« Le gouvernement se bat depuis deux ans pour obtenir la consolidation du secteur et le renforcement des entreprises. Il est parfaitement possible aujourd'hui à deux opérateurs de fusionner et M. Bouygues est parfaitement en mesure d'imaginer des solutions avec d'autres que SFR », explique Arnaud Montebourg à l'AFP.
Sans la mentionner directement, le ministre est ainsi revenu sur une information selon laquelle l'opérateur pourrait supprimer entre 1 500 et 2 000 postes dans le groupe. Si la mesure est avérée, Bouygues Telecom se séparerait de 23% de ses effectifs. Elle s'ajouterait également au plan de restructuration initié en 2012 concernant 556 collaborateurs.
Toujours est-il que si une alliance/fusion de Bouygues Telecom avec un concurrent est envisageable, les partenaires potentiels ne sont pas non plus légion. La piste SFR/Numericable est exclue et celle d'Orange pourrait ne pas recevoir l'aval des autorités pour des motifs de concurrence.
Outre un très hypothétique opérateur virtuel, reste donc Free. Des rumeurs ont déjà fait état d'une cession du réseau mobile de Bouygues Telecom au quatrième entrant. Le groupe pourrait désormais envisager la chose ou bien encore passer des partenariats avec Free Mobile. Une piste que pourrait soutenir le gouvernement.
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