus souvent utilisées. Cette possibilité pour le moins pratique se décline en version « lancement rapide ». Dans ce cas, un appui prolongé sur l’écran lors du déverrouillage par empreinte digitale fait apparaître des raccourcis que l’on active par glissement de doigt.
Bien pensé, fluide et bourré de petites attentions sympathiques, realmeUI est à n’en pas douter l’un des atouts majeurs du constructeur. Pourvu que cela dure !
Charge rapide, bonne autonomie
Le 9 Pro+ dispose de deux batteries de 2 250 mAh lui conférant une capacité totale de 4 500 mAh. Pourquoi deux plutôt qu’une ? Afin d’implémenter la technologie SuperDART 60 Watts, qui repose sur un charge en parallèle des deux batteries en parallèle. Cela permet d’après le constructeur de passer de 0 à 100 % en très exactement 44 minutes, ce que nos tests confirment (à une minute près).
SuperDART impose l’emploi d’un chargeur et d’un câble USB-C spécifiques, tous deux fournis en standard. À une époque où les grands constructeurs font l’impasse sur le premier pour maximiser les profits dans une démarche écologique, on ne peut qu’apprécier le geste.
En utilisant un bloc électrique ou un câble non compatible, la charge s’effectuera à une vitesse réduite afin d’éviter tout risque de surchauffe ou de détérioration (10 Watts, ou 18 Watts si le chargeur est conforme Power Delivery 3.0)
Une fois regonflé à bloc, le 9 Pro+ dispose d’une autonomie variant entre une et deux journées selon l’utilisation que l’on en a. Bien sûr, la désactivation de fonctions non vitales (Bluetooth, affichage permanent, etc.), l’optimisation de paramètres de l’écran (rafraîchissement et luminosité) ou encore l’activation des modes d’économie d’énergie sont aussi nécessaires pour atteindre deux jours complets.
En règle générale, nous avons toujours dépassé allègrement la journée complète, sauf en cas de sessions de jeux un peu trop longues, surtout suivies par le visionnage de films en streaming.
Sans être mirobolante, cette autonomie reste très satisfaisante. Elle correspond aux standards du moment dès qu’il s’agit de smartphones positionnés en milieu de gamme. Même si elle n’est pas indispensable, la charge par induction aurait été la bienvenue.
Photo et vidéo : du très bon… Et le reste
Le bloc photo dorsal du realme 9 Pro+ est constituée de trois modules :
- Principal : capteur 50 Mp (1/1,56 ’’ ; photosites 1 μm) ; objectif 23,6 mm f/1,8, OIS
- Grand-angle : capteur 8 Mp (1/4 ’’ ; photosites 1,12 μm) ; objectif 15,4 mm f/2,2
- Macro : capteur 2 Mp (1/5 ’’ ; photosites 1,75 μm) ; objectif 21,8 mm f/2,4
L'appareil photo frontal dispose quant à lui d’un seul module embarquant un capteur 16 Mp (1/3, 09″ photosites 1 μm) et d’un objectif ouvrant à f/2,4 couvrant un champ de 78°.
Un module photo / vidéo inégal
Notre première réaction face à ces spécifications fut de penser que la fiche technique comportait une erreur. Pourquoi diable utiliser un capteur de 8 Mp pour un grand-angle ainsi qu’un 2 Mp pour un macro, alors que le module principal dispose d’un 50 Mp haut de gamme (en l’occurrence un IMX766 produit par Sony Imaging) ?
La réponse s’impose d’elle-même : pour une question de prix ! Choisir des capteurs moins performants pour les modules secondaires permet de réduire l’addition tout en préservant un budget correct pour module principal. Et mine de rien, c’est crucial lorsqu’il s’agit de commercialiser un smartphone voulant concurrencer les flagships.
Très bien, mais cette stratégie comporte un léger inconvénient : ça se voit sur les images produites - heureusement pas sur celles provenant du module principal, vraiment très bonnes et détaillées grâce à une bonne implémentation du pixel binning.
En plein jour, en lumière tamisée ou de nuit, le résultat reste convaincant en longueur focale nominale et en zoom 2x. Les choses se gâtent légèrement en zoom 5x, la perte de netteté commençait à devenir visible si l’on regarde l’image.
En zoom 10x, c’est logiquement pire, le zoom numérique et l’IA faisant ce qu’ils peuvent afin d’interpoler les informations manquantes. En 20x l’image restituée ressemble plus à un dessin au fusain qu’à une photo. Cela a son charme…
Le mode Street Photography 2.0 mérite votre attention
Régulièrement, realme implémente des modes de prise de vue originaux. C'était le cas du mode « portrait semi-IA » du 8 Pro qui permettait d’incruster une silhouette dans une scène préalablement filmée. Dans la même veine, le mode Street Photography autorisait la réalisation d’images de rue ultra-stabilisées que l’on pouvait prendre à la va-vite.
Celui-ci évolue pour notre plus grand bonheur en offrant des possibilités souvent réservées aux photographes expérimentés. Le Light Painting, en fait partie, et se montre ici particulièrement simple à maîtriser. On apprécie aussi Rush Hour qui transforme les sujets mobiles en ombres mouvantes. L’effet est particulièrement réussi lorsque l’on shoote un sujet immobile au milieu d’une foule, par exemple.
De même, les modes « traînées lumineuses » permettent de produire un effet de filé la nuit en ne conservant que les traces d’objets lumineux (les phares d’une voiture qui passe, par exemple).
Simples à maîtriser et ludiques, les effets Street Photography 2.0 sont une véritable réussite. Espérons que le constructeur continuera sur cette voie !
Ultra grand-angle et macro : service minimum
Le grand-angle ne s’en sort pas trop mal compte tenu de son équipement. Certes, l’image accuse une certaine mollesse sur les bords (et particulièrement dans les angles) et manque parfois de piqué. La faute en incombe aux lentilles de l’objectif ainsi qu’à la faible définition du capteur.
Si 8 Mp peuvent à la rigueur convenir dans de nombreuses situations, ce n’est pas vraiment le cas en ultra grand-angle. Malgré tout, le résultat reste exploitable tant qu’on ne cherche pas la petite bête (pas de recadrage trop poussé, notamment). Sans surprise, en faible luminosité ou en mode nuit, le résultat est franchement médiocre.
Le module macro fait lui aussi de son mieux compte tenu de son capteur de 2 Mp. Lors de la prise de vue, un message vous rappelle que l’image sera optimale si l’on se situe à 40 mm du sujet. On ne saurait trop vous recommander de suivre ce conseil.
Autre bonne idée, activer le flash (qui se transforme en éclairage d’appoint pour l’occasion). Les images produites ne sont pas irréelles de beauté, mais avec un peu de patience (et de nombreux essais), on arrive à produire un résultat satisfaisant.
Le mode portrait, ce douloureux problème
C’est une constante chez realme (et Oppo, qui utilise la même base logicielle) : le mode portrait est décevant. Pas seulement à cause d’un détourage parfois approximatif sur les sujets complexes, mais surtout par la gestion du bokeh artificiel.
Alors que la quasi-totalité des concurrents proposent de modifier après-coup l’intensité du Bokeh artificiel, realme s’obstine à ne pas le faire. Avant la prise de vue, il faut donc effleurer l’icône de gestion de la profondeur de champ, puis balader son doigt sur la glissière afin de choisir le niveau souhaité. Pas de retour en arrière possible, pas de droit à l’erreur.
Questionné sur ce manque, realme répond qu’il s’agit d’un « choix assumé ». Nous devons confesser que nous doutons un peu du bien-fondé de cette explication. Implémenter une telle possibilité demanderait un investissement non négligeable dans la réécriture du logiciel afin que la carte de profondeur de champ soit préservée après utilisation. C’est vraiment dommage et cette lacune devient de plus en plus pénalisante pour les amateurs de portraits.
Vidéo : une stabilisation réussie
Le 9 Pro+ peut réaliser des séquences en 4K 30 images par seconde maxi. Il tire parti d’un excellent mécanisme de stabilisation qui amortit efficacement les à-coups lors d’un d’un traveling. L’image reste alors aussi fluide que peu l’être une séquence filmée à cette cadence. Bien sûr, on aurait préféré trouver un mode 4K 60 ips… mais il faut bien laisser quelques avantages aux modèles haut de gamme !
Les vidéastes aguerris apprécieront le mode film donnant accès aux réglages manuels des principaux paramètres de prise de vue. Les autres se contenteront du mode vidéo traditionnel, nettement plus automatisé et simple d’accès.
La prise de vue au ralenti est prévue avec la possibilité de monter jusqu’à 960 ips. Bien qu’interpolé, le résultat est globalement correct et devrait contenter les amateurs d’action. La captation audio s’avère plutôt bonne tant que l’on n’est pas confronté au vent, que l’on entend particulièrement bien en l’absence de mécanisme d’atténuation convaincant.
On l’a compris : la partie vidéo n’est pas l’aspect le plus développé du 9 Pro+. Toutefois, elle contentera les vidéastes occasionnels ou ceux qui souhaitent partager quelques instants de vie sur les réseaux sociaux.
realme 9 Pro+ : l’avis de Clubic
Le realme 9 Pro+ est un produit séduisant sur bien des aspects. On salue l’originalité de la version bleu aube qui change de couleur à la lumière du soleil. Autres sujets de satisfaction, la qualité de l’écran, l’autonomie très correcte ainsi que la charge rapide.
L’aspect logiciel est lui aussi particulièrement soigné, realmeUI 3.0 étant toujours aussi simple, complet et agréable à utiliser. La puissance de calcul procurée par le processeur Dimension 920 5G de Mediatek est suffisante pour la plupart des usages courants. On pourra même l’utiliser avec les derniers jeux 3D si l’on n’est pas trop regardant sur le niveau de détail ou le frame rate.
La photographie nous laisse un peu sur notre faim. Si nous n’avons pas grand-chose à reprocher au module principal qui effectue un bon boulot tant que l’on ne dépasse pas le zoom 2x, il n’en va pas de même avec la macro et le grand-angle. Tous deux disposent de capteurs peu adaptés à la mission confiée.
Autre regret, la gestion antédiluvienne du bokeh artificiel généré par le mode portrait. Bon point enfin pour l’excellent mode street photography 2,0 qui procure des effets de filé réussis et surtout simple à mettre en œuvre.
- Qualité de l'écran
- Bonne autonomie
- Charge rapide
- realmeUI 3
- Mode Street Photography 2.0
- Originalité du revêtement arrière
- Mode portrait à faire évoluer
- Ultra grand-angle améliorable
- pas de certification IP