La différence est notable entre le supercalculateur chinois et la concurrence, la deuxième marche revenant au Titan-Cray XK7 (17,59 petaflops) américain puis au Sequoia-Blue Gene/Q d'IBM. De son côté, le Japon place son K Computer de Fujitsu en 4ème position. Enfin, l'Europe (Allemagne) arrive 7ème et 9ème avec le Juqueen et le SuperMuc dotés d'éléments IBM. Quant à la France, le Pangea dédié à Total se place en 11ème position (le Curie thin nodes en 15ème position).
Ce n'est pas la première fois que la Chine prend la tête du classement de puissance des supercalculateurs. En novembre 2010, son « grand-frère » Tianhe-1 avait mis l'Empire du Milieu aux premiers plans. Celui-ci dégageait à l'époque 2,5 petaflops. La Chine réitère donc et dépasse les Etats-Unis.
Outre l'intérêt majeur pour la Recherche (nécessitant une importante puissance de calcul), ce classement revêt également un enjeu stratégique puisque chaque puissance cherche ainsi à montrer de quelles ressources elle dispose en matière de calcul. Cela lui permet ainsi d'afficher son dynamisme technologique. D'ailleurs les Etats-Unis dominent toujours ce classement en volume proposant 252 systèmes sur les 500 classés. Quant à la part de l'Europe, elle augmente (112) mais reste inférieure à la part de l'Asie (119 systèmes classés).