iPad Mini : la tablette d'Apple en 7,9 pouces

Julien Jay
Publié le 12 novembre 2012 à 16h26
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Quelques semaines après sa présentation en grande pompe par Tim Cook, le très attendu iPad Mini démarre sa carrière commerciale. Et alors que les iPad se succèdent et se ressemblent parfois, l'iPad Mini se démarque d'emblée avec son format plus compact.

Les observateurs de la marque à la pomme se souviennent bien sûr que son fondateur, Steve Jobs, déclarait il n'y a pas si longtemps qu'il n'y avait pas d'autre bon format pour une tablette que les 10 pouces du premier iPad. Et pourtant ! Voilà qu'Apple nous propose sa première « petite tablette », au format 7,9 pouces, censée rivaliser avec les Nexus 7 et autres tablettes Android compactes d'un format de 7 pouces.

Présenté comme un iPad « de long en large » par la communication d'Apple, cet iPad Mini a-t'il tout d'un grand ?

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Design

Non content d'être plus compact que l'iPad, l'iPad Mini inaugure un tout nouveau design dans l'esprit assez proche de celui des récents iPhone 5 et iPod Touch 5e génération. Il est du reste décliné selon deux coloris : noir ardoise ou blanc argenté. Le corps de l'appareil est fait d'une coque unibody aluminium et si sa finesse impressionne, à peine 7,2mm d'épaisseur, on note le même travail de l'aluminium sur le chanfrein de l'écran qu'avec l'iPhone 5. Ceux-ci sont biseautés et polis pour un rendu à effet miroir. Les amateurs de chiffres retiendront que l'iPad Mini est 23% plus fin et 53% plus léger qu'un iPad conventionnel.

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Léger donc, seulement 304 grammes sur notre balance, et pouvant être tenu d'une seule (grande) main, l'iPad Mini confère pourtant un évident sentiment de robustesse. L'écran 7,9 pouces occupe ici la majorité de l'espace disponible, les bordures étant de part et d'autre de l'écran extrêmement fines. Du reste comme l'iPad Mini est appelé à être tenu d'une main avec le pouce reposant sur l'écran il est bon de préciser qu'Apple a pris en compte ce détail pour que votre pouce ne lance pas par erreur des applications sur l'écran d'accueil d'iOS 6.0.

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Comme son grand frère, l'iPad Mini dispose de boutons de réglage du volume sur la tranche, d'un bouton de verrouillage programmable, d'un bouton de mise en route sur le sommet, et de l'inévitable bouton central situé sous l'écran. Les haut-parleurs se signalent par deux séries distinctes d'ouvertures perforées à la base de l'iPad Mini, dans le même esprit que sur l'iPhone 5 et, pour la première fois sur un iPad, ils délivrent un son stéréo. Un connecteur mini-jack se trouve bien entendu sur le sommet de la tablette.

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A gauche l'iPad de troisième génération, à droite l'iPad Mini


Un écran 7,9 pouces

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Avant de nous attarder sur les caractéristiques techniques de cet iPad Mini, revenons sur l'écran. D'une diagonale de 7,9 pouces, celui-ci adopte une résolution de 1024x768 pixels. Alors forcément après avoir vanté les mérites de l'écran Retina sur l'iPad de troisième génération, les critiques retiendront que l'iPad Mini n'a pas d'écran Retina. C'est vrai et à l'avenir c'est sûrement une marge de progrès pour cette tablette. En attendant, il ne faut pas perdre de vue deux choses : la résolution de 1024x768 pixels est identique à celle des iPad et iPad 2. De fait, l'intégralité des applications iPad développées à ce jour opère nativement sur l'iPad Mini sans nécessiter de mise à jour spécifique. Mine de rien, on profite donc d'une logithèque de 275 000 titres... L'autre point, et non des moindres, c'est que là où les 1024x768 pixels d'un iPad étaient justes, avec un pitch évident, la réduction de la diagonale de l'écran à résolution constante atténue de fait ce défaut. Il n'en demeure pas moins que la densité de pixels par pouce est de 163ppi pour cet iPad Mini contre 216ppi pour la récente Kindle Fire HD ou la Nexus 7 et ça se voit.

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A gauche, l'iPad Mini et sa résolution 1024x768, à droite l'iPad de troisième génération avec son écran Retina de 2048x1536 pixels


Mentionnons deux autres points ennuyeux : le premier concerne la lecture de vidéos. Ici l'iPad Mini n'est pas capable d'afficher dans leur pleine résolution des films HD en 720p... c'est une limitation en partie compensée par la technologie de diffusion adaptative d'iTunes pour les films en streaming. Reste que pour les films en provenance d'autres sources cela peut être regrettable. Autre écueil : bien que l'iPad Mini dispose d'un écran non Retina, les applications que vous téléchargerez disposeront pour la plupart de graphismes Retina et l'on sait l'effet que cela a sur l'espace de stockage, les applications Retina ayant tendance à prendre leurs aises.

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Affichage de la même page web : iPad troisième génération, iPad Mini et Kindle Fire HD


Les caractéristiques techniques

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Pour animer son iPad Mini, Apple retient un processeur double-cœur A5, le même que sur l'iPhone 4S et l'iPad 2. De fait l'iPad Mini est moins bien loti sur le papier que l'iPad de troisième génération ou le tout nouveau iPad Retina, celui-ci disposant d'un processeur A6X, évolution de l'A6 de l'iPhone 5. Apple propose, seulement, 512 Mo de mémoire vive avec son processeur alors que l'appareil embarque naturellement les interfaces radio habituelles : Bluetooth et Wi-Fi. Celui-ci évolue sensiblement puisqu'Apple propose un circuit Wi-Fi opérant à 150 Mbps, contre 75 Mbps pour l'iPad de troisième génération par exemple.

Qui plus est, la marque à la pomme décline l'iPad Mini en version cellulaire avec un modèle français qui contrairement à celui vendu sur le sol américain ne prend pas en charge la 4G. Mais faute de réseau vraiment déployé dans l'Hexagone...

Et de retrouver sur cet iPad Mini la nouvelle connectique Lightning qui remplace le vénérable connecteur dock 30 broches. En ce qui concerne la batterie, Apple évoque officiellement une autonomie de 10 heures alors que l'adaptateur secteur livré avec la tablette est identique à celui des iPhone. Il s'agit d'un modèle 5 Watts contrairement aux iPad qui bénéficient d'un modèle 10 ou 12 Watts. Le temps de recharge semble en souffrir : il nous a paru si long que l'on a fini par attraper un chargeur d'iPad « standard » lors de notre test.

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Photo en 5 mégapixels

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Pour la partie appareil photo, Apple retient un capteur 5 mégapixels rétroexposé. La même résolution que celle proposée par l'iPhone 4 mais probablement pas la même génération de capteur tant les résultats diffèrent : peut-être est celui du dernier iPod Touch ? Ou alors ce sont les algorithmes de traitement d'image qui ont changé. En effet, si la gestion du bruit numérique reste à peu près identique (un tantinet plus propre), la balance des blancs (en lumières naturelles), la dynamique et la colorimétrie se sont nettement améliorées. Les photos semblent plus naturelles (les couleurs étant moins saturées) et les transitions entre zones sombres et lumineuses affichent davantage de nuances. Cependant, le rendu pêchu de l'iPhone 4 pourra être préféré à la restitution plus douce de l'iPad mini pour des images prêtes à l'emploi, qu'on partage juste après la prise de vue.

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Notre scène de test, à gauche sous éclairage artificiel (40 ISO) et à droite par faible lumière naturelle (160 ISO)


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Extrait 1 à 100 % : iPad mini à 40 ISO et 160 ISO, puis iPhone 4 à 160 ISO


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Extrait 2 à 100 % : iPad mini à 40 ISO et 160 ISO, puis iPhone 4 à 160 ISO


L'objectif de 3,3 mm ouvre à f:2,4 (contre 3,9 mm et f:2,8 sur iPhone 4) : le cadrage est donc à peine plus large que sur iPhone 4, mais surtout à conditions lumineuses équivalentes, l'iPad mini accèdera à des temps de pose plus courts (1/25 s contre 1/17 s à 160 ISO dans notre exemple de la scène non éclairée). À l'usage, il est toujours possible de verrouiller la zone de mesure d'exposition ce qui malheureusement verrouille également la zone de mise au point. En revanche, la HDR et le flash ont disparu : il ne reste dans les options que la grille de composition. Et on ne parle même pas de la panoramique introduite sur iOS 6 pour les iPhone 5 et 4S... Bref, le capteur photo est assez bon pour une tablette mais l'application photo a été simplifiée à l'extrême.

Côté vidéo, rien à signaler de particulier. L'iPad mini filme en 1080p à 30 im/s, avec un débit d'encodage de 17,2 Mbps environ en Mpeg4 AVC. Les résultats sont bons mais on regrette qu'Apple ne propose toujours pas de mise au point continue pour les images animées, comme le font d'autres concurrents. Là, il faut toucher l'écran pour inviter l'iPad mini à recalculer sa mise au point.



À noter enfin, que l'iPad Mini embarque une caméra FaceTime HD, autrement dit une caméra frontale HD en 720p. Rappelons que le nouvel iPad, autrement dit l'iPad de troisième génération, se contente d'une caméra Facetime non HD.

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La caméra FaceTime HD


L'iPad Mini à l'usage

Nous le disions l'iPad Mini est léger, très léger. Du coup, le tenir à une seule main est tout à fait envisageable contrairement à son grand frère, à condition toutefois d'avoir de grandes mains. La coque unibody de cet iPad si elle inspire confiance en terme de robustesse est ici tellement fine que tenir l'iPad Mini a une seule main est parfois périlleux. Le métal a tendance à glisser alors que les rebords de l'iPad, fins et usinés, n'assurent pas forcément la meilleure prise en main. Si tenir l'appareil nu à une main et à la verticale est parfois acrobatique, l'ajout de la SmartCover iPad Mini parvient à remédier à ses problèmes en ajoutant de l'épaisseur alors que le revêtement de la protection glisse nettement moins que la coque de l'iPad Mini. Et puisque nous en sommes à des considérations sur le design de l'appareil, sa plus petite taille rend son utilisation en mode photo un poil moins ridicule qu'avec une tablette pleine taille de 10 pouces comme son grand frère.

Côté environnement logiciel, nous ne reviendrons pas sur iOS 6.0, ayant déjà traité de ce système dans nos colonnes. Si l'écran d'accueil d'iOS est toujours aussi daté, et mériterait franchement le même niveau de personnalisation qu'offre Microsoft avec Modern UI, l'écosystème est lui des plus convaincants. On retrouve donc sur cet iPad Mini une très très large sélection d'applications tablette de l'incontournable Angry Birds en passant par l'application maison GarageBand ou l'excellent Studio de feu Pinnacle, pour ne citer que quelques titres. Comme déjà évoqué, toutes les applications iPad sont compatibles avec cet iPad Mini, un bon point. Pas besoin donc de mise à jour... Attention toutefois : de par la taille réduite de l'écran avec certaines applications certains éléments bien précis d'interface peuvent devenir très petits à manipuler ce qui parfois est quelque peu délicat. C'est notamment le cas de la zone rechercher de l'application « App Store » : difficile par exemple de déplacer le curseur dans cette zone en maintenant son doigt appuyé et en voyant ce que l'on fait tant l'espace est réduit (on retrouve le même problème avec l'application iTunes d'ailleurs).

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L'App Store et sa zone de recherche : pas toujours pratique à utiliser sur iPad Mini


Véloce, la tablette offre une expérience utilisateur similaire à ce à quoi nous sommes habitués sur iPad. Siri est bien présent sur cet iPad Mini alors qu'Apple nous prive toujours d'applications basiques pourtant utiles comme la calculatrice ou la météo. Il est vrai qu'iOS 6.0 vient tout juste de s'enrichir de l'application horloge pour iPad : ne les brusquons pas. Au quotidien avec cet iPad Mini, on s'aperçoit que les transitions et autres effets d'animation de l'interface sont fluides alors que Safari donne toute satisfaction pour ce qui concerne l'affichage et le rendu des pages Web. Naturellement, cela s'entend sans prise en charge de la technologie Flash d'Adobe.

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Le clavier virtuel donne ici toute satisfaction même si ses touches paraissent effectivement moins nettes que ce à quoi nous sommes habitués sur les écrans Retina. La possibilité de scinder le clavier en deux prend un peu plus de sens sur cet iPad Mini, chaque zone de frappe tombant aisément sous chacun de vos pouces. Reste un sentiment étrange... une bizarrerie de cet iPad Mini que l'on ressent en utilisant le clavier, tout simplement. L'écran de l'iPad Mini est mou. Il n'offre pas la même résistance que celui d'un iPad ou un d'un iPhone et s'enfonce très légèrement à la frappe, particulièrement sur la partie centrale de l'écran.

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Clavier détachable : pratique sur l'iPad Mini


Qui dit écosystème Apple dit également limitations que l'on ne connaît que trop : pas de port USB embarqué, synchronisation obligatoire par iTunes (ou via iCloud il est vrai), lecteur de carte SD optionnel, nouvelle connectique propriétaire Lightning incompatible avec le parc d'accessoires avec connecteur dock 30 broches, ou encore pas de connecteur HDMI en standard (un accessoire est disponible mais pas encore en stock au format Lighting). Sans oublier le nécessaire passage par une étape de reconversion pour ne serait-ce que lire des MKV.Nous avons naturellement cherché à mesurer les performances de l'iPad Mini face à la concurrence. Pour ce faire, nous utilisons des benchmarks identiques sur chaque plate-forme en rappelant bien sûr que l'OS étant différent d'une tablette à l'autre, ces mesures ont avant tout un caractère indicatif. Niveau tablettes, nous retenons l'iPad Mini, l'iPad de troisième génération mais aussi l'iPad 2 puisque les caractéristiques de celui-ci sont identiques à la nouvelle tablette d'Apple.Nous faisons également figurer le Kindle Fire HD d'Amazon lorsque nous avons pu télécharger les applications de bench sur l'Amazon App Shop, ainsi que la Transformer Prime TF700 d'Asus, la Nexus 7 du couple Asus / Google et la Galaxy Note 10.1 de Samsung.

SunSpider

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Le plus petit est le meilleur avec SunSpider ! La Galaxy Note 10.1 de Samsung est en tête alors que l'iPad Mini est légèrement en retrait face à l'iPad 2. L'iPad de troisième génération est le plus rapide côté Apple. Face au Nexus 7, l'iPad MIni se montre plus véloce tandis que l'écart avec la Kindle Fire HD est encore plus marqué.

Linpack - Simple coeur

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Linpack évalue la puissance des divers SoC en mesurant le nombre d'opérations à virgule flottante qu'ils peuvent exécuter à la seconde. Ici les iPad sont les plus véloces et tandis que l'iPad Mini égale l'iPad de troisième génération, l'iPad 2 se montre le plus rapide. Et face à une Nexus 7, l'écart de performance est assez flagrant.

Linpack - Multithread

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Retour sur Linpack qui s'attarde cette fois sur les performances de nos tablettes en exécutant plusieurs threads simultanément. Les iPad sont à nouveau en tête, l'écart avec Android étant marqué. À défaut d'en tirer des conclusions, la différence de plate-forme ayant ses limites, on note tout de même que l'iPad 2 reste plus véloce que l'iPad Mini. À noter que la Kindle Fire de Linpack ne peut exécuter ce test, elle n'est donc pas présente.

GLBench - Egypt - Offscreen

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Nous nous intéressons cette fois aux performances graphiques. Ici l'iPad de troisième génération est largement en tête alors que le Galaxy Note 10.1 termine second. Les performances iPad 2 et iPad Mini sont similaires. Elle restent supérieures au Nexus 7. GL Benchmark n'est pas présent sur le store d'Amazon et nous n'avons donc pas pu exécuter le test sur Kindle FIre HD.

Autonomie en vidéo

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Du côté de l'autonomie, les résultats sont ici exprimés en minutes avec notre vidéo de référence lue sur toutes les plate-formes dans des conditions identiques : luminosité et son à 50%, Wi-Fi activé, Bluetooth éteint. Le Kindle Fire HD d'Amazon explose les scores ! Quant à l'iPad Mini il tient plus de 12 heures. C'est bien, c'est même mieux que les derniers iPad et supérieur du reste au Nexus 7.

Conclusion

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Que l'iPad Mini soit le fruit d'une démarche réfléchie d'Apple quant aux usages de sa tablette vedette et de leur devenir ou qu'il réponde à une demande du marché et une pression de la concurrence... difficile à dire. Une chose est certaine, Apple est de plus en plus attaqué sur le marché des tablettes, et Android commence à sérieusement gagner du terrain. La firme de Cupertino se devait de réagir d'autant que la multiplication de formats compacts, on pense bien sûr à la Nexus 7 ou à la Kindle Fire HD, ont de quoi intéresser des acheteurs en quête de formats plus légers qu'une tablette 10 pouces ou d'un prix plus attractif.

À nos yeux, l'iPad Mini est une véritable alternative aux tablettes 10 pouces dont les dimensions et le poids freinent parfois certains usages. C'est particulièrement vrai par exemple pour la lecture de livres électroniques. Pouvant être tenu d'une seule main, l'iPad Mini est dorénavant parfaitement crédible dans le rôle de liseuse électronique. Qui plus est alors qu'une tablette comme l'iPad peut être encombrante lorsque vous voyagez particulièrement dans les airs, l'iPad Mini a ici aussi une carte à jouer. Mais naturellement l'iPad Mini ne se réduit pas à ces seuls usages. Et si l'absence d'écran Retina se remarque et peut faire grincer quelques dents, d'autant plus face aux Nexus 7 et Kindle Fire HD qui sont pourvus d'un écran HD, elle a pour corollaire que l'ensemble des apps iPad tourne nativement sur cette nouvelle déclinaison. Un argument pour Apple face à Android au prix il est vrai d'un plus grand contrôle de l'écosystème que ce soit par le biais d'iTunes ou des restrictions sur la connectique notamment.

En matière de design et de finition il n'y a bien sûr pas grand-chose à dire puisqu'Apple démontre une fois de plus l'étendue de son savoir faire. Et face à une Nexus 7 de Google, l'iPad Mini est plus léger... peut être trop d'ailleurs ! Signalons qu'Apple propose de nouveaux accessoires pour l'iPad Mini en déclinant une version Mini de sa SmartCover en plusieurs coloris.

Reste le prix. Annoncé à 339 euros en version Wi-Fi 16 Go, l'iPad Mini s'affiche à un tarif plus élevé qu'une tablette Android 7 pouces. Plus onéreux, c'est indubitable, mais aussi franchement tentant au vu des différents points évoqués tout au long de cet article, de la finition au catalogue applicatif, en passant par les appareils photos embarqués, l'iPad Mini a de sérieux atouts, si l'on fait notamment abstraction de son écran non Retina.

Apple iPad Mini

8

Les plus

  • Finition impeccable
  • APN de qualité
  • Autonomie

Les moins

  • Ecran mou / non Retina
  • Absence de sortie/connectique en standard
  • Prix élevé

Finition9

Ergonomie8

Web8

Multimédia8

Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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