Stéphane Roussel explique ainsi dans les colonnes du Parisien que SFR n'est pas à vendre « et ne l'a jamais été. Il n'est pas non plus question de fusion ». Fin des débats. L'avis officieux de l'autorité de la concurrence pourrait avoir découragé l'opérateur. En effet, l'organisme aurait expliqué à la société qu'il ne validerait pas un rachat ou une fusion de SFR avec le groupe Free/Iliad pour des motifs de concurrence. En effet, un rachat de SFR par Free aurait eu pour conséquence de créer un marché dans lequel deux géants (avec Orange) se seraient partagés la globalité des parts.
Toutefois, la direction promet d'éventuels changements dans le groupe et explique que « la seule chose qui soit envisageable, c'est le partage des moyens techniques sur une partie du réseau ». SFR pourrait donc alléger sa charge sur la maintenance et l'utilisation de son réseau.
Stéphane Roussel se félicite également de la bonne tenue de l'offre Red de SFR et annonce qu'elle comptera 800 000 abonnés à la fin janvier. Par contre, le responsable considère que le marché devrait rester ultra-concurrentiel pendant encore un an et, afin de répondre aux offres concurrentes, a annoncé une baisse des prix de ses offres Red et Carrés.