Vivendi recevra 13,5 milliards d'euros et conservera une participation de 20% dans le nouvel ensemble. Une part que le groupe pourra céder « après une période d'incessibilité d'un an ». Un complément de 750 millions d'euros pourra lui être versé par ailleurs, selon les performances financières du nouveau groupe.
L'emploi protégé pendant 36 mois
Ce choix, rappelle l'ex-maison-mère de l'opérateur, « correspond au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires, et répondant le mieux aux objectifs tant de SFR que de Vivendi ». Afin de satisfaire Arnaud Montebourg, le ministre de l'Economie, qui préférait que SFR soit repris par Bouygues, les dirigeants s'étaient engagés à ne procéder à « aucun licenciement collectif économique » pendant 36 mois, « sauf revirement économique imprévisible ».Le financement de cette opération se fera via la levée de fonds de 12,03 milliards d'euros réalisée par Numericable, en avril, sur le marché obligataire. Elle sera complétée par un prêt senior avant le 30 avril 2015, date de réalisation de la vente, ainsi qu'une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires pour un montant global de 4,7 milliards d'euros, explique Numericable.
Vivendi rappelle dans un communiqué que « la réalisation de cet accord reste soumise à certaines conditions, notamment l'obtention des approbations des autorités administratives compétentes ».