L'année 2020 devrait être un véritable tournant pour SpaceX. Chaque mois, trois lancements seront prévus, et ce sur l'ensemble de l'année. Les satellites Starlink constituent la majorité des lancements planifiés.
En mai 2017, SpaceX présentait son incroyable projet Starlink. L'objectif était de mettre en réseau plus de 12 000 satellites, tous sur orbite, et de fournir un accès Internet au monde entier.
Le projet Starlink largement plébiscité
La Présidente de SpaceX, Gwynne Shotwell, a annoncé jusqu'à 38 décollages pour l'année 2020. Sur cet ensemble, 23 seront dédiés au projet Starlink. Ainsi, dès la semaine prochaine, à la date du 3 janvier 2020, pas moins de 60 nouveaux satellites seront déployés dans l'espace.Ils rejoindront donc les 120 qui orbitent d'ores et déjà autour de notre planète. Le rythme accélérera progressivement, jusqu'à atteindre 120 satellites propulsés mensuellement dans l'espace.
Récemment, SpaceX a obtenu l'autorisation de la Federal Communications Commission (FCC) pour déployer ses satellites sur 72 anneaux autour de la Terre. Initialement, la firme d'Elon Musk devait se limiter à 24. Cette décision préfigure la dynamisation du déploiement massif qui s'effectuera au cours de l'année à venir.
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Le programme Starlink, encore loin de son objectif
Comme nous vous le rappelions ci-dessus, l'objectif est de mettre en réseau plus de 12 000 satellites en orbite. Mais la firme a déclaré vouloir en envoyer... 42 000 ! Il faudra donc encore plusieurs années avant d'y arriver. Actuellement, l'entreprise souhaite commencer, dès 2020, à couvrir l'ensemble des États américains du Sud. La région étant souvent sujette à des aléas climatiques, notamment des cyclones, l'entreprise y voit une opportunité afin de démontrer toute l'efficacité de son service d'accès à Internet.Le projet, qui vise à offrir au monde entier une couverture large, même pour des zones extrêmement reculées et inaccessibles à des réseaux terrestres, est également l'objet de nombreuses critiques. Risque d'interférences, risque de collisions, pollution spatiale, les détracteurs n'ont finalement pas eu gain de cause.
Pour certains astronomes amateurs, les satellites Starlink de SpaceX sont un peu trop visibles
Pour l'année à venir, au-delà du programme Starlink, SpaceX doit parallèlement gérer des missions pour le compte de l'U.S. Air Force, ou encore civiles. Ravitaillement de la Station Spatiale internationale, mise en orbite de satellites militaires... Pour arriver à tripler son lancement de fusées, la réutilisation du premier étage des lanceurs de SpaceX sera la clé.
Source : Spaceflightnow