Apple tente à nouveau sa chance dans l'univers des enceintes connectées avec un nouveau modèle très similaire au précédent, et toujours pensé avant tout pour les amateurs de musique. Un retour gagnant ?
- Design passe-partout pour la maison
- Ajustement automatique en fonction de la position de l'enceinte
- Des basses généreuses et un bon équilibre général
- Excellente spatialisation pour les contenus Dolby Atmos
- Contrôle domotique avec Siri...
- Capteur de température intégré
- Des aigus en deçà, notamment sur les sources sonores les plus limitées
- Pensé uniquement pour les utilisateurs Apple
- Des bugs logiciels assez frustrants
- Deux haut-parleurs en moins, pour un prix qui grimpe
- ...et rien d'autre ou presque
- Du Wi-Fi 4, en 2023...
Tiens, revoilà le HomePod. On avait laissé l'enceinte en mars 2021, alors qu'Apple annonçait discrètement la fin de la commercialisation de son « gros » modèle, remplacé par le HomePod mini. Le constructeur misait donc sur un produit moins cher, avec un prix de 99 euros (109 euros désormais, maudite inflation) et plus à même de concurrencer les Amazon Echo et autres Google Nest Audio sur le marché des enceintes intelligentes.
Mercredi 18 janvier 2023, Apple créé la surprise en relançant pourtant le HomePod, dans une seconde génération qui de loin ressemble presque trait pour trait au précédent modèle et proposé à un prix un peu plus bas qu'auparavant de 299 dollars, mais pas chez nous avec un tarif de 349 euros (maudite conversion euros / dollars).
Un tel revirement est assez unique dans l'histoire d'Apple, qui n'a pas pour habitude de faire dans le sentiment lorsqu'elle décide d'arrêter un produit (les fans de la gamme iPod en savent quelque chose). Pourquoi donc ce retour en grâce soudain ? Apple n'a évidemment pas donné de raison officielle, et nous n'avons d'autre choix que de spéculer.
Il est possible que la marque ait finalement décidé de redonner sa chance au produit, après de bonnes ventes du HomePod mini et en se rendant compte qu'il y avait un public pour une enceinte plus exigeante. Peut-être aussi était-il inconcevable pour son image de marque de vanter à tue-tête les mérites des morceaux Dolby Atmos et Lossless d'Apple Music, mais de ne proposer aucun produit pour en profiter chez soi. Apple aurait enfin, selon les dires du podcasteur John Gruber, arrêté le premier HomePod en catastrophe, la faute à des problèmes de fiabilité du produit. La vérité peut se trouver un peu au milieu de toutes ces raisons.
Revoilà le HomePod donc, et nous étions curieux de tester cette nouvelle enceinte, ainsi que de voir, et surtout d'entendre, les nouveautés qui y ont été apportées. C'est désormais chose faite.
Test réalisé sur deux exemplaires prêtés par le constructeur
Design : une conception repensée pour une enceinte identique
Malgré ses deux années d’absence, Apple n’a pas jugé bon de revoir l’aspect extérieur de son HomePod. Il conserve sa forme cylindrique, et fait toujours preuve d’autant de sobriété. Aucun bouton n’est présent et seul le câble d’alimentation, détachable sur cette nouvelle version, vient perturber le design tout en minimalisme de l’appareil.
Les dimensions ne bougent pas ou presque. Le HomePod (2ᵉ génération) perd 0,4 mm pour 16,8 cm de hauteur, conserve son diamètre de 14,2 cm et prend 200 g avec un poids de 2,3 kg.
Le système audio est protégé par une maille textile. Deux versions sont proposées à la vente par Apple, en blanc et en noir (ou Minuit dans le jargon de la marque) pour une meilleure intégration dans son logement et sa décoration d’intérieur.
Sur le dessus, on retrouve l’écran tactile, qui est un peu plus grand que sur la précédente génération. Cela ne se voit pas au premier coup d’œil, mais les bordures d’écran ont été rabotées pour augmenter la surface d’affichage. Cet écran s’illumine lorsque l’on fait appel à l’assistant vocal Siri, et comprend également les commandes de volume. On aurait pu espérer qu’Apple fasse un peu plus usage de cette dalle, pour afficher, par exemple, le titre en cours de lecture ou quelques informations pratiques, mais ce dernier n’a d’autre utilité que d’indiquer l’état d’activité de l’appareil. Dommage.
À l’intérieur, les changements sont plus francs, même si la conception du produit reste pour l’essentiel identique à la première version. Le HomePod comprend en haut un woofer avec un débattement d’environ 2 cm qui assure la diffusion des basses. En bas, cinq haut-parleurs sont quant à eux chargés des hautes fréquences. Ils étaient sept sur la précédente enceinte, mais Apple assure un son de qualité supérieur, malgré cette petite économie réalisée sur la conception de ce nouveau produit.
Il en est de même pour les micros, qui passent de cinq à quatre. Ces derniers permettent bien entendu d’assurer la reconnaissance vocale de l’utilisateur lors d’un appel à Siri, mais aussi et surtout de réaliser un ajustement du son automatiquement en fonction de l’emplacement de l’enceinte dans la maison.
Le HomePod troque l’antique processeur A8 pour le SiP S7, celui-là même que l’on retrouvait il y a un an tout juste dans les Apple Watch Séries 7. Il intègre également une puce Wi-Fi 802.11n (Wi-FI 4), ce qui constitue là encore une régression par rapport au modèle de 2018, qui était lui Wi-Fi 5.
Appairage et installation : réservé aux utilisateurs Apple
Commençons par évacuer l’un des problèmes principaux du HomePod : l’enceinte d’Apple est pensée exclusivement pour les utilisateurs d’iPhone ou d’iPad. Si votre cœur balance pour l’écosystème Android, vous êtes prié par la marque d’aller voir ailleurs, car il vous sera tout simplement impossible d’appairer l’appareil autrement qu’en passant par un produit mobile estampillé d’une Pomme et équipé de la toute dernière version d’iOS, numérotée 16.3.
Maintenant que le postulat est posé, passons à la phase d’installation dans la maison. Comme à son habitude, Apple maitrise son expérience utilisateur à la perfection. Il suffit de brancher l’enceinte sur le courant de la maison pour entendre le premier son produit par l’appareil.
Pour la configurer, il suffit ensuite d’approcher son appareil mobile puis de cliquer sur le bouton qui apparaît à l’écran pour démarrer la procédure. Pour lier les deux appareils, iOS 16 vous demandera de placer la caméra de votre iPhone ou de votre iPad au-dessus de l’écran.
© Mathieu Grumiaux pour Clubic
Une fois la connexion réalisée, plusieurs panneaux d’information viendront vous demander les autorisations nécessaires pour partager l’appareil avec d’autres membres de la famille préalablement enregistrés dans votre partage familial. Le HomePod pourra ainsi reconnaître leur voix et lire leurs messages reçus, ou envoyer les rappels et évènements prononcés sur les bons comptes iCloud.
Le code Wi-Fi ainsi que les accès à Apple Music, si vous êtes abonnés et cela est vivement conseillé si vous pensez à acheter un HomePod, sont eux transférés automatiquement. Siri fonctionne néanmoins avec quelques services tiers comme Amazon Music ou Deezer. Manque à l'appel Spotify, qui refuse pour le moment d'utiliser les outils de développement d'Apple, sur fond d'accusation de pratiques anti-concurrentielles. Vous pouvez tout de même passer par AirPlay mais la qualité de l'expérience utilisateur n'est pas la même.
Qualité sonore : un rendu (très) démonstratif qui fait sensation
Après cette longue présentation, il est grand temps d'attaquer le cœur du sujet, à savoir la partie audio et la restitution sonore proposée par cette seconde génération du HomePod.
Une enceinte efficace en mono
Nous avons, pour commencer, placé notre appareil près d'un mur et diffusé quelques titres provenant d'Apple Music, dans leurs versions AAC à 256 kbit/s (le format par défaut proposé par le service de streaming) et sans le Dolby Atmos.
Dès les premières secondes, on sent immédiatement l'algorithme travailler pour adapter la restitution en fonction de la pièce. Les voix sont ainsi mieux mises en avant alors que les différents instruments prennent place à l'arrière, utilisant le mur comme support pour les amplifier.
Les basses sont puissantes sur ce petit appareil, et c'était d'ailleurs déjà le cas sur le précédent modèle. Avec un débit limité, la qualité produite est loin d'être déshonorante et flattera les esgourdes d'un large public grâce à une dynamique très démonstrative. Les utilisateurs les plus exigeants, quant à eux, seront moins convaincus par des basses qui prennent un peu trop de place et étouffent les voix.
Nous n'avons pas entendu de saturation ou de distorsion, et pour cause. Le HomePod semble travailler à plein volume pour réduire au maximum ces effets, quitte à se limiter pour ne pas dégrader la qualité sonore.
Apple Music propose depuis un an et demi une grande variété de morceau en lossless et le HomePod semble tout désigné pour diffuser ces contenus. C'est en tout cas notre sentiment en activant l'option dans les réglages. Malgré une limitation à des titres en 24 bits / 48 kHz, le HomePod sonne bien plus juste, avec des aigus plus précis et des graves bien plus équilibrés. Le HomePod a toujours du coffre, c'est certain, mais ne surcompense pas pour en mettre plein la vue. Définitivement, l'enceinte est conçue avant tout pour les fichiers haute résolution et l'on vous encourage, si vous le souhaitez, à franchir le cap pour en tirer le meilleur parti.
Parlons maintenant du Dolby Atmos. Apple indique avoir travaillé ce nouvel HomePod avec l'audio spatial en tête pour offrir à l'auditeur une expérience plus immersive et enveloppante. On ne demandait qu'à être convaincu, et c'est le cas ici. Le HomePod gère parfaitement aigus, graves et médiums, et propose une spatilalisation impeccable et surprenante, avec les instruments parfaitement détachés de la voix, qui reste bien au centre.
La spatialisation ne fonctionne jamais mieux que si l'enceinte est placée au dos d'un mur. L'effet nous a paru un peu moins convaincant lorsque l'enceinte est « à l'air libre », et ne peut utiliser les parois pour réfléchir les différents sons.
Notons pour finir un défaut constaté sur notre HomePod de test. Le résultat sonore, durant les premiers jours de notre essai, était bien plus décevant jusqu'à ce que l'enceinte « craque » d'un bruit sourd, sans aucune autre explication. Le traitement du signal a probablement dû être modifié en conséquence, et l'appareil nous a enfin livré ce qu'il avait dans le ventre. Nous ne savons pas à ce stade si ce défaut incombe à notre seul exemplaire et il faudra attendre la mise en vente pour déterminer si le problème est plus global.
À deux, c'est encore mieux
Le HomePod est une enceinte mono, mais Apple a tout prévu pour avoir un son stéréo chez soi. Il suffit d'acheter un second HomePod et de lier les deux appareils en un clic dans les options de l'appareil. À la configuration de la deuxième enceinte, iOS 16 vous proposera d'ailleurs immédiatement de créer une paire stéréo.
Une fois les deux appareils liés, le rendu sonore des HomePod prend immédiatement une autre dimension. Chaque élément est correctement réparti d'une enceinte à l'autre, avec une dynamique sonore ample et très équilibrée. Là encore, c'est assez basseux, mais plutôt bien équilibré. Seuls les aigus nous paraissent un peu trop mis en avant. Le traitement voulu par Apple privilégie les voix, et cela ne se fait pas toujours sans heurts si l'on écoute avec attention la qualité de la diffusion.
Là encore, le grand public que vise Apple ne s'attardera pas sur ces défauts et le HomePod sait convaincre par son dynamisme et un équilibre plutôt bien tenu, malgré sa technique légèrement rabotée par rapport au premier modèle.
Home cinema : une solution maligne, mais pas sans défauts pour les cinéphiles les plus exigeants
Si vous possédez un HomePod de seconde génération, et même deux pour les plus chanceux d'entre vous, Apple a pensé à tout et vous propose d'utiliser votre ou vos enceintes sur votre télévision. Mais il y a un mais et de taille.
Écosystème Apple oblige, une nouvelle fois, il vous faudra une Apple TV 4K pour que cela fonctionne. Les HomePod ne fonctionneront que dans cette situation et inutile de vouloir les connecter sur une box TV Android, il n'y a aucun réglage disponible.
La connexion entre les deux appareils ne prend que quelques secondes dans l'application Maison, et cette dernière vous propose aussi de régler le canal gauche et droit en cas d'erreur. Pour les utiliser sur l'Apple TV 4K, il suffit de les sélectionner dans le centre de contrôle. C'est très simple et intuitif... quand cela veut bien marcher.
Durant notre essai, le logiciel interne des HomePod nous a joué des tours, en déconnectant sans raison les deux enceintes après quelques heures de veille, ou en balançant le son sur l'une des deux. Il aura fallu réinitialiser les deux modèles deux fois de suite pour enfin stabiliser la situation. Une mise à jour rapide ne serait donc pas de trop pour réparer les bugs assez irritants qui subsistent aujourd'hui. Bref, nos enceintes sont enfin fonctionnelles, voyons alors comment elles se comportent.
Sur une piste 5.1, le HomePod s'en tire très bien avec une belle stéréo et quelques effets sur les côtés, mais rien de bien plus impressionnant qu'une barre de son milieu de gamme puisse produire. Idem pour une paire de HomePod, qui améliore l'amplitude de la scène sonore, avec toujours une mise en avant impeccable des voix.
Là où les HomePod tirent leur épingle du jeu, c'est encore une fois sur les pistes Dolby Atmos. L'équilibre est finement maîtrisé et les effets sonores sont bien présents. Nous n'irons pas jusqu'à dire que nous avons entendu des éléments passer au-dessus de nos têtes, mais le traitement d'Apple propose une belle sensation d'immersion qui fait illusion le temps d'un film ou d'une série.
Si vous possédez une Apple TV 4K (2021) ou le tout dernier modèle sorti en 2022, vous pourrez enfin utiliser les enceintes sur n'importe quel contenu affiché à l'écran grâce au mode HDMI eARC intégré au HomePod.
Les HomePod peuvent donc s'intégrer de manière très convenable dans votre environnement, notamment si vous possédez déjà une box Apple TV dans votre salon. Pour les autres, le ticket d'entrée reste bien trop cher par rapport à une barre de son plus ouverte et dédiée à la diffusion de contenus audiovisuels. Les fans de la marque apprécieront cette polyvalence, les autres auront raison de porter leur cœur (et leur budget) vers un appareil dédié.
Fonctionnalités : le cœur de votre maison connectée
Le HomePod reprend toutes les fonctionnalités introduites par Apple via son standard HomeKit. L’enceinte connectée propose néanmoins une intégration du dernier standard Matter, qui simplifiera la vie des amateurs d’objets connectés, qui n’auront plus à se soucier de la compatibilité de leurs prochains appareils à installer dans la maison. Le HomePod propose aussi le support du standard Thread, qui facilite la connexion entre les appareils compatibles dans la maison et l’enceinte, qui fait office de concentrateur par défaut.
L'assistant vocal Siri est plutôt très bon pour les commandes les plus simples, comme allumer les lumières d'une pièce ou faire grimper la température du chauffage, et la reconnaissance vocale fonctionne au doigt et à l'œil. Les quatre micros sont très sensibles et une commande passée à l'autre bout de la pièce, sans hurler, sera parfaitement comprise par l'appareil. Il est aussi possible de parler à Siri en laissant le doigt appuyé sur la zone tactile.
Le HomePod propose également des requêtes personnalisées pour envoyer un message, prendre ou passer un appel FaceTime audio, ou encore enregistrer des rappels ou ajouter un évènement au calendrier. Chaque membre de la famille, inclus dans un partage familial, aura le droit à une reconnaissance vocale pour envoyer les bonnes informations sur les bons comptes iCloud. Apple met aussi en place des garde-fous, comme la détection de l'iPhone de la personne avant la lecture de l'un de ses messages.
Pour accéder aux différents paramètres du HomePod, il vous faudra passer par l'application Maison d'iOS, qui regroupe l'ensemble des objets connectés à votre compte iCloud et à vos différents appareils frappés d'une Pomme.
© Mathieu Grumiaux pour Clubic
À ce propos, Apple a beau avoir retravaillé il y a quelques mois l'interface de l'application, on reste néanmoins agacé des choix d'interface opérés par la marque. Le HomePod dispose de deux menus distincts. Pour paramétrer l'enceinte, cette dernière dispose de sa propre liste d'options, accessible en effectuant une longue pression sur son icône. Quelques rares réglages audio sont disponibles, comme la réduction des basses (qui les annulent plus qu'elles ne les réduisent soit dit en passant), le choix de la voix de Siri et l'activation de la fonctionnalité Interphone, qui permet d'envoyer un court message vocal sur l'ensemble des HomePod installés dans la maison. Les réglages Apple Music, comme l'activation ou non du Dolby Atmos et du son lossless, se trouvent eux dans les réglages de l'application Maison. Tout cela est bien confus, et il serait plus judicieux de tout réunir sur une seule et même page.
Le HomePod intègre une nouveauté par rapport à son prédécesseur : un capteur de température et d'humidité. Une fois installé, et après quelques minutes de calibrage, vous pourrez retrouver la température moyenne de votre pièce dans l'application Maison, ou la demander à Siri. Ces nouvelles données peuvent être aussi intégrées à des scénarios domotiques. Vous pouvez ainsi paramétrer votre thermostat intelligent pour augmenter la température du chauffage automatiquement si cette dernière atteint un seuil personnalisé par vos soins. Si vous avez déjà un HomePod mini, sachez que le capteur de température y était caché depuis plus de deux, et vous profiterez des mêmes données une fois votre appareil mis à jour vers la version 16.3 de son logiciel.
© Mathieu Grumiaux pour Clubic
Le HomePod proposera enfin une dernière fonctionnalité de sécurité dans les prochains mois. Les micros de l'enceinte connectée pourront repérer le bruit produit par un détecteur de fumée. L'appareil enverra alors une notification sur l'iPhone, avec accès à la caméra de sécurité la plus proche si vous en avez installé une dans votre logement. La mise à jour incluant cette nouveauté sera disponible au printemps, et nous vous en reparlerons à cette occasion.
HomePod : l'avis de Clubic
Deux ans après sa mise au rebut, le HomePod revient comme si de rien n'était ou presque avec une version qui nous a globalement séduits. Apple maitrise à la perfection son sujet et l'enceinte connectée sait délivrer un son efficace, pêchu et séduisant grâce à ces technologies de traitement du signal éprouvées.
L'Audio spatial est le cheval de bataille du groupe américain, et le HomePod le prouve une nouvelle fois avec une gestion impressionnante des morceaux compatibles et une immersion vraiment présente une fois les premières notes jouées.
Le HomePod (seconde génération) reste néanmoins un HomePod, avec toutes les limitations qu'on lui connait. Seuls les utilisateurs Apple sont visés par la marque, et encore plus si vous voulez utiliser votre ou vos appareils sur votre téléviseur. Apple Music est quant à lui quasi obligatoire pour bénéficier du confort d'utilisation le plus grand.
Les 349 euros restent donc un peu chers payés pour une enceinte quasi exclusivement dédiée à la musique, et visant le large public qui ne profite d'ailleurs pas des morceaux lossless proposés par les plateformes musicales. Le HomePod revient donc, mais n'a visiblement pas changé d'un pouce ou presque, et sera réservé avant tout aux fans de musique qui sont plus encore fans de la marque.
- Design passe-partout pour la maison
- Ajustement automatique en fonction de la position de l'enceinte
- Des basses généreuses et un bon équilibre général
- Excellente spatialisation pour les contenus Dolby Atmos
- Contrôle domotique avec Siri...
- Capteur de température intégré
- Des aigus en deçà, notamment sur les sources sonores les plus limitées
- Pensé uniquement pour les utilisateurs Apple
- Des bugs logiciels assez frustrants
- Deux haut-parleurs en moins, pour un prix qui grimpe
- ...et rien d'autre ou presque
- Du Wi-Fi 4, en 2023...