Dans le cadre de la mission Arabsat-6A, l'entreprise aérospatiale d'Elon Musk, SpaceX, a mis en orbite un nouveau satellite de télécommunications. Mais surtout, ses équipes sont parvenues à récupérer les trois propulseurs prévus à cet effet. Une prouesse technologique.
SpaceX entre un peu plus dans l'histoire de l'aérospatiale. L'entreprise fondée et dirigée par Elon Musk à lancé une toute nouvelle mission baptisée Arabsat-6A, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 avril, et dont l'objectif consistait à mettre en orbite un satellite de télécommunications. Ce dernier fournira alors des services de télévision, radio, internet et communications mobiles au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe. Un projet scientifique somme toute classique au premier abord.
A chaque propulseur sa zone d'atterrissage
Mais le réel intérêt de cette mission va bien au-delà du déploiement d'Arabsat-6A autour de la planète Terre. La firme d'outre-Atlantique a en effet récupéré les trois propulseurs dont le lanceur lourd Falcon Heavy avait besoin pour décoller. Pour ce faire, deux zones d'atterrissage situées à la Cape Canaveral Air Force Station (Floride), à proximité de la base de lancement NASA's Kennedy Space Center, ont accueilli les propulseurs latéraux.Falcon Heavy's side boosters land on Landing Zones 1 and 2 pic.twitter.com/nJCCaVHOeo
— SpaceX (@SpaceX) 12 avril 2019