SpaceX : un atterrissage à succès pour le Falcon 9 sur la côte californienne

Grégoire Huvelin
Publié le 08 octobre 2018 à 19h36
Falcon 9 reuse 7

Après avoir mis sur orbite le satellite argentin Saocom 1A, le lanceur Falcon 9 de SpaceX a parfaitement ré-atterri sur ses pieds à proximité de sa zone de lancement, en Californie. Un progrès de taille pour les équipes d'Elon Musk.

Après une semaine ternie par le report des tests de la capsule Dragonfly en janvier 2019, la compagnie privée américaine spécialisée dans les domaines de l'astronautique et du vol spatial, SpaceX, peut retrouver le sourire : son lanceur Falcon 9 a parfaitement rempli sa mission menée pour la Comisión Nacional de Actividades Espaciales (CONAE), l'agence spatiale argentine. L'objectif : mettre en orbite basse le satellite Saocom 1A.

Revivez le décollage de Falcon 9

C'est de la base aérienne militaire de Vanderberg, située en Californie, que le Falcon 9 a décollé, le dimanche 7 octobre à 19h21, heure locale, apprend-on dans le communiqué de presse mis en ligne par l'entreprise. Diffusé en direct sur internet, l'envol du lanceur s'est effectué sans encombre. Douze minutes après le décollage, le satellite Saocom 1A s'est détaché de l'engin pour se mettre en orbite autour de la Terre. Un succès.


Mais surtout, cette mission somme toute banale de nos jours revêtait des enjeux plus qu'important pour SpaceX : récupérer le premier étage du lanceur dans une zone située à proximité du spot de lancement. Si la firme dirigée par Elon Musk est déjà parvenue à faire ré-atterrir l'un de ses lanceurs, jamais ce dernier n'est véritablement « revenu sur ses pas ». Dans l'idée, Falcon 9 a décollé d'un point A, pour se poser sur ce même point A.

SpaceX, des projets en masse

La Saocom 1A sonne donc un petit succès de taille pour les équipes de la société californienne, dont les projets au cours des prochaines années s'annoncent nombreux.

Du premier vol habité SpaceX prévu en juin 2019 à un voyage autour de la Lune en passant par du covoiturage spatial, Elon Musk ne manque pas d'idées et d'ambition.
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Fulmlmetal

Arrêtez avec le Dragonfly, ce terme n’existe pas, c’est Dragon Crew.

Pour ce retour sur le lieu de départ, c’est déja ce qui est fait au Cap Canaveral depuis longtemps. Certes au Cap la base de retour est à 8km au lieu de 500m en Californie mais ça ne change rien, c’est un décalage microscopique par rapport à la trajectoire du lanceur.

TheFelin

entre 8k et 500m tu appel ça un décalage microscopique! J’espère que le Dragon auras une bien meilleur précision lors de l’accostage sur la station!

Fulmlmetal

oui c’est rien comparé à sa vitesse (environ 8000km/h) et altitude de séparation (environ 80km). Revenir à 8km ou 500m du point de départ c’est rien, juste un léger ajustement des Grid lors de la descente.

Quand à la procédure d’amarrage (et pas accostage) ça n’a rien à voir. Je ne comprend meme pas le parallèle.

La Falcon atterrir avec une précision presque métrique, donc ils peuvent le faire atterrir où ils veulent dans les environs du pas de tir sans que ça n’ait d’incidence sur la consommation.

La navette spatiale aussi revenait sur la piste situé au Cap Kennedy, à quelques km du pas de tir. Et si on avait rapproché la piste du pas de tir cela n’aurait pas été un exploit, juste un ajustement de la trajectoire de vol.

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