Les cartes libres publiées au sein du projet OpenStreetMaps sont de plus en plus populaires et plusieurs sociétés font usage de ces dernières après avoir abandonné les interfaces de programmation de Google Maps. En effet, OpenStreetMap est gratuit et se présente sous la forme d'une énorme base de données répertoriant les cartes géographiques tombées dans le domaine public. Il s'agit par exemple des données provenant du satellite Landsat 7, des cartes du littoral fournies par le gouvernement américain, celles du cadastre français publiées par la direction générale des Finances publiques ou encore de l'imagerie distribuée par Microsoft.
Cet été l'incubateur Knight News Challenge expliquait avoir investi 575 000 dollars au sein d'OSM ou plutôt pour payer l'équipe chargée de développer MapBox basé sur OpenStreetMap. Mapbox propose les outils nécessaires pour créer des cartes personnalisées se mariant avec d'autres interfaces de programmation. Cette semaine l'équipe annonce avoir passé le cap du million de membres impliqués au sein du projet. Ces derniers sont chargés d'étoffer la base de données ou de rapporter chacunes des modifications de voiries auprès de chez eux afin de proposer un service aussi pertinent que possible. En 2012, OpenStreet a notamment accueilli Apple parmi ses membres mais a également dû faire face à des actes de vandalisme.