US : les services secrets vont tester la reconnaissance faciale près de la Maison-Blanche

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 05 décembre 2018 à 20h50
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Pour renforcer la défense et la sécurité autour de la Maison-Blanche, les services secrets américains vont faire appel à la reconnaissance faciale.

La reconnaissance faciale est de plus en plus utilisée par les services d'ordre de différents pays du monde.

Un pilote qui pourrait se répandre ?

Aux États-Unis, après les aéroports, les services secrets ont commencé à tester un pilote de reconnaissance faciale au complexe de la Maison-Blanche, comme nous en informe Engadget.

Le système mis en place par l'USSS (United States Secret Service) doit être en mesure de vérifier l'identité d'un individu avant de faire intervenir les forces de l'ordre. Des employés de la White House ont accepté de se porter volontaires pour les premiers tests.

Des tests qui créent la polémique

Durant les tests, débutés en novembre et qui pourront durer jusqu'au 30 août prochain, la technologie sera utilisée dans et autour de la Maison-Blanche occupée par Donald Trump, mais aussi dans les parcs et les rues environnants. Le programme ne conservera les images collectées que s'il existe une correspondance entre l'individu et les données des services secrets. L'USSS s'engage à ne pas partager ses informations avec d'autres agences, et précise que le but premier est uniquement de repérer des « sujets d'intérêt » connus, porteurs d'une menace potentielle pour la sécurité de l'État américain.

Logiquement, l'Union américaine des libertés civiles (ACLU) a fait part de ses préoccupations concernant ce projet et ces tests. Car outre le risque de faux positifs lors des contrôles, l'ACLU se demande qui allaient être les fameux « sujets d'intérêt. » L'Union de défense des libertés individuelles craint que des personnes soient prises pour cibles uniquement en raison de leur religion ou de leur appartenance ethnique.

Les services secrets n'ont rien dit sur la manière dont les tests seront menés jusqu'à l'été 2019 ni si le dispositif pourrait être étendu à l'avenir.

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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mcbenny

Pour reconnaître quelqu’un, il faut le connaître, donc cela signifie que le système ne peut que reconnaître quelqu’un qu’il a déjà en mémoire, dont il a déjà des images précises. Qui est dans ce cas ? Les employés fédéraux peut-être, d’anciens détenus ?
Et cela signifie surtout que les environs vont être truffés de caméras, qu’ils vont mémoriser tous ceux qui passent à proximité, puis les identifier petit à petit quand les individus en questions se présenteront quelque part et qu’on pourra lier leur image à une identité.
Big brother à petits pas.

obyoneone

à grand pas !

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