En l'occurrence, Free Mobile demandait à pouvoir profiter de cette mutualisation si cette dernière est effectivement actée. Toutefois, SFR et Bouygues Telecom ont répondu que le projet est encore loin d'être entériné et que chaque groupe doit encore répondre à plusieurs problématiques techniques et juridiques.
Si l'ensemble des acteurs du marché placent déjà leurs pions, le ministère chargé de l'Economie numérique a également livré son avis sur la question. Le cabinet de Fleur Pellerin indique ainsi au JDD qu'il n'est pas en faveur d'une telle inclusion de Free Mobile dans cette alliance. L'entourage de la ministre précise ainsi ne pas être « d'accord avec Free. Nous voulons que cette alliance se fasse ». Le partage des réseaux mobiles serait alors la « seule solution pour éviter une concentration du marché à trois opérateurs ».
Le ministère ajoute auprès du quotidien que « Free est fébrile. Il veut faire capoter cette alliance car elle l'obligerait à s'allier à Orange. A moins qu'il ait directement l'objectif de mettre la pression sur Orange pour négocier ». L'idée n'est pas saugrenue. En septembre dernier, l'idée d'une mutualisation entre une partie des réseaux de Free et d'Orange avait été évoquée. Les discussions entre les deux opérateurs pourraient être ainsi relancées.