Officialisé ce 2 septembre lors de l’IFA de Berlin, le Honor 70 vient confirmer le retour en force du constructeur en France. Après un Honor 50 convaincant et une incursion osée et réussie dans le haut de gamme en mai dernier avec le Magic 4 Pro, la firme chinoise a l'ambition de revenir à la tête du milieu de gamme. Et pour y parvenir, Honor lorgne sur une cible bien précise : les ados et les jeunes adultes.
- Un grand-angle époustouflant, notamment la nuit
- Des options vidéo intéressantes
- Un bel écran incurvé OLED lumineux et réactif
- Des performances correctes pour le prix
- Une autonomie admirable
- Un design trop commun
- Une partie audio décevante
- Pas d'étanchéité
- Une partie logicielle à muscler
Fiche technique Honor 70
Taille de l'écran | 6.67 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Capacité de la batterie | 4800 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 54 Mpx, 50 Mpx, 2 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 12 |
Surcouche Android | Magic UI 6.1 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.67 pouces |
Type d'écran | OLED |
Définition de l'écran | 1080 x 2400 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 395 DPI |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm Snapdragon 778G Plus |
Finesse de gravure | 6nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 2.5GHz |
GPU | Adreno 642L |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Capacité de la batterie | 4800 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Non |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 66W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 54 Mpx, 50 Mpx, 2 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 32 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30fps, 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Numérique |
Flash arrière | Dual-LED |
Flash Frontal | Non |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.9, f/2.2, f/2.4 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB Type-C 2.0 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 1 |
Hauteur | 161.4mm |
Largeur | 73.3mm |
Epaisseur | 7.91mm |
Poids | 178g |
Contexte de sortie
C’est ce que l’on appelle un secret de polichinelle. En mai dernier, Honor levait le voile sur sa nouvelle offre milieu de gamme. Cette famille était composée de trois smartphones, le Honor 70, le 70 Pro et le Pro+. Au moment où nous écrivons ces lignes, seul le premier est prévu pour le marché français. Par conséquent, l’effet de surprise n’est pas vraiment de mise, puisque l’essentiel des caractéristiques de notre larron du jour étaient déjà connues.
On retrouve ainsi sur ce terminal un tout nouveau capteur Sony IMX800, qui risque de devenir la nouvelle référence sur cette gamme tarifaire, un écran OLED de 6,67 pouces, une batterie 4 800 mAh et un Snapdragon 778G Plus. Pour nous assurer que ce smartphone réunissait bien toutes les qualités nécessaires pour devenir l’idole des jeunes, Honor nous l’a prêté tout l’été.
Un grain de folie qui manque au design
Au déballage, ni grande surprise ni réelle déception. Le Honor 70 ne présente pas le design le plus original, mais le tout semble parfaitement exécuté. En main, deux aspects se mettent tout de suite en avant : sa légèreté et sa finesse. Malgré sa longueur, 161,4 x 73,3 x 7,91 mm, Honor a idéalement réparti le poids de son smartphone, qui affiche 178 g sur la balance. Si on le glisse dans une poche, il se fait vite oublier, c’est dire.
En ce qui concerne l'écran incurvé, le souci du détail est omniprésent. Les côtés s’intègrent avec cohérence sur le châssis, les angles apportent une touche de rotondité, et les bords restent discrets, à peine 2 mm sur le menton. De face, le Honor 70 donne l’impression de tenir en main, non pas un smartphone, mais un écran.
Au dos, notre avis est plus mitigé. La face arrière est faite d’un verre qui ne nous semble pas être le plus solide qui soit. Le Honor 70 n’a rien de « cheap », attention, mais la matière et la texture de son dos auraient mérité une plus grande attention. D’autant que ce dernier est un aimant pour les traces de doigts. Si le Honor 70 ne s’habille pas d’une coque, il devra souvent passer par la case nettoyage rapide. Dommage, car notre modèle de test arbore une couleur plutôt agréable à l'œil, un vert émeraude chatoyant qui reflète parfois la lumière.
À propos du bloc photo maintenant, le Honor 70 s’inscrit dans une continuité : le cercle. Les trois capteurs et le flash s’invitent dans deux ronds identiques totalement indépendants l’un de l’autre.
Plus les semaines passent, et plus manier le smartphone à une main est une partie de plaisir. L’emplacement millimétré des touches mécaniques est bien senti. Sur la tranche droite, les boutons de volume et celui de mise en veille s'habillent d’une infime encoche, ce qui les rend facilement utilisables, même à une main.
© Fouad Bencheman pour Clubic
Sur le bas du smartphone se trouvent un emplacement double nano-SIM, un port USB-C et l’unique haut-parleur. Comme pour le Honor 50, le constructeur propose un son mono sur lequel nous reviendrons plus tard dans ce test.
Un écran OLED bien lumineux
En voilà un qui nous a fait forte impression dès le début. Le Honor 70 est construit autour d’un écran AMOLED de 6,67 pouces Full HD (2 400 x 1 080 px) avec une fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz. On peut se dire qu'il s'agit d'une fréquence assez banale pour ce prix, mais ici, la dalle est presque parfaitement calibrée. Presque ? Il faut, pour en profiter, privilégier le mode « Normal » plutôt que le mode par défaut, le « Vif », qui présente quelques aberrations, notamment sur le jaune. Avec ce menu changement, les couleurs seront alors fidèles, et aucune ne débordera sur l’autre.
Autre motif de satisfaction, le Honor 70 est diablement solaire. D’après nos mesures, sa luminosité maximale dépasse les 800 cd/m2 avec parfois des pics en HDR qui atteignent les 850 cd/m2. Dans toutes les situations, le confort de lecture et d’utilisation est optimal. Lors de notre test, nous avons pu profiter de Netflix à la faveur d’une petite lampe de chevet, tandis qu’en extérieur, il est possible d'aller sur Twitch sans avoir à plisser les yeux.
Dernier bon point : le taux de rafraîchissement dynamique qui adapte parfaitement la jauge selon les utilisations. En passant de Twitter à un jeu, et en revenant sur une lecture d'e-mail, nous avons pu sentir « visuellement » la différence. Cette option n’est pas là uniquement pour faire joli.
Pour la compléter, le mode « Standard » bloque le compteur à 60 Hz, et le mode « Élevé » le fait à 120 Hz. Cohérent, l’écran du Honor 70 a tout pour plaire, non pas qu’aux plus jeunes, mais au plus grand nombre.
Performances : ce qu'il faut pour se divertir
Juste avant l’été, Qualcomm a officialisé la 7 Gen 1, une puce destinée aux prochains flagships killers. Cette nouvelle génération donnera davantage de fonctionnalités premium aux smartphones milieu de gamme, notamment en matière de gaming. Est-ce le processeur du Honor 70 ? Comme évoqué en préambule, non. Notre smartphone de test carbure au Snapdragon 778G+, une puce relativement récente que l’on a déjà aperçue sur le récent Nothing Phone (1). Notre version de test est épaulée par 8 Go de RAM et 256 Go d’espace de stockage.
Ce choix n’est pas réellement une surprise. Bien que n’étant pas le plus véloce en matière de gaming intensif, le Honor 70 a d’autres atouts, notamment en matière de traitement photo et d'équilibre énergétique. Ces deux qualités plaisent généralement aux plus jeunes, si tant est qu’ils ne soient pas des gamers assidus. Pour l’ensemble de nos activités, notamment le multitâche, le Honor 70 a toujours fait preuve de fluidité.
En matière de jeux 3D, le nouveau smartphone de Honor n’a pas non plus à rougir. Que ce soit sur Asphalt 9: Legends ou Genshin Impact, nous avons pu nous détendre sans problème durant de longues sessions de 45 minutes. Par défaut, les jeux gourmands se lancent dans la configuration la plus sommaire : graphismes en mode « Faible » et 30 images par seconde. Pour autant, ils tournent tous de manière stable, avec 98,7 % de score sur 3DMark. En poussant la jauge à 60 FPS sur Diablo Immortal, nous avons remarqué de légères saccades, en particulier lorsque notre nécromancien dirige contre les ennemis toute sa flopée de squelettes. La frange gaming de la jeunesse est prévenue, si elle souhaite jouer en 60 FPS avec les graphismes les plus élevés, le Honor 70 risque d’être un peu juste.
Interface : il est temps de quitter le cocon familial
Le Honor 70 tourne sous Android 12 avec la surcouche Magic UI 6.1. Force est de constater que malgré son émancipation de Huawei, cette interface ressemble encore beaucoup à EMUI. Nous aurions aimé commencer à apercevoir une « patte » Honor.
Quoi qu’il en soit, l’interface est de bonne facture si vous prenez le temps d’entrer un peu dans les réglages. Les gestes tactiles, notamment pour une capture d’écran partielle, sont faciles à utiliser, et la gestion du multifenêtre est intuitive grâce à la réactivité du dock latéral.
Très pratique, il est également possible d’avoir accès aux informations de notification en maintenant le doigt sur une application sans l’ouvrir. Esthétiquement, Magic UI est vraiment sobre, peut-être même un peu trop, surtout en ce qui concerne la personnalisation de son interface. À ce propos, espérons que Material You, la fonctionnalité graphique phare d’Android 12, viennent rapidement égayer tout cela.
Audio : un seul être vous manque…
Sur un modèle avoisinant les 500 euros, la partie audio est rarement mémorable. Alors pourquoi Honor se met-il en plus des bâtons dans les roues ? Comme sur le Honor 50, notre challenger du jour n’a qu’un seul haut-parleur. Ce dernier n’est pas catastrophique, mais insuffisant pour toutes les activités sans casque. Faire découvrir un trailer sur YouTube à deux amis en terrasse nécessite de pousser le volume si fort que l’on devient le centre de l’attention.
Légèrement en retrait, ce qui est logique au regard de la finesse du smartphone, les basses sont rondes, mais manquent parfois de peps. De leur côté, les médiums sont clairs et audibles à volume moyen, ce qui est un bon point pour les amateurs de podcast. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, la spatialisation fait clairement défaut. Et pour ne rien arranger, les réglages n'offrent qu'une petite balance audio.
Photo : que vaut ce fameux capteur Sony IMX800 ?
Il se sera fait attendre, celui-là. Initialement prévu pour le printemps 2021, puis pressenti pour habiller le Xiaomi 12 Ultra avant l’été, le nouveau capteur de Sony est enfin arrivé. Et c’est Honor, à travers sa série 70, qui a l’honneur de l'inaugurer. La grande particularité de ce capteur est son format inédit de 1/1,49 pouce. Ce n’est pas le plus grand, mais à l’heure actuelle, il dépasse par sa taille les capteurs les plus performants de la concurrence. Pour exemple, le Sony IMX766, qui équipe l’excellent OPPO Find X5 Pro, fait 1/1,56 pouce. Sur le papier, ce capteur se compose de photosites à 1,0 µm et montant à 2,0 µm avec la technologie de pixel-binning. Techniquement, le Sony IMX800 est donc plus performant pour capturer la lumière, ce qui augure d’excellents résultats diurnes.
La partie photo du Honor 70 se compose de la sorte :
Un capteur grand-angle Sony IMX800 de 54 Mpx de 1/1,49 pouce (f/1,9) ;
Un module ultra grand-angle de 50 Mpx avec autofocus et macro 2,5 cm (f/2,2) ;
Un capteur de profondeur de 2 Mpx ouverture (f/2,4) ;
Une caméra frontale de 32 Mpx.
Grand-angle
Nous ne l’attendions pas à un tel niveau. De jour, le Honor 70 capture des clichés d’excellente qualité. L’exposition est toujours juste, et le niveau de détails, vraiment poussé, notamment lorsque l’on zoome sur la photo. Bonne surprise, le traitement logiciel se la joue modeste, ce qui confère aux photos une colorimétrie vraiment naturelle. Après quelques jours, nous constatons rapidement le dynamisme du nouveau capteur Sony. La gestion des tons très clairs et des tons très sombres est toujours équilibrée sur les scènes complexes.
Presque parfait, ce grand-angle n’a finalement qu’un défaut, celui de sa qualité. Il est tellement à l’aise pour capter la lumière qu’il faut, pour certaines photos, bien réaliser la mise au point, sous peine de voir apparaître des halos de lumière, comme c'est le cas sur la photo ci-dessous. Bon, après, nous avons été durs avec notre smartphone de test, la scène est complexe, avec des sujets en mouvement et un demi-contre-jour. Et pourtant, le résultat est largement exploitable.
Ultra grand-angle et zoom
Bien qu’il n’arrive pas à la cheville de son compère, l’ultra grand-angle réussit dans la majorité des cas à tirer son épingle du jeu. Les bords de la photo sont moins nets, particulièrement sur la végétation. La gestion des reliefs est également moins auguste, et la colorimétrie monte d’un léger cran en matière de saturation. Au rayon des bonnes nouvelles, l’effet tunnel est relativement contenu et le vignettage n’est jamais exacerbé.
Bien qu’il soit moins à l’aise sur les photos de nature, ce capteur est en revanche excellent pour capturer un monument ou un immeuble avec extrêmement peu de recul. Encore une fois, attention à la mise au point pour gérer au mieux les différents flux de lumière.
Le Honor 50 ne propose pas de téléobjectif, mais un zoom qui permet d’aller jusqu'à x10. Avec un x2 et x5, l’image reste exploitable, mais il ne faudra pas trop avoir la tremblote. Au-delà, le résultat commence à trop perdre en netteté. Le résultat peut rester exploitable sur des scènes fixes, mais pour des sujets en mouvement, mieux vaut le laisser dans sa poche.
Photos de nuit
On l’attendait au tournant, et il ne nous a clairement pas déçus. En condition de basse luminosité, la qualité des images produites est excellente. Les détails sont présents, et le bruit numérique ne s’invite que rarement à la fête.
Dans un environnement urbain, si un éclairage est présent, il n’est pas nécessaire d'avoir recours au mode « Nuit ». En l'utilisant, la photo devient presque « artificielle », autrement dit, elle ne retranscrit pas à 100 % ce que l’on a sous les yeux. Par exemple, sur les photos suivantes, le bleu s’efface par endroit entre le grand-angle seul et le mode « Nuit ».
En intérieur, même constat, le capteur Sony se suffit à lui-même pour capturer des scènes convaincantes et détaillées. Si la lumière est présente, aucun problème pour lui. Et lorsqu'elle se fait plus discrète, le capteur possède une grosse qualité : les photos ne tirent pas vers le jaune, comme c'est souvent le cas chez la concurrence.
Le mode « Nuit » n’est pas inutile pour autant, il devient pratique lorsque des parties de la scène sont totalement dans l’obscurité, comme sur la photo ci-dessous. L'ensemble des immeubles en bas au premier plan étaient quasiment invisibles. Grâce à ce mode, ils sont désormais mieux visibles. C'est léger, mais cela suffit à rééquilibrer agréablement le tout.
Beaucoup moins à l’aise, l’ultra grand-angle s’utilise avec parcimonie. La sous-exposition est importante, et la gestion du flare, plus hasardeuse. La nuit, on remarque clairement la supériorité du grand-angle, surtout avec le mode « Nuit », comme c'est le cas ci-dessus. Malgré tout, il dépanne et se montre à l’aise en intérieur.
Portraits et selfies
Bien qu’efficace, le mode « Portrait » gère un peu trop uniformément à notre goût l’effet bokeh. Ou alors, il est difficile à appliquer. C'est tout ou rien. Dommage que nous ne puissions pas l'ajuster à notre guise, surtout après la prise.
Pour ce qui est des couleurs et des contrastes, le nouveau capteur Sony fait un excellent travail. Le détourage des sujets est globalement bon, mais il manque parfois de dextérité sur de petits détails comme des mèches de cheveux.
Concernant les selfies, RAS. Les photos sont naturelles, la luminosité est bien maîtrisée, et le niveau de détails est plus que satisfaisant. Un capteur parfait pour se montrer sous son meilleur jour.
Vidéo : une étonnante fonction « Solo-Cut »
Pour plaire aux aficionados de TikTok et de Stories en tout genre, le constructeur met ici la barre haute pour trois raisons. Tout d’abord, il est complet. Capable de filmer en 720p (16:9), 1080 p (16:9 et 21:9) en 30 et 60 FPS, et en 4K à 30 FPS, le Honor 70 bénéficie en plus d’une stabilisation électronique plutôt convaincante. Ensuite, comme sur le Honor 50, le mode « Multi-vidéo », qui permet de filmer avec les capteur avant et arrière du téléphone, ravira les plus créatifs.
Enfin, le tout nouveau mode « Solo-Cut » est un véritable argument de séduction massive pour tous les vlogueurs professionnels ou simples amateurs. Ce mode permet de créer des vidéos verticales d’un sujet sélectionné sur une vidéo plus large en paysage. L’IA du smartphone suit automatiquement la personne sélectionnée, et il est également possible de passer d’un sujet à un autre. Le Honor 70 crée à la fois deux fichiers vidéo distincts. Vraiment original, ce mode fonctionne plutôt bien dès qu’on l’a apprivoisé.
Un vrai marathonien sur l'autonomie
Avec un écran OLED aussi lumineux, nous supposions lors de notre premier prise en main que le Honor 70 manquerait d’endurance. Eh bien, nous avons totalement fait fausse route. Durant tout l’été, il s’est montré infatigable, quelles que soient nos activités. En l’utilisant modérément, autrement dit sans jeux 3D et avec peu de streaming vidéo, il ne s’éteignait qu’au bout de deux jours. En poussant le taux de rafraîchissement et en multipliant les divertissements et l’utilisation vidéo, il tient tout de même plus d’une journée et une bonne matinée.
Le choix du Snapdragon 778G+ s’avère ici totalement payant, tant la déperdition énergique est bien contenue. Dans le secteur du milieu de gamme, le Honor 70 fait clairement partie des plus endurants.
Pour la recharge, il n’est pas en reste. Grâce à son chargeur de 66 W, nous l’avons chronométré à 34 minutes pour passer de 0 à 70, % et à 50 minutes pour atteindre 90 %. Plus il se rapproche du sommet, plus il met de temps, mais ces délais restent globalement très satisfaisants.
Prix et disponibilité
Le Honor 70 est commercialisé en France au prix conseillé de 549 euros pour sa version 8/256 Go et de 599 euros pour la 8/128 Go. Il est disponible en trois coloris : Emerald Green, Midnight Black et Crystal Silver. Il entre en concurrence directe avec le realme GT Neo 3 (599 euros pour 8/256 Go) et, dans une moindre mesure, avec de nombreux modèles flirtant avec la barre des 500 euros comme le Motorola Edge 30, le Samsung Galaxy A53 ou le récent Google Pixel 6a.
Honor 70 : l'avis de Clubic
Tout comme realme, Honor n’a pas l’ambition de plaire à tout le monde sur le milieu de gamme, il vise principalement les plus jeunes. Pour y parvenir, le constructeur ne cherche donc pas la perfection, mais l’adéquation entre son offre et les attentes de ce public. Avec son excellente autonomie, son bel écran OLED et sa puissance suffisante pour se divertir, le Honor 70 vise juste. À ce titre, en se tournant vers le SoC Snapdragon 778G+, Honor fait un choix cohérent. Il privilégie l’équilibre énergétique à la puissance de feu.
Idem sur la partie photo, la polyvalence n’est pas ici une fin en soi. Le Honor 70 préfère mettre en avant le nouveau capteur Sony IMX800, monstrueux en condition de basse luminosité, et ses fonctions vidéo originales. Bien que son design soit commun et que ses parties audio et logicielle restent perfectibles, le Honor 70 est suffisamment dans l’air du temps pour devenir une nouvelle idole pour la jeunesse.
- Un grand-angle époustouflant, notamment la nuit
- Des options vidéo intéressantes
- Un bel écran incurvé OLED lumineux et réactif
- Des performances correctes pour le prix
- Une autonomie admirable
- Un design trop commun
- Une partie audio décevante
- Pas d'étanchéité
- Une partie logicielle à muscler