Après une version 2011 marquée par les conséquences du drame de Fukushima, le salon Ceatec renoue avec un optimisme de façade pour le coup d'envoi de son édition 2012. De façade seulement, car l'industrie japonaise de l'électronique et de l'informatique grand public traverse actuellement des heures difficiles, marquée par le ralentissement global de l'économie et l'affaiblissement de ses principaux acteurs.
Les Sharp, Sony, Panasonic et autres Fujitsu ont toutefois répondu présent à l'appel du Ceatec qui, de plus en plus, cherche à s'ouvrir à l'international, qu'il s'agisse d'acheteurs venus du monde entier, de partenaires industriels potentiels ou de médias, toujours plus nombreux à venir parcourir les travées du Makuhari Messe de Chiba, à une trentaine de minutes en train de la gare de Tokyo.
Placée cette année sous le signe de l'innovation intelligente, l'édition 2012 du Ceatec accueille 624 exposants, principalement issus de l'archipel, répartis au gré de quelque 2 300 stands.
Contrairement à l'IFA de Berlin, où les constructeurs viennent présenter les produits qui prendront place dans les linéaires à court terme, le Ceatec est généralement l'occasion de se projeter plus avant dans l'avenir, avec la démonstration de prototypes et de technologies dont les débouchés commerciaux ne sont encore qu'une hypothèse. Bien que d'une envergure inférieure à celle de l'IFA ou de l'incontournable CES de Las Vegas, il revêt donc un charme tout particulier pour les amateurs de nouvelles technologies.
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