Le groupe Altice a désormais les mains libres pour poursuivre sa stratégie d'expansion aux Etats-Unis. Présent à New-York dans le cadre de la validation du rachat de CableVision par la firme, Patrick Drahi, le patron d'Altice, a livré son avis sur la gestion de SFR, désormais dans le giron de l'ensemble avec Numericable.
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Le dirigeant a ainsi estimé que SFR est actuellement « en sureffectif. C'est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne ; on fait comment ? On paie. Ils savent qu'on est en sureffectif ». L'ambition est donc d'anticiper des changements prochains.
Pour le moment, l'opérateur est tenu par une convention de 3 années l'empêchant de mener un plan social ou de programmer de nombreux licenciements. Cet accord n'a toutefois vocation à perdurer dans le temps. Signé en 2014 lors du rachat de SFR par Altice, la maison-mère de Numericable, il doit se clore en 2017.
Aucun plan social n'est donc actuellement en cours, la situation pourrait cependant changer dans les prochains mois. Patrick Drahi n'a pas évoqué nommément l'idée de supprimer des emplois au sein de SFR ou de Numericable.
De son côté, Patrick Drahi, fondateur d'Altice en 2001, a pris du recul au sein du groupe. Il a certes quitté son poste de président du conseil d'administration mais va conserver la main sur la stratégie conduite par l'ensemble. Il va ainsi occuper une fonction de direction au sein d'un comité consultatif chargé de définir l'ordre du jour stratégique, opérationnel et technologique d'Altice. Patrick Drahi conservera donc les mains-libres pour livrer son avis sur les positions prises par son groupe.
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