Des négociations exclusives entre le deuxième et le troisième opérateur mobile sur le marché français sont donc en cours depuis le mois de juillet afin qu'un début de mutualisation puisse intervenir dès la fin de l'année. Ce rapprochement permettrait de rationaliser les coûts relatifs (en particulier pour la 4G) au fonctionnement du réseau mobile de ces acteurs du marché.
Puisque Bouygues et SFR se rapprochent ainsi, la concurrence pourrait faire de même. Dans cette optique, Les Echos rapportent que l'idée d'une mutualisation des réseaux de Free Mobile et d'Orange serait imaginable. Les deux concurrents, qui ont tout de même signé un accord d'itinérance portant sur la 2G et la 3G, pourraient ainsi mettre en commun leurs ressources. Toutefois, aucun projet concret n'aurait encore été présenté aux autorités.
Si cette hypothèse peut paraître inattendue, elle pourrait néanmoins avoir l'accord du régulateur des Télécoms. L'Arcep a d'ailleurs mis sur pied un groupe de travail dont la tâche est de discuter avec les opérateurs de leurs objectifs en la matière. Celui-ci doit établir la liste des obligations à respecter en matière de couverture et de densification de leur réseau. Ces prérequis pourraient d'ailleurs être bien différents en fonction de la taille des infrastructures des opérateurs et du nombre d'antennes relais dont ils disposent.