Le régulateur des télécoms considère que l'opérateur Orange n'empêche pas ses concurrents d'accéder à son réseau fibre.
Enfin une bonne nouvelle pour Orange. L'opérateur, qui est visé par une troisième mise en demeure de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) pour ne pas avoir tenu ses engagements de déploiement de la fibre dans les villes moyennes, a dans le même temps été salué par le gendarme des télécoms, qui considère qu'Orange ne bloque pas l'accès à la fibre optique à ses concurrents.
Orange n'abuse pas de sa position
L'Arcep a annoncé, le 30 janvier 2019, avoir constaté des garanties offertes par Orange en matière de non-discrimination d'accès au réseau fibre à l'égard des concurrents de l'opérateur historique, SFR, Bouygues Telecom et Free.Au 30 septembre 2018, Orange avait ainsi déployé près de 70 % des 12,5 millions de lignes en fibre optique sur l'ensemble du territoire, ce qui pourrait lui offrir un avantage indéniable sur ses concurrents. Or, ces derniers ont bien accès au réseau, et sont aussi traités à égalité. Après avoir mené un audit, l'Arcep confirme que l« e processus d'éligibilité et l'outil d'identification des locaux sont effectivement communs aux activités des opérateurs tiers et d'Orange ».
L'opérateur doit permettre l'installation de la fibre par des opérateurs tiers
En ce qui concerne l'installation de la fibre optique par les techniciens chez les abonnés, l'autorité dénonce que si l'outil d'installation est construit à partir de briques communes, il n'est pas considéré comme un outil commun.Ainsi, Orange a accepté d'engager des travaux pour rendre accessible cet outil commun à sa branche de détail mais aussi aux opérateurs concurrents, à compter du troisième trimestre 2019.