Le groupe Iliad, maison mère de Free, a dévoilé les résultats de son opérateur au premier semestre 2019. Ce dernier accuse une nouvelle baisse de ses abonnés, particulièrement marquée sur l'offre mobile. Néanmoins, quelques bonnes nouvelles sont à signaler pour l'entreprise de Xavier Niel.
La période dorée de Free est-elle révolue ? Alors que l'année 2018 avait été marquée par une perte significative d'abonnés sur le fixe et le mobile, l'exode ne semble pas achevé.
Moins de clients, mais un meilleur revenu par abonné
En effet, sur le premier semestre 2019, l'opérateur a enregistré une baisse du nombre de ses clients : 15 000 en moins sur l'offre fixe et 77 000 sur la partie mobile. En conséquence, le groupe de Xavier Niel affiche un repli de son bénéfice net de 60 %, à hauteur de 91 millions d'euros.Autre indicateur important pour un opérateur téléphonique/FAI : l'ARPU (revenu moyen par abonné). pour Free, celui-ci est également en recul de 0,30 euro sur le fixe. Pour le mobile en revanche, l'ARPU est en hausse de 1,1 euro. Des chiffres qui s'expliquent notamment par l'augmentation du nombre de clients ayant souscrit à la fibre ou au forfait à 20 euros sur le mobile. Malgré tout, les différentes offres promotionnelles réalisées par Free induisent une limitation de la hausse de l'ARPU.
Percée de Free en Italie
Au rayon bonnes nouvelles, l'opérateur d'Iliad peut se réjouir d'un retour à la croissance de son chiffre d'affaires, en France, avec une hausse de 0,7 % au premier semestre. Sur l'ensemble de l'activité, les ventes de Free ont progressé de 7,9 %, pour atteindre 2,49 milliards d'euros. Un chiffre grandement influencé par la nouvelle présence de Free sur le marché italien.De fait, un an après son lancement, l'opérateur revendique 3,8 millions d'abonnés de l'autre côté des Alpes, au 30 juin 2019. Cependant, les investissements opérés pour étendre son offre en Italie pèsent sur les résultats financiers de l'entreprise. Ainsi, l'excédent brut d'exploitation après loyers a chuté de 7,8 %, malgré la croissance de l'indicateur sur le seul marché français (+1,8 %).
Source : La Tribune