De son côté, le régulateur des Télécoms avait diligenté une enquête sur le sujet afin d'étudier les conséquences de cet octroi à l'opérateur. Bouygues dispose en effet d'un droit d'utilisation sur plusieurs bandes de fréquences pour le très haut débit mobile et pourrait, après autorisation de l'Arcep, bénéficier de ressources plus importantes pour son réseau mobile.
Confiant lors de la remise de sa demande auprès des autorités, l'opérateur se dit désormais inquiet puisqu'il serait le seul à vouloir entamer cette reconversion de fréquences. De même, selon Les Echos, les pouvoirs publics ne pourraient donner leur position sur le sujet qu'au second semestre, voire au début 2014.
Alors que Bouygues Télécoms s'attendait à une réponse au premier trimestre, il devra patienter quelques temps encore et faire une croix sur l'avantage comparatif qu'il souhaitait mettre sur pied vis-à-vis de la concurrence. L'opérateur aurait en effet pu proposer rapidement de la 4G à l'ensemble de ses clients munis d'un iPhone 5 (compatible en 1 800 MHz).
De son côté, Free Mobile, qui ne détient pas de licence pour les fréquences en or mais d'un droit sur la bande des 2,6 GHz, pourrait regarder du côté de SFR pour signer avec lui un contrat d'itinérance sur la 4G. Xavier Niel a ainsi précisé qu'au besoin un accord pourrait être passé avec son concurrent pour que celui-ci fournisse l'itinérance sur plus de 60 % du territoire.