Annoncé il y a quelques semaines, le Razr 40 Ultra de Motorola succède au Razr 2022. Ce smartphone pliable haut de gamme reprend le très populaire design à clapet de ses prédécesseurs.
- Pliure de l'écran quasi imperceptible
- Grand affichage externe bien exploité
- Surcouche Moto réussie
- Qualité d'image (ultra-grand-angle et module principal)
- Throttling important
- Pas de téléobjectif
- Charge un peu lente
- Certification IP52 trop juste
- Prix élevé
Le constructeur met en avant son écran externe géant, une puissance de traitement impressionnante ainsi qu’une surcouche logicielle exploitant parfaitement les spécificités matérielles.
Toutes ces affirmations sont-elles vraies ? Pour le savoir, rien ne valait un bon vieux test. Nous avons donc vécu pendant un mois avec lui… et l’expérience fut instructive.
Fiche technique Motorola Razr 40 Ultra
Mémoire interne | 256 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go |
Capacité de la batterie | 3800 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 12 Mpx, 13 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 13 |
Surcouche Android | Moto |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.9 pouces |
Type d'écran | LTPO AMOLED |
Définition de l'écran | 1080 x 2640 pixels |
Taux de rafraîchissement | 165Hz |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 3.6 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Définition de l'écran | 1056 x 1066 pixels |
Taux de rafraîchissement | 144Hz |
Densité de pixels | 413 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm SM8475 Snapdragon 8+ Gen 1 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 3.19GHz |
GPU | Adreno 730 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go |
Capacité de la batterie | 3800 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 30W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 3 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 12 Mpx, 13 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 32 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30/60fps, 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 1.4 µm, 1.12 µm |
Taille des photosites objectifs frontaux | 0.7 µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.5, f/2.2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6e |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB Type-C 2.0 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur (Ouvert) | 170.8mm |
Hauteur (Plié) | 88.4mm |
Largeur (Ouvert) | 74mm |
Largeur (Plié) | 74mm |
Epaisseur (Ouvert) | 7mm |
Epaisseur (Plié) | 15.1mm |
Poids | 184.5kg |
Certification IP | 52 |
Indice de réparabilité | 6,5 / 10 |
DAS tête | 0,89 W/kg |
DAS tronc | 1,24 W/kg |
DAS membres | 2,52 W/kg |
Joli design, bonne ergonomie
L’ouverture de la boîte nous a réservée une étrange surprise puisque Motorola a cru bon d’y intégrer une « expérience olfactive ». Nous avons ainsi eu droit à une odeur à mi-chemin entre celle d’un désodorisant pour toilettes et un parfum de supermarché. Avec en prime quelques éternuements et une aération forcée de la pièce.
Heureusement, cette « expérience olfactive » se dissipe rapidement et n’imprègne pas l’appareil. Celui-ci bénéficie d’ailleurs d’une excellente qualité de fabrication et d’une jolie finition. Lorsqu’il est déplié, ce smartphone à clapet laisse apparaître un bel écran de 6,9'' aux bordures assez fines.
Avec un poids de 189 g, le Razr 40 Ultra ne lestera pas trop lourdement votre poche. Il ne l’encombrera pas tellement non plus puisqu’il mesure 88,42 × 73,95 × 15,1 mm lorsqu’il est plié.
Motorola a effectué un gros travail sur la charnière, élément principal pour cette catégorie de smartphone. Ainsi, les deux parties de l’écran sont vraiment collées l’une a l’autre lorsque l’appareil est fermé. Elle bénéficie d’un mécanisme permettant de laisser l’appareil partiellement ouvert, ce qui facilitera l’utilisation dans certaines situations (vidéoconférence, prise de selfies, etc.)
Le Razr 40 Ultra dispose d’un écran externe couvrant la majeure partie du clapet. Afin de maximiser la surface d’affichage, le constructeur a choisi de le perforer par trois fois afin d’y loger la caméra dorsale (deux objectifs + un flash). Le résultat s’avère à la fois élégant et réussi.
Pour le reste, le Razr 40 Ultra n’est guère différent d’un smartphone classique. Le lecteur d’empreintes prend place sur la touche d’alimentation, elle-même située sous la commande de volume. Le flanc gauche accueille un tiroir pour une carte SIM (la seconde ne peut être qu’une e-SIM). Enfin, le connecteur USB-C prend fort classiquement place à la base de l’appareil.
Bien conçu, compact et élégant, le Razr 40 Ultra est un produit que l’on prend plaisir à utiliser. Il trouve facilement place dans une poche de pantalon un peu serré ou dans un sac à main. On apprécie la fourniture d’une coque transparente le protégeant avec efficacité sans dénaturer son design.
On aurait aimé que Motorola puisse afficher une certification d'étanchéité plus élevée que IP52 afin qu'il puisse résister à autre chose que des gouttes de pluie.
Écrans : que du bon !
Le Razr 40 Ultra dispose de deux écrans. Le principal est construit autour d’une dalle AMOLED LPTO pliable de 6,9 ’’ de diagonale affichant 1080 × 2640 pixels (1 milliard de teintes, densité de 413 ppp). Elle bénéficie d’une fréquence de rafraîchissement maxi de 165 Hz, de la certification HDR10+ ainsi que d’une luminosité maximale de 1400 nits (en pic HDR).
Pendant le mois qu’a duré notre test, nous avons été impressionnés par la quasi-invisibilité de la pliure lorsqu’on tient le smartphone face à soi. Pour la voir, il faut vraiment regarder l’écran de biais, ce que l’on ne fait jamais puisque les reflets de la couche de protection le rendent alors illisible.
Non contente d’être discrète à l’œil, cette fameuse pliure s’avère presque imperceptible lorsqu’on passe le doigt dessus. Impressionnant.
L’écran externe embarque une dalle AMOLED LPTO de 3,6 ’’ affichant 1056 × 1066 pixels, donc quasiment carré. Motorola a conservé une certaine cohérence avec son alter ego interne puisqu’il affiche lui aussi 1 milliard de teintes tout en ayant une densité de 413 ppp ainsi qu’une certification HDR10+.
Comme il n’a pas vocation à être plié, Motorola l’a protégé avec une feuille de verre Gorilla Victus. Il bénéficie d’une fréquence de rafraîchissement maxi de 144 Hz tandis que sa luminosité maximale de 1100 nits autorise une excellente lisibilité, même en plein soleil.
Le Razr 40 Ultra est à notre connaissance le premier smartphone à clapet qui bénéficie d’un tel écran extérieur. Est-il correctement exploité par le logiciel interne ? Excellente question à laquelle nous répondrons un peu plus loin (spoiler : oui !)
Les deux écrans produisent une excellente image. Sa colorimétrie s’avère fidèle pour peu que l’on sélectionne le mode « naturel » à la place de « saturé », activé par défaut. Seul petit regret, les réglages de luminosité et de colorimétrie s’appliquent aux deux écrans : on aurait aimé pouvoir les régler séparément.
Performances : back to 2021
Le Razr 40 Ultra est construit autour d’un Snapdragon 8+ Gen 1 et de la puce graphique Adreno 730. Ils sont épaulés par 12 Go de mémoire RAM et disposent de 256 Go de stockage UFS 3.1 (non extensible). Un tel équipement laisse présager des performances honorables.
Le smartphone obtient 814 453 points au benchmark Antutu qui évalue sa puissance de traitement globale. Geekbench 6, destiné à mesurer la puissance brute du processeur central, récolte 4 475 points en multicœurs et 1808 points en fonctionnement monocœur. Enfin, 3DMark Wild Life Extreme crédite les performances du GPU de 2079 points.
Provenant d’un smartphone équipé d’un Snapdragon 8+ Gen 1, ces résutats nous semblent un peu faiblards. Ils ne sont pas mauvais — loin de là — puisqu’ils sont semblables à ce qu’on pouvait attendre d’un SoC haut de gamme de 2021 comme le Snapdragon 860.
Le principal suspect est bien entendu le throttling. Afin de ne pas faire chauffer dangereusement l’appareil, un mécanisme réduit la fréquence de fonctionnement du SoC, ce qui génère immanquablement une détérioration des performances globales.
Nous avons vérifié cette hypothèse à l’aide d’un benchmark sollicitant la totalité des ressources du SoC. Après deux minutes, la fréquence de fonctionnement descend brutalement à 75 % de sa valeur nominale. Huit minutes plus tard, elle chute définitivement à 60 %, ce qui explique les scores obtenus lors de nos tests de performance.
Afin de minimiser le throttling, les constructeurs implémentent des dispositifs de dissipation thermique. Celui du Razr 40 Ultra n’est manifestement pas très efficace. S’agit-il d’une erreur de conception ? Non, mais plutôt d’une contrainte mécanique.
Dans un smartphone non pliable, la chambre de dissipation peut prendre ses aises et — par exemple — longer le périmètre de l’appareil ou bénéficier d’une grande surface de dissipation.
Ce n’est pas le cas avec le Razr 40 Ultra (ou pour ses concurrents, d’ailleurs) puisque l’appareil est scindé en deux parties reliées par une charnière. Cela rend donc impossible la mise en place d’un mécanisme de dissipation imposant.
Même s’il n’est pas le smartphone le plus rapide du moment, le Razr 40 Ultra s’avère tout à fait capable d’exécuter les tâches qu’on lui confiera. Il pourra aussi servir pour jouer à condition d’accepter un framerate un peu réduit et/ou un niveau de détail moindre.
Un OS aux petits oignons
Le Razr 40 Ultra embarque Android 13 ainsi qu’une surcouche logicielle maison. C’est à elle qu’incombe la lourde tâche de gérer les spécificités du smartphone. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat s’avère très convaincant.
De nombreux tutoriels expliquent clairement les fonctions de l'appareil
Les applications maison disposent d’une interface qui évolue selon que l’écran est complètement ou partiellement déplié. Cela s’avère particulièrement utile si l’on souhaite l’utiliser pour réaliser des vidéos ou plus simplement participer à une visioconférence en gardant les mains libres.
Mieux encore : l’écran externe est particulièrement bien exploité puisqu’il autorise l’utilisation de la plupart des applications installées sans avoir à déplier le smartphone. Les développeurs n’ont plus vraiment besoin de concocter une version spécifique de leurs apps, pour peu qu’elles puissent fonctionner correctement sur un écran carré.
L’écran externe dispose de widgets qui lui sont propres et que l’on pourra personnaliser selon ses désirs. Des raccourcis permettent d’avoir un accès rapide aux apps traditionnelles que l’on souhaite utiliser lorsque l’appareil est replié.
La gestion des applications pouvant s'afficher sur l'écran externe s'avère très efficace.
Lors de notre test, nous n’avons rencontré aucun problème avec les apps fonctionnant depuis l’écran externe. Bien sûr, le clavier peut être exigu et les trois perforations de l’écran peuvent gêner. Mais cela ne nous a jamais empêché de répondre rapidement à un message instantané, à regarder une vidéo sur YouTube ou à consulter rapidement Maps.
L'affichage externe offre de nombreuses possibilités.
À ce jour, le Razr 40 Pro est sans doute possible le smartphone à clapet tirant le mieux parti de son écran externe.
Pour le reste, la surcouche maison fait largement le boulot. Elle cherche à combler les manques d’Android Stock et y arrive assez bien. Motorola a cherché à rendre l’utilisation de l’appareil aussi simple que possible. Force est de constater que l’objectif est atteint.
Les fonctions sont clairement présentées par des animations et des illustrations bien faites. Une flopée de tutoriels est proposée lors de la première utilisation des fonctions. Cela évite aux utilisateurs de se sentir perdus.
Saluons la présence d’apps comme Moto Secure qui simplifie l’accès aux fonctions de sécurité. Bon point aussi pour Family Space qui assure la sécurité de vos données lorsque vous prêtez le smartphone à un enfant.
Sans oublier le très réussi « Ready For » qui transforme le smartphone en ordinateur d’appoint à la manière du DeX de Samsung. Bref, une jolie réussite, même si le placement de certains paramètres ne nous semble pas très intuitif.
Finissons en précisant que Motorola garantit pour le Razr 40 Ultra un suivi logiciel portant sur trois mises à jour majeures d’Android.
Autonomie : dans la bonne moyenne
Le Razr 40 Ultra embarque une batterie LiPo d’une capacité de 3 800 mAh. Cela peut sembler peu au regard des standards actuels où l’on attend les 5 000 mAh. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’il s’agit d’un produit pliant offrant beaucoup moins d’espace qu’un smartphone classique.
Quoi qu'il en soit, il n’a pas à rougir face à la concurrence. En utilisation raisonnée (essentiellement e-mail, messagerie, streaming audio, un peu de vidéo, réalisation d’une trentaine de photos, etc.) on peut atteindre 1,5 jour avant de vider complètement la batterie. Il faudra pour cela utiliser assez souvent l’écran externe, ce qui devient rapidement un automatisme pour les messages instantanés.
Les utilisateurs intensifs atteindront une journée sans trop d’effort, le throttling intensif appliqué au SoC y étant sûrement pour beaucoup. Est-ce grave ? Pas vraiment, puisque le Razr 40 Ultra n’est pas destiné à un utilisateur passant le plus clair de son temps à jouer, à retoucher des photos ou à éditer des vidéos.
Motorola fournit un adaptateur secteur de 30 watts avec lequel on passe de 0 à 100 % en 90 minutes. On pourra aussi au besoin recourir à un chargeur par induction compatible Qi à condition de ne pas être pressé puisqu’il plafonne à une puissance de 5 watts.
Sans être absolument extraordinaire, l’autonomie du Razr 40 Ultra s’avère tout à fait convaincante compte tenu pour un smartphone pliant de cette catégorie, surtout compte tenu de la capacité de la batterie.
Elle est due à un bridage en règle des performances par abus de throttling. Cette astuce permet de présenter une fiche technique aguichante (en 2023, Snapdragon 8+ Gen 1 ça claque mieux que Snapdragon 860) tout en évitant une chauffe excessive ainsi qu'une trop grosse consommation électrique.
Photo : très bon en plein jour
La caméra dorsale du Razr 40 Ultra se compose de deux modules :
- Principal : capteur 12 Mpxl (1/2, 55'', photosites 1,4 μm) ; objectif ouvrant à f/1,5 ; stabilisation optique
- Ultra grand-angle/macro : capteur 13 Mpxl (1/3’’, photosites 1,12 μm) ; objectif ouvrant à f/2,2 ; champ de vision 108°.
La caméra frontale est faite d’un capteur 32 Mpxl (photosites 0,7 μm) et d’un objectif ouvrant à f/2,4.
Comme nous l’avions dit lors du test du Find N2 Flip d’Oppo, on ne doit pas espérer d’un smartphone à écran pliant qu’il soit le premier de la classe en matière d’image numérique. Mais, on ne s’attend pas non plus à ce qu’il soit mauvais, surtout lorsqu’on investit 1 199 euros pour l’acquérir.
Le Razr 40 Ultra ne déroge pas à la règle. En plein jour, il produit de belles photos à partir du module principal ou en ultra-grand-angle. À noter aussi la très bonne tenue des images créées en mode macro, particulièrement réussi.
Le seul zoom disponible étant numérique, il n’est guère étonnant qu’il ne soit pas extraordinaire. Il reste tout de même passable en 2 x si l’on ne recadre pas la scène.
En zoom 4 x, l’algorithme de traitement fait ce qu’il peut pour inventer les détails que le capteur ne lui a pas fournis. Sans surprise, les détails commencent alors à s’estomper, rendant l’image bien moins précise. Elle reste tout de même exploitable pour les usages courants, notamment les réseaux sociaux. Cela va en empirant jusqu’à 8 x, valeur maximale proposée par l’appareil.
Le mode portrait produit quant à lui des résultats corrects la plupart du temps, notamment pour la réalisation de selfies. Sur les sujets non humains, le flou d’arrière-plan conserve un aspect un peu artificiel et l’IA se fait parfois piéger par les scènes complexes (éléments d’arrière-plan non floutés, découpe trop abrupte du sujet principal).
Les constatations que nous avons faites précédemment restent valables lorsque la luminosité baisse ou en mode nuit. On essayera de ne pas utiliser le zoom numérique afin d’obtenir un résultat exploitable. Si cela n’est pas possible, il faudra composer avec une perte de détail supportable jusqu’en 2 x mais qui vient trop visible au-delà.
Le Razr 40 Ultra produit des images très honorables, à défaut d’être parfaites. Il satisfera les photographes du quotidien souhaitant partager leur vie sur les réseaux sociaux ou immortaliser des moments agréables. Ils apprécieront la possibilité de le poser sur une surface plane, partiellement plié, afin de réaliser des selfies et ego vidéo tout en contrôlant l’image sur le très réussi écran externe.
RAZR 40 Ultra de Motorola : l'avis de Clubic
À n'en pas douter, le Razr 40 Ultra de Motorola est un smartphone pliable réussi sous bien des aspects. La pliure de l'écran principal est quasiment imperceptible et son alter ego externe s'avère très pratique. Tous deux produisent une excellente image, lisible en plein soleil.
Nous avons aussi apprécié la qualité de la partie logicielle, manifestement conçue pour ne pas angoisser les utilisateurs peu portés sur la technique. La partie photographique s'avère réussie tant que l'on se cantonne au grand-angle et à l'ultra-grand-angle, l'absence de zoom optique se faisant rapidement ressentir.
Petit regret en revanche au niveau de la vitesse de charge que nous jugeons un peu trop lente au regard des standards actuels. On aurait aussi apprécié l'utilisation d'un SoC moins puissant — donc moins cher — qui ne soit pas bridé par un throttling excessif comme c'est ici le cas pour le Snapdragon 8+ Gen 1. Mais, la fiche technique aurait été moins vendeuse…
Même s'il est séduisant, le Razr 40 Ultra est à notre avis trop cher (1 199 €) : on réfléchira à deux fois avant d'investir une telle somme dans un produit réussi, mais un peu trop fashion pour un vrai geek.
- Pliure de l'écran quasi imperceptible
- Grand affichage externe bien exploité
- Surcouche Moto réussie
- Qualité d'image (ultra-grand-angle et module principal)
- Throttling important
- Pas de téléobjectif
- Charge un peu lente
- Certification IP52 trop juste
- Prix élevé