Le lithium est utilisé actuellement dans les batteries d'appareils électroniques tels que les tablettes, les ordinateurs portables, sans oublier les véhicules électriques. Mais les ressources de lithium sont très localisées sur Terre, contrairement au sodium, mille fois plus abondant et laissant percevoir une baisse de coût important.
Le fonctionnement de ce nouveau prototype, dont la mise au point par des chercheurs du CNRS et du CEA est annoncée dans un communiqué, s'inspire de celui des batteries lithium-ion. Des ions sodium transitent d'une électrode à l'autre dans un milieu liquide, au fil des cycles de charge et de décharge.
Le prototype est d'un même format que celui des batteries lithium-ion aujourd'hui commercialisées (un cylindre de 1,8 cm de diamètre sur 6,5 cm de hauteur). Et ce, pour faciliter le passage d'une batterie à l'autre, notamment pour la fabrication. La quantité d'électricité que l'on peut y stocker atteint 90Wh/kg, un chiffre comparable à celui des batteries lithium-ion à leur début, précise le CNRS. Et 2 000 cycles de charge et de décharge devraient être possibles sans perte de performance.
Cette batterie est capable à la fois de se charger très rapidement et de restituer son énergie très vite, selon le communiqué. Le prototype étant finalisé, la prochaine étape est d'optimiser et de fiabiliser les procédés en vue d'un futur déploiement industriel.
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