Pour renforcer la défense et la sécurité autour de la Maison-Blanche, les services secrets américains vont faire appel à la reconnaissance faciale.
La reconnaissance faciale est de plus en plus utilisée par les services d'ordre de différents pays du monde.
Un pilote qui pourrait se répandre ?
Aux États-Unis, après les aéroports, les services secrets ont commencé à tester un pilote de reconnaissance faciale au complexe de la Maison-Blanche, comme nous en informe Engadget.Le système mis en place par l'USSS (United States Secret Service) doit être en mesure de vérifier l'identité d'un individu avant de faire intervenir les forces de l'ordre. Des employés de la White House ont accepté de se porter volontaires pour les premiers tests.
Des tests qui créent la polémique
Durant les tests, débutés en novembre et qui pourront durer jusqu'au 30 août prochain, la technologie sera utilisée dans et autour de la Maison-Blanche occupée par Donald Trump, mais aussi dans les parcs et les rues environnants. Le programme ne conservera les images collectées que s'il existe une correspondance entre l'individu et les données des services secrets. L'USSS s'engage à ne pas partager ses informations avec d'autres agences, et précise que le but premier est uniquement de repérer des « sujets d'intérêt » connus, porteurs d'une menace potentielle pour la sécurité de l'État américain.Logiquement, l'Union américaine des libertés civiles (ACLU) a fait part de ses préoccupations concernant ce projet et ces tests. Car outre le risque de faux positifs lors des contrôles, l'ACLU se demande qui allaient être les fameux « sujets d'intérêt. » L'Union de défense des libertés individuelles craint que des personnes soient prises pour cibles uniquement en raison de leur religion ou de leur appartenance ethnique.
Les services secrets n'ont rien dit sur la manière dont les tests seront menés jusqu'à l'été 2019 ni si le dispositif pourrait être étendu à l'avenir.