D'ici là, Bouygues Telecom débutera dès juin à Lyon un programme pilote, au cours duquel il équipera des testeurs bénévoles de tablettes et modems adaptés. D'ici la fin de l'année, il compte mettre à niveau 5 000 de ses 17 000 antennes relais réparties sur tout le territoire, de quoi couvrir 50 % de la population et 70 % du trafic.
Si Orange a retenu l'équipementier Alcatel-Lucent, déjà éprouvé en Amérique du Nord, Bouygues Telecom a quant à lui choisi Ericsson, au moins pour la première étape de déploiement en Île-de-France, Centre-Alpes et Méditerranée.
Bouygues Telecom prévoit de nouveaux usages non seulement grâce à la hausse de débit mais aussi et surtout à le baisse sensible des temps de latence (ping) : visiophonie et jeu vidéo multijoueur seraient considérablement améliorés.
En attendant, Bouygues Telecom a tout récemment annoncé la disponibilité dans onze villes du DC-HSDPA (Dual Cell), permettant d'atteindre 42 Mbps avec un nombre croissant d'équipements, en option sur ses offres professionnelles comme grand public. Orange le propose depuis début décembre aux professionnels mais depuis aujourd'hui au grand public.