La panne a ainsi débuté le 19 juin puis le service est revenu à la normale ce 24 juin. Pour autant, l'Agence pour l'informatique financière de l'Etat (AIFE) pointe désormais du doigt Bull, la société en charge depuis 2010 de la conception, la construction, l'intégration et la qualification de l'architecture technique de Chorus chez ce client.
L'AIFE indique en effet qu'un accident matériel est survenu, ce que confirme Bull. La société précise ainsi avoir eu : « un incident sur l'une des salles de l'un de nos Data centers. La mise en œuvre des procédures d'urgence adéquates a permis de revenir aux conditions normales d'exploitation en moins d'une heure. Néanmoins, les conditions d'exploitation dégradées pendant cette heure ont pu avoir des impacts chez certains de nos clients. Toutes les équipes sont mobilisées pour garantir notre qualité de service. »
Les services de l'Etat vont par contre plus loin et parlent d'une « erreur dans l'intervention d'un sous-traitant de Bull, qui a entraîné une réaction en chaîne et notamment le déclenchement du système anti-incendie dans la salle de production où étaient hébergés les serveurs ». Ils prévoient également de « poursuivre le règlement de l'incident sur le plan juridique et financier » avec Bull.
Si les montants en cause ne sont pour l'instant pas connus, LeMagIT précisait que la convention de service (SLA) signée entre l'AIFE et Bull prévoyait une disponibilité de 99,5%. Ce taux représentant 44 heures d'indisponibilité dans l'année, ladite panne, si elle est reconnue comme telle, dépasserait alors ce quota, ouvrant éventuellement droit à des réparations.