Test Nothing Phone (2) : un smartphone Premium vraiment révolutionnaire ?

Un an après le Nothing Phone (1), un smartphone milieu de gamme convaincant, la marque londonienne revient avec le Phone (2), un modèle Premium au design familier et aux fonctionnalités toujours plus étonnantes. De quoi rivaliser avec les meilleurs smartphones Android de l'année ?

Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur.

Présenté officiellement mardi 11 juillet, le Nothing Phone (2) n'est pas une nouvelle itération du premier modèle de la marque londonienne, commercialisé l'année dernière. Il s'agit d'un smartphone à la philosophie similaire, mais à la fiche technique nettement plus solide, bref, un téléphone haut de gamme. Et, il est temps de vous révéler ce que nous pensons du Phone (2), point par point, après plusieurs semaines passées en sa compagnie.

Nothing Phone (2) : la fiche technique

Résolument Premium, le Nothing Phone (2) embarque une puce Snapdragon 8+ Gen 1, gage d'une grande puissance et d'une excellente efficacité énergétique. Quant à la fonctionnalité phare de la marque, l'interface Glyph, elle marque un retour remarqué grâce à de nouvelles utilisations ingénieuses proposées par le smartphone.

Dans la boîte du Nothing Phone (2)

L'emballage du Nothing Phone (2) est très similaire à celui du Phone (1) dans sa forme, mais pour son smartphone haut de gamme, la marque londonienne a introduit un écrin dans le carton à découper. Soit dit en passant, c'est un bel objet, facile à conserver, mais aussi certainement plus protecteur pour le smartphone.

Dans sa boîte, le Nothing Phone (2) est accompagné d'un câble de recharge USB Type-C vers USB Type C, d'une (belle) clé d'éjection pour ouvrir la trappe double nano-SIM et d'un livret d'informations avec la carte de garantie. Le chargeur 45 W n'est donc pas inclus, il faudra, au besoin, en acquérir un auprès du constructeur ou d'un revendeur, au tarif public conseillé de 35 euros.

Design : l'interface Glyph se bonifie

Au déballage du smartphone, aucune surprise : le Nothing Phone (2) ne se pare que de matériaux nobles : sa face avant comme son dos sont recouverts par du Corning Gorilla Glass 5 et son châssis se compose exclusivement d'aluminium 100 % recyclé. Une formule que l'on trouvait déjà sur le Nothing Phone (1), on n'en attendait donc pas moins sur ce modèle Premium.

Toutefois, la marque londonienne a été plus loin pour concevoir ce modèle encore plus écologiquement que le précédent. Ainsi, 80 % des pièces en plastiques qui composent le Nothing Phone (2) sont fabriquées à partir de matériaux recyclés et biosourcés. De plus, 90 % de l'acier est recyclé et, encore mieux, 100 % de l'étain et du cuivre utilisés sont recyclés.

Si les différences ne sautent pas aux yeux, le Nothing Phone (2) adopte tout de même quelques changements par rapport au modèle milieu de gamme du constructeur. En effet, son dos en verre est légèrement bombé et son châssis en aluminium est affiné. Si la prise en main est des plus agréables, on note néanmoins que le smartphone a tendance à glisser dans la main, attention, donc.

Un peu plus grand, plus large, plus épais et plus lourd que le Phone (1), le nouveau smartphone de Nothing conserve toutefois la philosophie de l'écran, chère à Carl Pei. À savoir, des bordures parfaitement symétriques aux quatre côtés de la dalle OLED. C'était un point de développement important pour la marque londonienne : ne pas adopter un gros menton, détail que Nothing juge disgracieux.

Le châssis du Nothing Phone (2) est inchangé par rapport à celui du Phone (1). Ainsi, on retrouve le bouton de mise sous tension de l'appareil sur la tranche droite, à l'opposé des boutons de réglage du volume situés sur la tranche gauche. Le Nothing Phone (2) ne propose pas de lecteur d'empreintes digitales sur le bouton d'allumage, mais sous l'écran.

La tranche supérieure présente un micro ainsi qu'une fine grille entre la dalle et le châssis, dans laquelle est logé l'un des deux haut-parleurs stéréo du smartphone, le second étant situé sur la tranche inférieure, aux côtés du port USB-C et de la trappe double nano-SIM. Le Nothing Phone (2) ne propose pas de prise jack pour brancher un casque ou des écouteurs filaires, il faut donc passer par un adaptateur USB-C ou un périphérique Bluetooth.

Le dos du Nothing Phone (2), tout en transparence, est un vaste sujet. On y trouve un couple d'appareils photo alignés verticalement dans le coin supérieur gauche. Le troisième micro et le flash dual-LED sont placés discrètement à côtés des capteurs. Et bien sûr, impossible de louper l'interface Glyph, introduite avec le premier smartphone de la marque londonienne, qui tapisse la face arrière du smartphone.

Composée de 33 zones adressables individuellement, elle permet d'avertir silencieusement l'utilisateur lorsqu'il reçoit des appels, des messages ou encore des notifications d'applications. Nothing propose un total de 40 sonneries d'appel et sons de notifications (dont 20 nouvelles tonalités) accompagnés d'une cinématique visuelle unique affichée via l'interface Glyph.

Nous reviendrons plus tard sur les fonctionnalités particulières proposées par l'interface Glyph. Terminons cette partie en précisant que le Nothing Phone (2) est certifié IP54, c'est-à-dire qu'il est protégé contre les projections de liquide et l'infiltration de la poussière, et qu'il est commercialisé en deux coloris, blanc ou gris foncé.

Écran lumineux et dynamique, jusqu'à 120 Hz

Le Nothing Phone (2) intègre une dalle OLED flexible de 6,7 pouces à la définition Full HD+ (2 412 x 1 080 pixels, 394 ppi). Il est compatible avec la technologie vidéo HDR10+ qui lui permet d'atteindre une luminosité maximale de 1 600 nits (contre 1 000 nits lorsque le mode HDR est désactivé).

En somme, on n'éprouve aucune difficulté à lire l'écran, même en extérieur, voire en plein soleil. Comme pour le premier du nom, on regrette néanmoins la présence d'un important reflet qui peut occasionner une gêne. On note également des bordures assez conséquentes, mais leur symétrie parfaite les rend rapidement invisibles à l'œil.

Pour prolonger autant que faire se peut l'autonomie, le smartphone dispose d'un écran dynamique : sa fréquence s'ajuste automatiquement de 1 à 120 Hz, selon le contenu en cours de lecture. Et, pour terminer sur la fiche technique, il est protégé par une couche de Corning Gorilla Glass 5, à l'instar de l'arrière de l'appareil.

Interface : tout pour réduire le temps d'écran

Propulsé par Android 13 et Nothing OS 2.0, le Phone (2) propose une interface sobre, axée sur l'essentiel, pour permettre à son utilisateur de réduire son temps d'écran, et ainsi bénéficier de plus de temps pour lui. Le crédo de la marque : « des informations clés, en un éclair ».

Poursuivant ses travaux pour se démarquer visuellement d'autres interfaces Android, la marque londonienne valide ses efforts avec Nothing OS 2.0, conçu pour permettre des interactions plus volontaires et réfléchies avec son Phone (2). La personnalisation est un élément central.

Le smartphone propose d'afficher les icônes de façon monochrome afin « de mettre en sourdine la nature distrayante des logis d'applications colorés et de marque » ; et c'est effectivement assez efficace. Toutefois, ce sont bien évidemment les widgets proposés par défaut sur l'écran d'accueil qui attirent le plus le regard. Pratiques et agréables à l'œil, ils incluent des vues défilables et des animations pour proposer plusieurs niveaux d'information.

Néanmoins, la superstar du Nothing Phone (2) est évidemment l'interface Glyph. On retrouve l'excellente fonctionnalité « Activer Glyph mobile retourné, Silence à la demande » qui passe automatiquement le smartphone en mode silencieux lorsqu'il est posé à plat sur l'écran. Les notifications sont alors exclusivement assurées par l'interface Glyph.

D'ailleurs, on retrouve avec plaisir la fonctionnalité « Horaire du coucher » qui désactive l'interface Glyph aux horaires spécifiés pour ne pas perturber le sommeil, parce que ça brille très fort ! De même, on apprécie lde retrouver la personnalisation des notifications Glyph par application et par contact, pour savoir d'un regard qui cherche à nous joindre.

Parmi les nouveautés, on peut citer l'utilisation des lumières comme compte à rebours, un outil très pratique ! L'interface Glyph peut ainsi devenir un minuteur visuel, un indicateur de niveau de batterie, un contrôleur de volume, mais aussi servir de suivi pour les services de livraison ou de transport, lorsqu'une telle application est installée.

Des performances au top !

Avec son ambition de proposer un smartphone haut de gamme sans faire exploser la facture pour les utilisateurs, Nothing s'est tourné vers l'excellent SoC Snapdragon 8+ Gen 1. Il est couplé à 8 ou 12 Go de mémoire vive, et 128, 256 ou 512 Go d'espace de stockage. Pour information, notre test s'est déroulé sur une configuration 12/256 Go.

Les résultats de nos différents tests démontrent la très grande puissance de la puce de Qualcomm qui propulse le smartphone. Déjà éprouvé à de nombreuses reprises sur différents smartphones passés entre nos mains, on ne va pas particulièrement s'attarder dessus.

On est toutefois particulièrement surpris par le score du modèle au test de stabilité de 3D Mark. En effet, celui-ci révèle une vraie souffrance face à la chauffe de l'appareil. Cependant, ce test ne représente absolument pas le comportement réel du smartphone face à une utilisation gourmande et prolongée : la puce était bridée pendant le test.

Ainsi, après plusieurs heures passées sur Diablo Immortals ou encore Genshin Impact, réparties en sessions d'au moins 30 minutes, nous n'avons jamais constaté de chauffe de l'appareil ou de baisse de performances, le Mode Jeu était activé automatiquement, permettant d'exploiter toute la puissance du chipset de Qualcomm.

Au quotidien, dans la navigation dans et entre les applications, le smartphone se montre parfaitement réactif et fluide.

Audio : LA déception du Phone (2)

Dernièrement, les smartphones haut de gamme proposent une expérience sonore de plus en plus satisfaisante, avec un duo de haut-parleurs stéréo équilibré. Malheureusement, bien qu'il se place dans la catégorie Premium, le Nothing Phone (2) ne bénéficie pas d'améliorations sur ce point par rapport au Phone (1) ; c'est très dommage.

Ces haut-parleurs, parlons-en : ils introduisent le défaut majeur des smartphones plus abordables, à savoir un volume sonore bien plus puissant en provenance de la grille inférieure accompagné d'un faible écho issu de la grille supérieure. Ce n'est certainement pas rédhibitoire pour la plupart des utilisateurs, mais on espérait mieux.

Globalement, le son délivré est distinct et plutôt agréable à l'oreille, à condition de ne pas dépasser les 75 % de niveau de volume. En effet, au-delà, le son devient assez brouillon, seules les voix restent clairement audibles. La seconde grosse déception est l'absence de réglages fins pour adapter l'audio et obtenir un rendu optimal.

Bref, Nothing n'a pas communiqué sur la partie audio du Phone (2) car c'est un non-sujet pour la marque londonienne qui a concentré ses efforts sur d'autres points.

Photographie : un photophone sérieux

Tout comme le premier modèle du constructeur, le Nothing Phone (2) n'embarque que deux capteurs dorsaux, ainsi qu'un appareil photo à l'avant pour les selfies. Ce dernier a été repositionné au centre de la partie supérieure de l'écran, pour plus de praticité et de symétrie.

Le capteur principal Sony IMX890 de 50 mégapixels (1/1.56" ; ƒ/1.88 ; pixels 1 μm) est doté d'un stabilisateur d'image OIS et EIS. Le module ultra-grand-angle Samsung JN1 de 50 mégapixels (1/2.76" ; ƒ/2.20) dispose, quant à lui, d'un champ de vision de 114° et d'un stabilisateur d'image EIS. Enfin, le capteur frontal Sony IMX615 offre une définition de 32 mégapixels (1/2.74" ; ƒ/2.45).

Pour la partie photo, l'interface Glyph apporte également sa pierre à l'édifice. En effet, ses lumières permettent d'éclairer plus subtilement son sujet, dans des conditions de luminosité insuffisante, plutôt qu'en passant par le flash dual-LED positionné à droite des capteurs dorsaux.

Grand-angle

Le capteur Sony IMX890 de 50 mégapixels qui sert de module principal au Nothing Phone (2) est une merveille à utiliser au quotidien, que ce soit pour prendre des photos ou tourner des vidéos, comme nous le verrons plus loin.

Quelle que soit la situation, de jour comme de nuit (et notamment grâce à la puissance du SoC Snapdragon 8+ Gen 1 qui alimente les algorithmes de traitement d'image), le Phone (2) délivre des clichés détaillés et vifs. Les couleurs sont subtilement relevées pour ajouter un petit quelque chose en plus aux images capturées, ce qui ne nous déplaît pas.

En situation de contre-jour, il parvient à se débrouiller assez bien pour produire une photographie nette, sans perte de détails, mais surtout, sans halo lumineux qui viendrait parasiter l'image.

Le Sony IMX890 est un excellent module, que nous avons déjà largement apprécié sur d'autres modèles de smartphones haut de gamme. Sa réputation n'est plus à faire, et nous pouvons confirmer que, sur le Phone (2), il est tout autant un plaisir à utiliser au quotidien pour immortaliser les petits et les grands événements de la vie.

Zoom numérique

Le Nothing Phone (2) se destine au grand public. C'est pourquoi il ne propose que deux capteurs : un grand-angle et un ultra-grand-angle qui peut aussi servir de module macro. Donc, pas de téléobjectif. Ainsi, pour les agrandissements, il faut passer par le zoom numérique basé sur la grande résolution du Sony IMX890, dont nous venons de parler.

Oui, les 50 mégapixels du capteur permettent effectivement de rogner dans l'image de manière efficace. Néanmoins, nous ne recommandons pas d'aller au-delà du zoom 2x, proposé par défaut dans l'interface, car le résultat est globalement mal dégrossi et ne fait pas honneur au sujet photographié.

Ultra-grand-angle

C'est un point sur lequel le constructeur a beaucoup insisté : Nothing ne veut pas participer à la guerre des chiffres. En effet, comme le répète régulièrement Carl Pei, les ingénieurs de la marque londonienne préfèrent proposer moins de capteurs, mais de meilleure qualité.

C'est pourquoi le module principal est accompagné d'un capteur ultra-grand-angle de 50 mégapixels, doté d'une stabilisation EIS et d'un champ de vision de 114 degrés. Sans surprise, les clichés délivrés sont vraiment très agréables à l'œil.

Là encore, les couleurs sont légèrement saturées et le contraste retravaillé par les algorithmes de traitement de l'image, mais l'ensemble reste naturel. On note tout de même, et c'est le cas avec la quasi-totalité des capteurs ultra-grand-angle du marché, une déformation aux angles de l'image. Le centre, quant à lui, est parfaitement net et détaillé.

Macro

Les photographies de près sont assurées par le capteur ultra-grand-angle, qui fait également office de module macro. Très honnêtement, c'est un mode que nous n'apprécions pas vraiment : il faut être très proche du sujet (moins de quatre centimètres) et donc assez peu pratique. On préfère largement réaliser un agrandissement de l'image.

Le résultat est tout à fait satisfaisant : le focus sur le sujet est bon et le détourage avec le flou progressif est excellent. D'autant qu'avec le vent, ce n'était pas gagné ! Et bien sûr, le traitement des couleurs est impeccable : un régal pour la rétine.

Photos de nuit

L'application photo du Nothing Phone (2) ne propose pas de mode Nuit à sélectionner manuellement : le smartphone applique automatiquement ces réglages lorsqu'il est dans des conditions de faible luminosité. Un petit croissant de lune apparaît à l'écran et indique qu'il faut maintenir la pose deux secondes pour optimiser le résultat obtenu.

L'application photo du Nothing Phone (2) ne propose pas de mode Nuit à sélectionner manuellement : le smartphone applique automatiquement ces réglages lorsqu'il est dans des conditions de faible luminosité. Un petit croissant de lune apparaît à l'écran et indique qu'il faut maintenir la pose deux secondes pour optimiser le résultat obtenu.

Les photos de nuit sont bien plus naturelles : le smartphone concentre ses efforts sur les zones lumineuses, sans toucher aux fortes zones d'ombre, pour nous, le résultat est extrêmement satisfaisant. On apprécie d'autant plus la quasi-absence de bruit numérique ou de flou qui parasitent souvent les clichés nocturnes.

Portraits et selfies

Nous n'avons eu de cesse de vanter les mérites du capteur grand-angle du Phone (2), alors vous vous doutez qu'en passant par le mode Portrait, la qualité sera au rendez-vous. Nous n'allons pas reparler de la colorimétrie ou des contrastes, excellents, mais plutôt des options de ce mode particulier.

Première nouvelle qui pourrait vous faire plaisir : il existe une option de mise en beauté, mais elle est désactivée par défaut. La philosophie est différente de celle que l'on croise d'habitude et on ne va pas s'en plaindre ! Le découpage du sujet est excellent, notamment au niveau des cheveux. Nos amis à poils ne sont d'ailleurs pas en reste.

Les selfies sont assurés par le capteur frontal de 32 mégapixels, qui propose également un détourage remarquable du sujet. Les couleurs sont vives et le résultat est dynamique. Bref, c'est très satisfaisant.

Vidéo

Le capteur principal Sony IMX890 du Phone (2) permet de filmer en 4K à 60 images par seconde. Il permet ainsi de capturer une scène pleine de détails de manière contemplative, mais aussi de filmer tout en étant en mouvement, grâce à la stabilisation OIS et EIS.

Le capteur ultra-grand-angle permet également de filmer en 4K à 60 images par seconde, même lorsqu'on est en mouvement grâce à sa stabilisation EIS.

Quant au module frontal, il filme au maximum en 1080p à 60 images par seconde, ce qui est idéal pour une visioconférence.

Bonne autonomie et recharge rapide

Pour alimenter son bel écran et sa puce surpuissante, le Nothing Phone (2) est équipé d'une batterie de 4 700 mAh. Nous avons eu la chance d'utiliser le smartphone pendant environ deux semaines, alors nous pouvons confirmer ici qu'il dispose d'une excellente autonomie, il tient facilement la journée entière, voire deux jours selon l'intensité d'utilisation. Et, la recharge rapide de la batterie n'a pas gâché notre plaisir !

Pour vous donner un résultat très objectif concernant l'autonomie du Nothing Phone (2), nous l'avons passé au test de l'application PC Mark qui simule un usage du smartphone jusqu'à ce que la batterie tombe à 20 %. Il est à noter que, pour ce benchmark, nous avons réglé l'écran en luminosité maximale (1 000 nits, avec le mode HDR désactivé). Il aura fallu très exactement 11 heures pour que le niveau de batterie passe de 100 % à 20 %.

Concernant la recharge, le smartphone est compatible avec la charge filaire 45 W, mais la marque londonienne ne fournit pas de bloc de chargement avec le smartphone. Avec un chargeur adapté, l'appareil a récupéré 70 % de batterie en 30 minutes, et la charge complète a nécessité une petite heure. Rapide, mais pas trop pour préserver la durée de vie de la batterie.

Pour information, le Nothing Phone (2) est également compatible avec la charge sans-fil 15 W, et propose la charge inversée 5 W.

Prix et disponibilité

Présenté officiellement le 11 juillet, le Nothing Phone (2) veut être une alternative sérieuse aux derniers iPhone dont les prix sont, d'après la marque londonienne, trop prohibitifs. Le smartphone est disponible dès aujourd'hui en deux coloris, blanc ou gris foncé, et en trois configurations :

• 8 Go / 128 Go au prix public conseillé de 679 euros ;
• 12 Go / 256 Go au prix public conseillé de 729 euros ;
• 12 Go / 512 Go au prix public conseillé de 849 euros.

Nothing Phone (2) : l'avis de Clubic