Téléphonie mobile : un marché en croissance tracté par le sans engagement et le M2M

Romain Heuillard
Publié le 10 février 2014 à 13h25
Le taux de pénétration des services mobiles a beau avoir dépassé les 100% il y a quelques années, le marché accélère encore la cadence, essentiellement au profit des forfaits sans engagement et du machine-à-machine.

L'Arcep a publié la semaine dernière l'observatoire des services mobiles du 4e trimestre 2013, qui témoigne d'un marché encore en pleine croissance : au 31 décembre 76,7 millions de cartes SIM étaient en service, en hausse de 3,6 millions sur un an. Soit un taux de pénétration de 117,1%, puisque la France compte selon l'Insee 65,55 millions d'habitants.

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Il y eu plus de mises en service au dernier trimestre 2013 qu'au dernier trimestre 2012, essentiellement grâce aux cartes M2M. Ces cartes SIM utilisées par des machines (radars et trafic routiers, réseau électrique...) sont désormais 6,9 millions, en hausse de 2,2 millions.

Sur le marché résidentiel la croissance est moins forte, mais on y relève plusieurs tendances intéressantes. La part des forfaits post-payés conventionnels croit pour commencer au détriment de celle des offres prépayées. On dénombre 54,219 millions de forfaits, en hausse de 1,11 million soit 7,9% sur un an, contre 15,633 offres prépayées, en baisse de 266 000 soit 14,3% sur un an.

Cette évolution s'explique certainement par l'attrait des forfaits low cost sans mobiles et sans engagement, comme le montre la part des forfaits qui sont libre d'engagement : 43,9% en métropole, contre 33% fin 2012. Si on ajoute les clients d'offres prépayées, 40,44 millions de consommateurs peuvent ainsi changer d'opérateur à tout moment. Notons pour conclure que la part des opérateurs virtuels (MVNO) reste stable à 10,9%.

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Romain Heuillard
Par Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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