SFR : entre 1500 et 2000 postes supprimés, selon F.O

Olivier Robillart
Publié le 28 septembre 2012 à 14h52
Selon Force Ouvrière, le plan de restructuration chez SFR concernerait entre « 1 500 et 2 000 postes ». Le syndicat décrit une situation « catastrophique » chez l'opérateur.

00FA000004628928-photo-sfr-quadri-hd.jpg
En juillet dernier, Bouygues Télécom annonçait la mise en place d'une série de mesures visant à opérer un « redimensionnement des effectifs ». Un plan de départs volontaires concernant 556 postes avait alors été annoncé même si la direction précisait alors qu'aucun licenciement sec ne serait pratiqué.

SFR était resté plus évasif au sujet de son plan de restructuration suite à l'arrivée de Free Mobile sur le marché de la téléphonie mobile. L'opérateur avait certes présenté devant son Comité central d'entreprise ses grandes orientations stratégiques dans lesquelles elle souhaitait restaurer sa compétitivité. « On a présenté une méthode et un calendrier de mise en œuvre : le plan de réorganisation sera lancé en novembre prochain », expliquait-elle.

Par contre, aucun détail quant au nombre de personnes concernées par la mesure n'avait été donné. Toutefois, la direction précisait seulement qu'elle comptait donner « une priorité à la mobilité interne et la formation sur lesquels on va mettre beaucoup de moyens. En même temps que le projet de réorganisation en novembre, on présentera à la négociation aux partenaires sociaux un plan de départs volontaires ».

Si aucun licenciement sec ne semble donc à l'ordre du jour (uniquement des départs négociés de type non-renouvellement de CDD ou fin de l'interim), le syndicat FO estime que la situation chez l'opérateur reste « catastrophique ». Selon Le Figaro, le plan de départs obtenu par l'organisation porterait sur « 1 500 à 2 000 postes ». F.O a donc écrit au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg afin qu'il puisse mieux s'enquérir de la situation.

Force Ouvrière demande également au ministère de mettre à plat un plan global de déploiement de la fibre optique et de la 4G. Le syndicat considère que les investissements dans ses domaines sont coûteux et souhaite ainsi l'établissement d'un cadre réglementaire qui devrait « permettre aux opérateurs qui ont un vrai projet industriel de le développer. Nous parlons de 25 000 à 30 000 emplois techniques (notamment chez les sous-traitants, ndr), au minimum, pour les cinq à dix ans à venir. »
Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles