Aucun détail n'a été communiqué sur le nombre de personnes concernées par la mesure. Toutefois, la direction a précisé qu'elle comptait donner « une priorité à la mobilité interne et la formation sur lesquels on va mettre beaucoup de moyens. En même temps que le projet de réorganisation en novembre, on présentera à la négociation aux partenaires sociaux un plan de départs volontaires ». Aucun licenciement sec ne serait donc à l'ordre du jour mais uniquement des départs négociés (non-renouvellement de CDD, fin de l'interim...)
Lors de la présentation de ses résultats pour le compte du premier trimestre, SFR expliquait avoir perdu 274 000 clients sur le mobile consécutivement à l'arrivée de Free Mobile sur ce marché. Malgré ce mauvais point, la direction restait confiante en rappelant qu'elle compte 16,292 millions d'abonnés mobiles à l'issue du premier trimestre, soit une hausse de 2,4 % par rapport au 31 mars 2011.
Durant cette période houleuse pour l'opérateur, SFR s'est séparé de son p-dg Frank Esser, présent depuis 2000 à ce poste. Il a depuis été remplacé par Michel Combes. En outre, des rumeurs font actuellement état d'un éventuel départ de Jean-Bernard Levy, l'actuel président du directoire de Vivendi (la maison-mère de SFR). Selon certaines sources internes, le groupe envisagerait de séparer la société en deux entités distinctes. L'une serait alors chargée des médias, l'autre des Télécoms.