SpaceX entre dans l'histoire : mission réussie pour l'atterrissage de ses trois propulseurs

Grégoire Huvelin
Publié le 12 avril 2019 à 11h09
SpaceX

Dans le cadre de la mission Arabsat-6A, l'entreprise aérospatiale d'Elon Musk, SpaceX, a mis en orbite un nouveau satellite de télécommunications. Mais surtout, ses équipes sont parvenues à récupérer les trois propulseurs prévus à cet effet. Une prouesse technologique.

SpaceX entre un peu plus dans l'histoire de l'aérospatiale. L'entreprise fondée et dirigée par Elon Musk à lancé une toute nouvelle mission baptisée Arabsat-6A, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 avril, et dont l'objectif consistait à mettre en orbite un satellite de télécommunications. Ce dernier fournira alors des services de télévision, radio, internet et communications mobiles au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe. Un projet scientifique somme toute classique au premier abord.

A chaque propulseur sa zone d'atterrissage

Mais le réel intérêt de cette mission va bien au-delà du déploiement d'Arabsat-6A autour de la planète Terre. La firme d'outre-Atlantique a en effet récupéré les trois propulseurs dont le lanceur lourd Falcon Heavy avait besoin pour décoller. Pour ce faire, deux zones d'atterrissage situées à la Cape Canaveral Air Force Station (Floride), à proximité de la base de lancement NASA's Kennedy Space Center, ont accueilli les propulseurs latéraux.


Le booster central a quant à lui profité de la plateforme « Of Course I Still Love You », stationnée dans l'océan Atlantique, pour revenir parmi nous, comme le détaillait un communiqué de presse officiel publié par le groupe. Au départ prévue dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 avril, la mission avait cependant été retardée de 24 heures, la faute à des vents atmosphériques violents.

Un spectacle à revivre en vidéo

Pour admirer ce nouvel exploit technologique, SpaceX a mis en ligne le replay du streaming live déployé pour l'occasion, sans oublier de tweeter les moments forts de ce rendez-vous scientifique historique : du décollage à la mise en orbite du satellite trente-cinq minutes après le début du vol en passant par l'atterrissage des boosters, cette mission est à revivre dans son intégralité.

Grégoire Huvelin
Par Grégoire Huvelin

Amoureux des mots, couvreur poker à mes heures perdues et inlassablement animé par les nouvelles technologies qui façonneront notre avenir.

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Commentaires (10)
molotofmezcal

Toujours plus impressionnant SpaceX,
courage Arianespace, tu en auras besoin :o.

chabgyver

Dans 10 ans, Ariane espace aura disparu, ou alors, il va falloir qu’ils se réveillent vraiment.

Sergentpitt

Pas bizarre qu’il y ait justement une coupure de signal pile au moment de “l’atterrissage” sur mer ?!

julla0

Si carrément, la terre est plate et l’homme n’est jamais allé sur la lune!

Niverolle

C’est gentil de vous inquiéter pour elle, mais elle rafle toujours le marché des gros satellites géostationnaires (sa spécialité).

Niverolle

Donc pour lancer un satellite de 6T, la nouvelle mode est de griller 1 kT de jus de dinosaure ! Drôle de façon de renter dans l’histoire…

Elrix

Désolé pour les aveugles de ton genre mais Falcon Heavy peut largement mieux faire qu’Ariane tout en récupérant la majeure partie de la fusée.

Fallait qu’Ariane se reveille plus tôt et ne prenne pas de haut Spacex

molotofmezcal

Je ne suis visiblement pas le seul à m’inquiéter. . certes son carnet de commande est bien rempli, mais à quel prix (enfin , à quelle marges…).
Quand Elon munsk s’est lancé dans l’aventure SpaceX , Arianespace n’y croyais pas, impossible qu’un gars venu de nulle part (en tout cas pas du domaine spatial) puisse arriver à quelque chose en partant de rien et en si peu de temps. Puis ils se sont dit la même chose concernant les éléments réutilisables… (puis il va leur rester l’argument du dumping et de la surfacturation)

Vu l’efficacité de SpaceX (et la lenteur d’arianespace) , ce n’est sans doute qu’une question de temps avant qu’elle rivalise sur le domaine de prédilection d’Arianespace.

Ce qu’il faut se dire, c’est que le paysage a considérablement changé cette dernière décennie et je ne suis pas sur qu’arianespace soit armée pour faire face à la nouvelle donne.
Et je ne parle pas du nouvel activisme de l’administration Trump, qui risque naturellement d’être très favorables a SpaceX et aux autres entreprises privées US.

Franchement, en 2002 tu osais t’imaginer que SpaceX en serait là en 2019 ?

molotofmezcal

Il va ( légitimement d’ailleurs) te répondre que la réutilisation de certains modules n’est pas rentable . . mais pendant combien de temps. . ?
Rien que l’idée de faire atterrir paraissait inconcevable et impossible techniquement par les européens il y a seulement quelques années.

Et même s’il s’avérait que ce n’est pas rentable, cela m’étonnerait que cela empêche la course en avant de spaceX , ils sont autrement plus flexible et efficace qu’Arianespace. Ca ne leur prendra pas 10/15 ans pour changer de cap comme c’est le cas chez les européens

A mon avis le plus gros problème d’arianegroup , c’est que c’est beaucoup trop complexe à tous les niveaux pour être réellement efficace.

rexxie

Ça le fait à chaque fois, à cause des intenses vibrations des jets des 9 réacteurs qui font capoter les instruments sur la barge. On a vu quelques fois des images prises d’hélicos mais à de grandes distances.

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