Ainsi, dans une entrevue accordée aux Echos, Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la concurrence précise : « il n'est pas question que nous intervenions dans le choix des partenaires. Ce n'est pas à nous de déterminer avec qui il est bon de travailler ou pas. Pour les opérateurs en question, la mutualisation représente un véritable partage des risques stratégiques : c'est à eux de l'assumer en toute liberté ».
De son côté, une partie du gouvernement a été plus critique à l'égard de la volonté de Free Mobile de rejoindre cette mutualisation. Au début du mois, le cabinet de Fleur Pellerin aurait ainsi indiqué ainsi au JDD qu'il n'était pas en faveur d'une telle inclusion du quatrième opérateur dans cette alliance. L'entourage de la ministre précisait alors ne pas être « d'accord avec Free. Nous voulons que cette alliance se fasse ».
En attendant, l'Autorité de la concurrence a d'ores et déjà constitué un groupe de travail sur cette question et devrait rendre un avis favorable à une mutualisation à condition que cette dernière respecte la concurrence et ne génère pas de restrictions pour le consommateur sur le marché de la téléphonie mobile.