© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
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Annoncé en catimini à la faveur d’une conférence de presse nocturne (du moins en France), le nouveau MacBook Pro se dote à la fois d’un coloris noir de jais inédit et d’une toute nouvelle puce M3, déclinée, comme par le passé, en versions Pro et Max. Apple France nous a fait parvenir la version 16 pouces de son ordinateur portable haut de gamme, doté de la meilleure configuration actuellement disponible sur son catalogue. Voyons s’il change réellement la donne.

Les plus
  • Les redoutables performances sur batterie
  • La puissance graphique qui progresse
  • Les finitions haut de gamme, le design impeccable
  • L’excellent écran Mini-LED
  • L’autonomie exceptionnelle à ce niveau de performances
Les moins
  • L’encoche sans Face ID, et la webcam passable
  • Le clavier toujours (un peu) bruyant
  • Le tarif prohibitif pour s’offrir la meilleure puce M3 Max

Il n’aura même pas fallu un an à Apple pour remplacer ses MacBook Pro M2 Pro et M2 Max, annoncés en janvier dernier, par de nouvelles moutures équipées cette fois de processeurs M3 gravés en 3 nm… contre 5 nm jusqu’à présent. Ce changement de paradigme éclair, particulièrement fâcheux pour les acquéreurs du début d’année, a néanmoins pour effet de conférer plus de clarté à une gamme Pro qui s’était quelque peu « éparpillée ».

Cet automne, Apple retire en effet son vieux MacBook Pro 13 du catalogue, au profit d’une gamme regroupée uniquement autour du MacBook Pro de 14 pouces (pouvant cette fois être configuré avec une puce M3 « classique »), et du MacBook Pro de 16 pouces. Une simplification bienvenue, doublée d’une petite évolution en matière de coloris : le « noir sidéral » qui remplace cette année le « gris sidéral » que l’on connaissait par le passé.

Mais quoi qu’il en soit, voici la configuration détaillée du MacBook Pro 16 qu’Apple France nous a fait parvenir en prêt :

Fiche technique Apple MacBook Pro 16 (2023)

Résumé
ProcesseurApple M3 Max
Taille de la mémoire48Go
Carte graphiqueApple M3 Max
Taille de l'écran16.2 pouces
Taux de rafraîchissement120Hz
OS
Système d'exploitationMacOS
Processeur
ProcesseurApple M3 Max
Type de processeur16 coeurs CPU / 40 coeurs GPU
Finesse de gravure3nm
Mémoire vive
Taille de la mémoire48Go
Graphismes
Carte graphiqueApple M3 Max
Écran
Taille de l'écran16.2 pouces
Taux de rafraîchissement120Hz
Type d'écranLED
Format de l'écran16/10
Dalle mate / antirefletNon
NVIDIA G-SYNCNon
Écran tactileNon
Stockage
Configuration disque(s)SSD
Disque principal1 To
Disque secondaire1 slot M.2 NVMe
Lecteur optiqueAucun
Emplacement mSATA/M.2Aucun
Lecteur de carte mémoireCarte SD
Connectique
Connectiques disponiblesThunderbolt 4/USB-C, HDMI, Micro (Jack 3.5mm Femelle)
Réseau sans-fil
Wi-FiOui
Version Wi-Fi6
BluetoothOui
Version Bluetooth5.3
Équipement
WebcamOui
Haut-parleursIntégrés
ClavierAzerty
Clavier rétroéclairéOui - Couleur unique
Pavé numériqueNon
Lecteur d'empreinte digitaleOui
Caractéristiques physiques
Épaisseur1.6cm
Longueur24.8cm
Largeur35.5cm
Poids2.16kg

En version de base (processeur M3, 8 Go de mémoire unifiée et 512 Go de SSD), le MacBook Pro 14 débute à 1 999 euros sur le site officiel d’Apple. Il faut toutefois débourser un minimum de 2 499 euros pour s’offrir les services de la puce M3 Pro (couplée à 18 Go de mémoire unifiée) sur le même modèle de 14 pouces. Le MacBook Pro 16 commence pour sa part à 2 999 euros (en version M3 Pro, 18 Go de mémoire unifiée et 512 Go de SSD) et peut monter à un maximum de 8 529 euros pour le modèle « toutes options ». Notre unité de prêt est pour sa part vendue à 4 849 euros.

Le MacBook Pro 16 et un iPhone 15 Pro // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Design : inchangé, pour le meilleur ?

Vous le savez probablement déjà à ce stade, Apple n’a rien changé au design de son MacBook Pro depuis le lancement des modèles 2021. En ce qui concerne le MacBook Pro 16, on retrouve donc un châssis (relativement) volumineux de 35,57 x 24,81 x 1,68 cm pour 2,16 kg, le même donc que celui que nous connaissons depuis maintenant deux ans. En conservant ces lignes à l’identique, Apple rentabilise tout simplement un design qui avait été complètement repensé lors du passage de la gamme Pro aux puces Apple Silicon. Il y a d’ailleurs fort à parier qu’aucune nouveauté esthétique ne sera d’actualité avant encore plusieurs années.

Compte tenu de l’efficacité de ce design, l’absence de nouveautés n’est pas un problème… même s’il est une nouvelle fois aisé de reprocher à Apple la présence d’une grosse encoche sur l’écran. Une vilaine échancrure, caractéristique, que la firme a pourtant totalement abandonnée sur l’iPhone, fait ici de la résistance sans pour autant nous offrir les capteurs nécessaires à la reconnaissance faciale.

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Il s’agit d’ailleurs du principal reproche que nous formulons à propos des MacBook et MacBook Pro ces deux dernières années. Cette absence de Face ID est d’autant plus frustrante que la webcam 1080p logée dans l’encoche est loin de faire des merveilles. Ce petit capteur Full HD se contente en effet d’offrir une qualité d’image convenable en pleine lumière, sans prodiguer autre chose que le service minimum (avec un rendu très brouillon) lorsque la luminosité vient à manquer. Sur ce point Apple devrait faire mieux.

Heureusement, l’identification biométrique reste d’actualité sur le MacBook Pro 16, au travers du capteur d’empreintes digitales intégré au bouton de mise sous tension, logé dans la partie supérieure droite du clavier. Cela nous amène d’ailleurs à vous dire, cette année encore, tout le bien que l’on pense des derniers claviers d’Apple. Dans le cas présent, ce keyboard s’illustre par une frappe à la précision redoutable, et ce, grâce à des touches bien écartées les unes des autres, et à un rebond très ferme. La profondeur de course est elle aussi satisfaisante compte tenu de l’épaisseur contenue de l’engin, et si Apple avait rendu ce clavier un tout petit peu plus silencieux (sans le léger bruit de creux qui le caractérise sur le MacBook Pro), nous n’aurions tout simplement plus rien à lui reprocher.

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Même bilan élogieux pour le trackpad. Apple nous rappelle ici, encore une fois, qu’il est tout simplement le meilleur lorsqu’il s’agit de concevoir un pavé tactile pour ordinateur portable. Souvent imités mais jamais égalés, ses trackpads volent loin au-dessus de la mêlée avec une grande surface de glisse, des clics haptiques sur deux niveaux, une précision optimale et un globalement impeccable confort à l’utilisation.

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Pas de changement non plus sur le plan des connectiques embarquées. Nous sommes donc une nouvelle fois confrontés à un lecteur de carte SDXC, un port HDMI, une prise casque 3,5 mm, un port MagSafe 3 et trois ports USB-C Thunderbolt 4 (jusqu’à 40 Gbit/s). L’essentiel est là, la répartition des ports est satisfaisante, et les progrès réalisés face aux anciens MacBook Pro (qui n’embarquaient rien d’autre que de l’USB-C) sont toujours à saluer. Et pour cause, il n’est plus impératif de garder un ou plusieurs adaptateurs sous la main… sauf peut-être pour brancher une vieille imprimante en USB-A, par exemple.

Terminons enfin par un point sur l’expérience audio proposée sur le MacBook Pro 16. L’appareil profite de sa grande taille pour s’adjoindre six haut-parleurs haute-fidélité avec woofers à annulation de force, installés de part et d’autre du clavier. Ces derniers délivrent un son riche, précis et profond (en dépit de graves parfois moins flatteurs à plein volume), qui tranche radicalement avec la médiocrité chronique constatée sur la plupart des haut-parleurs de PC portables. Sur ce point Apple a fait un véritable effort, et il est un des rares à s’en donner la peine. On apprécie.

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Écran : le même, mais toujours aussi bon

Pour l’écran de son nouveau MacBook Pro 16, Apple ne change pas une équipe qui gagne. Si la rumeur d’un (potentiel) passage à l’OLED court depuis de longs mois pour cette gamme, la technologie Mini-LED y reste toujours d’actualité pour offrir une qualité d’image (presque) aussi séduisante que l’alternative organique et autoémissive que certains aimeraient y trouver.

Le MacBook Pro 16 accueille ainsi une dalle Mini-LED « Liquid Retina XDR » de 16,2 pouces, avec une définition montant à 3 456 x 2 234 pixels (pour un total de 254 pixels par pouce) et une couverture intégrale de l’espace colorimétrique DCI-P3. La luminance maximale en SDR s’élève pour sa part à 600 cd/m2 (contre 1600 nits au maximum en HDR), tandis que le contraste caracole de son côté avec un ratio de 1 000 000:1.

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Dans l’ensemble, face à cet écran inchangé, nos observations restent les mêmes que par le passé. Utiliser le Mac en extérieur n’est plus vraiment un problème grâce au pic de luminosité impressionnant de sa dalle, y compris en SDR, et le contraste (peu ou prou équivalent à ce que permet l’OLED) assure une très belle profondeur à l’image.
Les couleurs ont par ailleurs l’avantage d’être fidèles par défaut sur le MacBook Pro 16, grâce à un étalonnage minutieux. Autre avantage : la possibilité de passer très simplement d’un preset à l’autre depuis les réglages, afin d’adapter automatiquement la calibration au type d’utilisation que l’on souhaite avoir.

Dernier atout de l’écran Mini-LED proposé sur le MacBook Pro : son rafraîchissement dynamique « ProMotion », capable d’osciller de 24 à 120 Hz automatiquement en fonction des contenus affichés. L’intérêt est double, profiter d’une fluidité accrue en navigation web ou sur certains outils de création tout en préservant l’autonomie, grâce à une réduction dynamique de la voilure lors des activités moins demandeuses en nombre d’images à la seconde (bureautique ou lecture multimédia par exemple).

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Dans l’ensemble, le seul vrai défaut de cet écran est son encoche. Inutile d’en remettre une couche… mais ajoutons simplement que sa présence est difficile à justifier en l’état. Heureusement, cette dernière est « masquée » par macOS dans de nombreux contextes d’utilisation.

Performances : olympien sur l’efficacité énergétique, devancé sur la puissance brute

En lançant ses puces M1 en 2020, Apple a tout simplement révolutionné le marché des processeurs mobiles pour ordinateurs portables, et ce, en misant sur l’architecture ARM, infiniment plus économe en énergie que les processeurs x86 proposés traditionnellement par Intel et AMD. Ces trois dernières années, la firme a donc capitalisé sur ce beau succès en peaufinant ses différentes puces, mais a aussi achevé la migration de l’ensemble de ses Mac vers l’univers ARM… en se débarrassant, ce faisant, d’Intel sans pitié ni remords (et on comprend aisément pourquoi).

Comme évoqué en début d’article, l’appareil qui nous intéresse ici est équipé de la fine fleur d’Apple : le meilleur processeur M3 Max actuellement disponible (en l’occurrence celui équipé d’un CPU comprenant 16 cœurs — 12 cœurs haute performance et 4 cœurs à haute efficacité énergétique —, et d’un GPU doté de 40 cœurs), couplé à 48 Go de mémoire unifiée (pour 400 Go/s de bande passante mémoire sur notre version de la puce M3 Max). En clair, nous avons sous la main le meilleur ordinateur portable qu’Apple est capable de produire à cette date. Voyons ce qu’il vaut.

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Autant de puissance sur batterie que sur secteur, ou la magie ARM

Commençons avec ce qui est le plus enthousiasmant d’après nous : l’excellente efficacité énergétique de la puce M3 Max. On constate en effet, une fois de plus et avec joie, que le nouvel APU d’Apple développe les mêmes performances sur secteur que sur batterie. Le MacBook Pro est donc tout aussi à l’aise en situation de mobilité qu’en utilisation sédentaire, que ce soit pour du montage vidéo lourd, de la retouche photo, de la modélisation 3D, ou toute autre activité demandeuse en puissance de calcul.

C’était déjà le cas avec les puces M1 Max et M2 Max, mais cette particularité reste peu ou prou unique sur le marché laptop. A fortiori sur les machines hautes performances. Équipés de puces x 86, les principaux adversaires du MacBook Pro sur le terrain des PC portables créatifs ne développent ainsi, sur batterie, qu’une fraction de leurs performances sur secteur, notamment en calcul multi-core. Sur ce point, Apple conserve donc un avantage majeur. Et il s’agit selon nous du principal argument en faveur des MacBook Pro à ce stade.

Car sur le plan des performances brutes, la prestation est solide sans être renversante face aux derniers processeurs Raptor Lake d’Intel (13e génération) et aux puissants Ryzen 9 « HX » d’AMD. En single-core, le CPU d'Apple est d'ailleurs battu d'une courte avance par la concurrence dans presque tous les cas de figure.

Résultats Cinebench R23, sur batterie

Dans le détail, la puce M3 Max de notre MacBook Pro 16 2023 glane un score (impressionnant) de 23 785 points en multi-core et 1 892 points en single-core sur batterie ; contre 23 850 points en multi-core et 1 855 points en single-core sur secteur sous Cinebench R23. Comme expliqué juste au-dessus, les performances sont donc quasiment les mêmes dans les deux cas de figure… ce dont la concurrence ne peut absolument pas s’enorgueillir.

Résultats Cinebench R23, sur secteur

On note en revanche que sur le terrain de la puissance nette, et une fois branché, le Core i9-13950HX d’Intel va encore plus loin, avec 29 930 points en calcul multi-core, contre 2 086 points en single-core sur le MSI GT77 Titan, un mastodonte de 397 × 330 x 23 mm pour 3,3 kg, difficilement transportable dans un sac à dos. Sur batterie, ce dernier est d’ailleurs totalement vaincu par notre Mac, en se limitant à 9 443 points en multi-core seulement, contre 1 823 points au compteur en single-core, toujours sur Cinebench R23.

À titre de comparaison, le Ryzen 9 7945HX de l’Asus ROG Strix Scar 17 (lui aussi plus volumineux qu’un MacBook Pro 16) obtenait pour sa part un score de 33 977 points en multi-core, et 1 908 points en single-core sur Cinebench R23 et sur chargeur. Là aussi, la puce M3 Max est battue, mais uniquement par des machines fonctionnant sur secteur, avec de la surchauffe et des ventilateurs bruyants.

Tiens d’ailleurs, qu’en est-il sur le Mac ?

Ce que l’on observe, c’est une chauffe à un maximum de 65 degrés sur la partie CPU lorsque cette dernière est sollicitée à 100 % sur batterie. Sur secteur, après une longue période de charge intensive, nous avons cette fois atteint les 95 degrés, toujours sur la partie CPU.

Shadow of the Tomb Raider sur le MacBook Pro M3 Max // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

C’est plus que ce à quoi Apple nous avait habitués récemment, et pourtant, dans les deux cas, le châssis du MacBook Pro 16 est à peine tiède au toucher, et l’appareil émet dans tous les cas très peu de bruit à l’utilisation. On sait juste que ses deux ventilateurs sont activés, avec un léger souffle audible, mais rien de plus. On remarque par contre que la chauffe se fait (un peu) sentir au toucher lorsque les parties CPU et GPU sont utilisées de concert et à plein régime, en jeu par exemple. Mais là encore, le bruit des ventilateurs reste tout à fait négligeable et l’on reste loin de la chauffe souvent débridée mesurée chez la concurrence.

Des capacités GPU qui continuent de progresser

Sur le plan graphique, la progression d’Apple en l’espace de trois ans est par ailleurs fulgurante. Fini l’époque où les Mac étaient de véritables « veaux » en jeu, aujourd’hui, jouer sur Mac n’est plus un doux fantasme. C’est une réalité. Et qui plus est dans de bonnes conditions, avec en prime l’arrivée de l’accélération matérielle du ray tracing sur les nouvelles puces d’Apple. Un atout supplémentaire pour la marque, mais aussi un moyen pour elle de rattraper une partie de son retard face aux toutes puissantes solutions graphiques de NVIDIA, plus qu’à leur aise en ray tracing, et sur-représentées sur le terrain des PC portables dits « créatifs » que le MacBook Pro vise.

Résultats du benchmark de Shadow of the Tomb Raider

Ces nouvelles capacités, le nouveau MacBook Pro les dédie en premier lieu à l’utilisation professionnelle et créative, mais lancer des jeux récents sur l’appareil nous permet de jauger efficacement les performances de son GPU.

Ainsi sur un titre relativement gourmand en ressources comme Shadow of the Tomb Raider, en définition QHD+ (2560 par 1600 pixels) et avec l’ensemble des réglages graphiques en ultra (ou en tout cas à leur niveau maximum), est animé sans encombre à une moyenne de 80 images par seconde, avec un point bas à 59 IPS. Une prestation remarquable pour ce qui n’est pas une carte graphique dédiée, mais une « simple » partie GPU intégrée à la puce M3 Max.

Résultats du SSD sous AmorphousDiskMark

Dernier point avant de passer à la suite, les performances du SSD. En la matière, notre MacBook Pro 16 était équipé d’un SSD de 1 To capable de vitesses tout à fait satisfaisantes en 2023 : 6173,58 Mo/s en lecture et 7306,01 Mo/s en écriture sur AmorphousDiskMark. Nous sommes bien au niveau des meilleures solutions de stockage du marché à l’heure actuelle.

Autonomie : une endurance folle pour un 16 pouces créatif… mais sans miracle

En matière d’autonomie, et pour cette classe d’appareil, le MacBook Pro est imbattable. En dépit des performances qu’il permet, l’appareil parvient à s’en tenir, peu ou prou, à l’autonomie annoncée par Apple. En clair, tablez sur une grosse dizaine d’heures en utilisation mixte (navigation web, bureautique, multimédia léger), tandis qu’on dépasse régulièrement les 15 heures en lecture vidéo sur Safari.

Les produits de cette pointure capables d’en faire autant sont rares, pour ne pas dire inexistants. À titre de comparaison, le dernier Dell XPS 17 (Core i9/RTX 4070), qui est pourtant un assez bon élève en la matière, ne parvient pas à dépasser le cap des 6 à 8 heures en lecture vidéo, surf et bureautique.

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Deux salles deux ambiances donc, et un avantage clair et irrévocable en faveur de la bécane d’Apple. Cela étant dit, pas de surprise : quand on sollicite fortement les composants en utilisation créative ou avancée, l’autonomie se réduit beaucoup plus vite. Apple fait fort, certes, mais sans faire de miracles non plus.

Quoi qu’il en soit, la batterie de 100 Wh intégrée à l’appareil se recharge intégralement en un peu moins de 2 heures sur secteur à l’aide du bloc de 140 W fourni.

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Apple MacBook Pro 16 (2023) : l’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
9 / 10

En passant sur l’architecture ARM il y a trois ans, Apple a trouvé un véritable filon pour matraquer la concurrence sur le plan de l’efficacité énergétique. Imbattable (pour l’instant) sur ce terrain, la firme continue donc d’avancer ses pions en peaufinant, génération après génération, ses puces « M » pour les doper toujours un peu plus — et muscler cette année leurs capacités graphiques.

Ce qu’il faut retenir du MacBook Pro 16 sous processeur M3 Max, c’est qu’il est actuellement le seul ordinateur portable du marché (avec son petit frère de 14 pouces) à permettre aux créatifs de travailler dans les mêmes conditions, et avec un même niveau de performances, sur batterie et sur secteur.

Une prestation impressionnante, cette année encore, qui permet à l’appareil de justifier en bonne partie son prix, d’autant qu’il se prévaut toujours d’un excellent écran Mini-LED, d'une autonomie solide et d’une qualité d’assemblage irréprochable.

Les plus
  • Les redoutables performances sur batterie
  • La puissance graphique qui progresse
  • Les finitions haut de gamme, le design impeccable
  • L’excellent écran Mini-LED
  • L’autonomie exceptionnelle à ce niveau de performances
Les moins
  • L’encoche sans Face ID, et la webcam passable
  • Le clavier toujours (un peu) bruyant
  • Le tarif prohibitif pour s’offrir la meilleure puce M3 Max
Sous-notes
Design
9
Écran
9
Performances
9
Autonomie
8
Prix
8

Concurrence : quelle alternatives au Apple MacBook Pro 16 (2023) ?

8 /10
Aucun prix trouvé sur ce produit.
Les plus
  • La puissance bien exploitée du Core i7-12700H
  • Design convenu mais efficace, avec de bonnes finitions
  • Un clavier toujours aussi convaincant
  • Qualité d’affichage très honnête
Les moins
  • Pas de lecteur de cartes SD
  • Trackpad peu agréable
  • Mémoire vive soudée
  • Autonomie juste correcte (8 heures 30 max)
Les plus
  • Écran Mini-LED presque parfait
  • Un maximum de puissance dans un châssis compact
  • La grande sobriété du design
  • Système de dissipation relativement silencieux
Les moins
  • Le prix
  • Beaucoup de chauffe en jeu
  • Clavier mal centré
  • Quelques bloatwares et un logiciel Omen compliqué
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19 décembre 2024 à 19h00

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