À part Samsung et Huawei, aucun constructeur n’a pour l’instant tenté de commercialiser en Europe des smartphones pliants grand format. Honor rejoint ce club très fermé avec le Magic V2, enfin disponible en France.
- Qualité des écrans
- Compacité et ergonomie
- Performances au top
- Bonne autonomie
- Les deux écrans compatibles avec un stylet
- fourniture d'une coque bien pensée
- Ultra grand-angle décevant
- Pas d'adaptateur secteur fourni
- MagicOS 7.2 pas complètement adapté
Nous avons eu la chance de pouvoir vivre avec le Magic V2 pendant plus d’un mois. Et bien entendu, on en a profité pour tester ce smartphone pliant sous toutes les coutures… et toutes ses pliures.
Est-il aussi abouti que le laissait présager notre prise en main ? Son écran tient-il vraiment la comparaison avec les meilleurs du marché ? Et son autonomie, dans tout cela ? On répond dans ce test à toutes ces questions, et bien plus encore…
Fiche technique Honor Magic V2
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 16 Go |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 20 Mpx, 50 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 13 |
Surcouche Android | MagicOS 7.2 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 7.92 pouces |
Type d'écran | LTPO OLED |
Définition de l'écran | 2156 x 2344 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 402 ppi |
Taille de l'écran | 6.43 pouces |
Type d'écran | LTPO OLED |
Définition de l'écran | 1060 x 2376 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 402 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm SM8550-AC Snapdragon 8 Gen 2 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 3.36GHz |
GPU | Adreno 740 |
Mémoire vive (RAM) | 16 Go |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Non |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 66W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 20 Mpx, 50 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 16 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30/60fps (10-bit), 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | LED |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.9, f/2.4, f/2.0 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.2 |
Zoom Optique | 2.5x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6e |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C 3.1 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur (Ouvert) | 156.7mm |
Hauteur (Plié) | 156.7mm |
Largeur (Ouvert) | 145.4mm |
Largeur (Plié) | 74.1mm |
Epaisseur (Ouvert) | 4.7mm |
Epaisseur (Plié) | 9.9mm |
Poids | 237g |
Design et ergonomie : une incontestable réussite !
Au premier contact, difficile de ne pas être épaté par la compacité du Magic V2. Pour donner une idée, il est de dimensions similaires à celle d’un iPhone 15 Pro Max. Il est ainsi un peu plus épais (9,9 mm contre 8,3 mm), moins haut et moins large (156,7 x 74 mm contre 159,9 x 76,7 mm).
Avec un poids de 231 grammes, il est en revanche 10 grammes plus lourd que le smartphone d’Apple. À notre connaissance, c’est la première fois qu’un smartphone pliant de type livre affiche des dimensions proches d’un produit traditionnel, fût-il haut de gamme. Rappelons au passage que le Galaxy Z Fold 5 pèse 253 grammes et a une épaisseur de 13,4 mm.
Sa face avant est occupée par un écran externe de 6,43 pouces (16,33 cm de diagonale), une perforation circulaire laissant la place nécessaire à la caméra frontale. Une fois déplié, laisse voir un second écran de 7,93" (20,14 cm de diagonale), lui aussi doté d’une perforation. La face arrière héberge la caméra dorsale, qui prend la forme désormais traditionnelle d’un domino dépassant largement de la surface arrière.
Honor apporte un soin particulier à la conception de la charnière, pièce maîtresse de ce type d’appareil. Elle est faite d’un alliage de titane, à la fois plus résistant et plus léger que l’acier traditionnel. Sa conception en goutte d’eau lui permet de ne laisser aucun espace entre les deux volets de l’écran lorsqu’il est replié. Le constructeur affirme qu’elle est garantie pour résister à 400 000 cycles de pliage-dépliage au minimum.
Comme toujours sur les smartphones à écran pliable, un film de protection est placé par le constructeur. Il ne faut en aucun cas essayer de le retirer sous peine de l’endommager durablement. Celui-ci doit s’avérer assez résistant pour supporter l’utilisation d’un stylet optionnel, pris en charge par les deux écrans du Magic V2.
Finissons ce rapide tour du propriétaire en signalant qu’Honor a l’excellente idée de fournir d’une demi-coque de protection bien pensée. Recouverte de similicuir, elle protège efficacement la face arrière sans dénaturer l’aspect général et autorise une meilleure préhension du smartphone lorsqu’il est replié (la face arrière, faite de verre dépoli, peut s’avérer un peu glissante si l’on a les mains humides).
Mieux encore : elle dispose d’une béquille métallique afin de l’incliner lorsqu’il est posé sur une surface plane. Elle est particulièrement pratique lorsqu’on souhaite lire un document ou regarder une vidéo sur l’écran intérieur ou extérieur.
Réussite esthétique et ergonomique, le Magic V2 est peu encombrant au regard de ses possibilités. Lorsqu’il est plié, il offre l’ergonomie d’un smartphone traditionnel ainsi qu’un grand confort d’utilisation. Une fois déployé, on se retrouve face à une tablette d’une redoutable finesse (4,7 mm) autorisant la consultation de documents dans d’excellentes conditions.
Deux écrans excellents sous bien des aspects
Le Magic V2 dispose de deux écrans. Le premier, logé sur la face extérieure, est construit autour d’une dalle LPTO OLED de 6,43 pouces de diagonale (16,33 cm) affichant 2376 x 1060 pixels. Sa luminosité maximale peut atteindre 2500 nits en pic HDR, ce qui lui permet d’être lisible en plein soleil. Il peut reproduire 1,07 milliard de teintes, dispose d’une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz maxi tout en étant certifié HDR10+. Il est protégé par un verre de nanocristal censé lui conférer une excellente résistance.
L’écran principal est fait d’une dalle Foldable LPTO OLED de 7,92 pouces de diagonale (20,11 cm) affichant 2344 x 2156 pixels. Sa luminosité maximale atteint 1600 nits en pic HDR, valeur plus que raisonnable le rendant lisible en extérieur. Il dispose lui aussi d’une certification HDR10+ et gère 1,07 milliard de teintes.
Sa pliure est quasiment insensible au toucher et invisible lorsqu’on tient l’appareil face à soi. Elle devient parfois visible, notamment si l’on pose le smartphone à plat sur une table et que l’on regarde « en biais ». Rien de véritablement gênant au quotidien et nous l’avons d’ailleurs vite oubliée.
Les deux écrans produisent une image d’excellente qualité en toutes circonstances. Par défaut, les couleurs sont un peu boostées afin de flatter la rétine humaine. On peut y remédier en activant le mode « normal » dans les paramètres d’affichage à la place de « vif », utilisé par défaut. La colorimétrie tire alors un peu vers le jaune, ce qu’on pourra là aussi modifier en jouant sur la température du point blanc.
Nous pensions utiliser principalement l’écran intérieur afin de visualiser des vidéos. En pratique, ce ne fut quasiment jamais le cas : son format presque carré entraîne l’apparition d’épaisses bandes noires en haut et en bas de l’image, qui n’est alors pas vraiment plus grande que celle qu’afficherait l’écran extérieur.
En revanche, l’écran intérieur prend tout son sens dès qu’il s’agit de consulter un site web, de retoucher des photos ou de lire un magazine. À ce sujet, on pourra activer le mode eBook que nous trouvons nettement plus reposant pour la lecture, l’intégralité des pages étant alors présentées en monochrome avec un rétroéclairage moins agressif.
Qu’il s’agisse de naviguer dans l’interface, de lire, de regarder des vidéos ou de jouer, on apprécie la grande fluidité de l’image, l’absence totale de rémanence ou de déformation lors d’un défilement rapide. Précisons que nous avons opté pour le mode adaptatif qui laisse la machine décider de la fréquence de rafraîchissement en fonction de ce que l’écran affiche.
Performances : bon sous tout rapport !
Le Magic V2 embarque un SoC Snapdragon 8 Gen 2 de Qualcomm, soit ce qui se faisait de plus performant l’année dernière. Elle est épaulée de 16 Go de RAM et dispose de 512 Go de stockage non extensible. La gestion de l’affichage est confiée au GPU Adreno 740. La connectivité s’avère très complète et offre ce qui se fait de mieux pour l’instant : Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3 et 5G sont de la partie.
Sur le papier, ces spécifications techniques laissent présager d’excellentes performances, ce que confirment nos tests de puissance. Le Magic V2 est ainsi crédité de 1 293 347 points Antutu (évaluation de la puissance globale) et de 3 591 points 3DMark Wild Life Extreme (puissance de la puce graphique). Enfin, Geekbench 6 attribue 4558 points au processeur central en mode multi-cœur et 1956 points en mono-cœur.
Concrètement, cela signifie que le Magic V2 a largement de quoi faire tourner les applications les plus exigeantes. Les jeux 3D les plus sophistiqués ne lui poseront aucun problème, tout comme les opérations de montage vidéo 4K, la retouche photo évoluée sur Lightroom ou encore les apps de réalité augmentée.
Les 16 Go de RAM lui permettent de faire fonctionner plusieurs applications simultanément et de gérer le multifenêtrage sans aucun souci. Bref, le Magic V2 ainsi équipé est une bête de course lorsqu’on l’utilise déplié.
En va-t-il de même lorsqu’il est utilisé plié, avec son écran externe ? On a donc passé une seconde fois l’appareil au banc d’essais, mais cette fois replié. Les résultats obtenus sont conformes à nos attentes et les performances restent identiques à quelques pour cent près.
Pour une utilisation prolongée (ce que ne reflètent pas nos tests précédents), mieux vaut déplier le smartphone afin de maximiser les performances. La dissipation thermique est alors plus efficace, ce qui minimise le throttling (ralentissement de la fréquence de fonctionnement afin de limiter la surchauffe) : la baisse de fréquence est de 30 % maxi, contre 50 % lorsque l’écran est plié.
Logiciel : agréable et fluide
Le Magic V2 embarque Android 13 et la surcouche maison MagicOS 7.2. Plutôt agréable à utiliser et d’une fluidité remarquable, celle-ci dispose de fonctions pour le moins réussies. Citons pour l’exemple les dossiers de taille variable sur la page d’accueil (ce qui évite d’avoir à les ouvrir pour lancer une application). On aime aussi les « cartes » de différentes tailles, sorte de widgets que l’on fait apparaître en pressant l’icône des applications compatibles, ou encore la gestion aboutie du multifenêtrage.
Honor a effectué quelques timides ajustements afin de tirer parti des spécificités d’un écran pliant. Pour tout dire, nous n’avons pas été vraiment convaincus de leur utilité… quand nous avons réussi à les activer. Prenez par exemple le mode « dépliage partiel », censé adapter l’application à la pliure de l’écran.
Nous avons tenté de comprendre quel était son bénéfice sur les quelques applications compatibles que nous avions sous la main (Spotify, Google Maps et Amazon Prime Video en l’occurrence). Nous n’avons rien constaté de flagrant puisque l’interface ne change pas d’un iota lorsque l’appareil est partiellement plié. Peut-être que nous n’avions pas la bonne version de MagicOS 7.2 ?
Plus convaincante, la fonction Espace Parallèle permet de créer un clone de l’OS afin de rendre confidentielles certaines données. L’idée n’est pas neuve — on l’a déjà vue sur de nombreux produits — et l'on ne voit pas en quoi elle ne devrait s’appliquer qu’aux smartphones à affichage pliant.
Ces errements — dont on espère qu’ils disparaîtront à mesure que MagicOS gagnera en maturité — ne retirent rien aux qualités intrinsèques de la surcouche d’Honor. Mais on reste loin de ce que propose Samsung sur le Galaxy Z Fold. Encore un effort !
Autonomie : plutôt très bonne
Le Magic V2 embarque une batterie de 5000 mAh censée lui procurer une excellente autonomie. En utilisation traditionnelle sans le déplier plus d’une vingtaine de fois par jour, on frôle les deux jours d’autonomie. En mode geek, où l’on abuse des bonnes choses (jeu vidéo, beaucoup de streaming, Internet à gogo, etc.), on dépasse largement une journée complète.
Ces valeurs sont bien entendu sujettes à variation en fonction de l’utilisation faite de l’appareil. Plus on l’utilise déplié, moins l’autonomie sera grande. Par curiosité, nous l’avons utilisé comme une tablette sans jamais le replier. En usage soutenu, on atteint tout juste une journée complète avant de devoir passer par la case recharge.
Ces scores sont à notre avis très satisfaisants pour un tel produit, Le Snapdragon 8 Gen 2 et les optimisations effectuées par Honor y étant pour beaucoup.
Le smartphone dispose d’un mécanisme de charge rapide SuperCharge 66 watts que nous n’avons pas pu évaluer, faute d’adaptateur électrique compatible. Honor a finalement rejoint le club des radins ne fournissant plus de chargeur avec ses modèles haut de gamme. Il faudra donc l’acquérir pour 50 euros depuis la boutique en ligne du constructeur. L’écologie a décidément bon dos.
Cette politique est tout à fait justifiable pour un produit vendu 200 ou 300 euros, il nous semble très mesquin de ne pas fournir d’adaptateur électrique avec un smartphone de ce prix, surtout lorsqu’on en fait un argument de vente…
Photographie : dans la moyenne
En matière photographique, on n’attend pas d’un smartphone pliant qu’il soit le meilleur de la classe, surtout lorsqu’il est aussi fin que le Magic V2. Il est difficile de loger des objectifs et capteurs ultra-performants dans une si faible épaisseur, même en les faisant dépasser de la face arrière. Mais on est en droit d’exiger des résultats au-dessus de la moyenne, surtout à ce niveau de prix.
- Ultra grand-angle : capteur 50 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2
- Module principal : capteur 50 Mpxl ; objectif ouvrant à f/1,9 ; stabilisation optique
- Téléobjectif : capteur 20 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2,4 ; stabilisation optique
- écran principal : capteur 16 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2,2
- écran externe : capteur 16 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2,2
La caméra dorsale du Magic V2 se compose de trois modules :
Chaque écran dispose de sa propre caméra frontale :
Une fois de plus, on constate avec regret que le constructeur reste avare en matière d’informations techniques sur ses caméras. Malgré nos demandes répétées auprès du service de presse, il n’a pas été possible d’en savoir plus. Pourquoi ? Mystère… on fera donc avec ces maigres informations !
En plein jour ou en intérieur correctement éclairé, les images produites par le module principal s’avèrent de bonne tenue. Nous n’avons pas constaté d’aberration chromatique marquante ou de mollesse trop prononcée sur les bords.
Même chose en zoom 2,5x et 5x, l’image restant tout à fait correcte. On commence à froncer les sourcils dès que l’on franchit ce facteur de grossissement, mais le résultat reste regardable jusqu’en 10x si l’on fait preuve d'un peu d’indulgence. On évitera en revanche de s’aventurer au-delà, le zoom numérique ne pouvant pas faire de miracles, à 40x, l'image n'est à notre avis plus exploitable.
L’ultra grand-angle nous laisse songeurs sur quelques aspects. Avec un capteur 5 à Mpxl, on s’attendait à un niveau de netteté relativement correct : ce n’est pas toujours le cas, malheureusement. On note ainsi des pertes de détail parfois étonnantes au centre de l’image.
Le plus embêtant reste le non-respect des couleurs qui tirent sur le bleu. Le phénomène est visible sur les surfaces blanches qui tirent souvent au bleu. On peut corriger cela en en passant en mode de réglage manuel et en jouant sur la balance des blancs.
En mode nuit, seul le module principal titre à peu près son épingle du jeu. L’image est consciencieusement lissée afin d’amoindrir le bruit numérique (et les détails les plus fins), mais elle reste exploitable. En zoom 2,5 x, La perte de détail devient flagrante, tout comme le manque de piqué.
On pourra tout de même exploiter le résultat pour un partage sur les réseaux sociaux à condition de ne pas recadrer l’image. Au-delà et jusqu’à 10x (valeur maxi en prise de vue nocturne), l’image ne devrait pas ravir les adeptes du pointillisme, mais en aucun cas les amoureux de la netteté.
Les modes portrait et ouverture fournissent des images très correctes, à défaut d’être parfaites. Sur les scènes simples, le flou d’arrière-plan généré par l’IA est de bonne qualité, mais peut parfois se faire avoir sur des détails (cheveux bouclés, par exemple). Les images sont tout à fait exploitables et feront le bonheur des utilisateurs de réseaux sociaux. Pas sûr en revanche qu’un amateur exigeant s’en satisfasse à 100 %
En tant qu’appareil photo, le Magic V2 est donc dans la moyenne, voire un peu plus si l’on fait abstraction de l’ultra grand-angle. Il fera le boulot pour immortaliser les images du quotidien, mais laissera sur leur faim les amateurs d’images exceptionnelles.
Prix et disponibilité du Magic V2 d’Honor
Le Magic V2 est officiellement vendu 1 999 €. Il est disponible dans deux coloris : noir et violet. Il n’existe en Europe qu’en version 512 Go. Son prix élevé — on parle de plus d’un SMIC, quand même) est cohérent par rapport à ce que propose la concurrence… tant que l'on ne tient pas compte des offres de lancement.
Du 26 janvier au 14 février inclus, une réduction de 600 € est appliquée pour tout achat d’un Magic V2 sur le site du constructeur et chez Boulanger, Bouygues Telecom, Darty, FNAC, Orange et SFR. Le constructeur complète cette réduction déjà intéressante en offrant du 26 janvier au 25 février une enceinte Marshall Stanmore III d’une valeur de 399 €.
Enfin, les petits veinards qui auront été faire un tour sur le site d’Honor avant le 25 janvier 23 h 59 et qui auront cliqué sur l’offre Early Bird recevront un coupon de réduction supplémentaire de 300 euros, cumulables avec les offres de lancement.
Les premiers acheteurs pourront ainsi acquérir le Magic V2 au prix de 1099 € et recevront en prime une enceinte Marshall. De quoi faire réfléchir… et surtout de se questionner sur le prix de revient réel d'un Magic V2.
Honor Magic V2 : l'avis de Clubic
Le Magic V2 d’Honor est sûrement l’un des smartphones à grand écran pliant les plus aboutis du moment. On apprécie le soin apporté à la construction et surtout les dimensions comparables à celle d’un smartphone traditionnel lorsqu’il est replié.
Les deux écrans produisent une image magnifique. Lorsqu’il est replié, le Magic V2 procure la même expérience d’affichage qu’un smartphone traditionnel : on le déploiera donc moins souvent que ses concurrents. L’écran intérieur en fait une tablette d’autant plus appréciable qu’il est possible d’utiliser un stylet (optionnel) afin de prendre des notes ou de dessiner. Mieux encore : l’écran externe est lui aussi compatible avec le stylet.
Côté puissance de traitement, rien ne manque : le Snapdragon 8 Gen 2 et les 16 Go de RAM offrent tout ce qu’il faut afin d’utiliser les applications es plus exigeantes. Le stockage interne de 512 Go est assez vaste pour faire oublier l’absence de possibilité d’extension.
Bon point aussi sur l’autonomie, que nous jugeons plus que satisfaisante. Elle dépend bien entendu de l’usage que l’on fait du Magic V2, notamment lorsqu’il est déplié.
En définitive, seul l'aspect photographique nous laisse sur notre faim. En bonne ou moyenne luminosité, les images produites avec le module principal sont honorables tant que l’on n’abuse pas trop du zoom numérique. Enfin, l’ultra grand-angle déçoit par un manque de respect colorimétrique.
- Qualité des écrans
- Compacité et ergonomie
- Performances au top
- Bonne autonomie
- Les deux écrans compatibles avec un stylet
- fourniture d'une coque bien pensée
- Ultra grand-angle décevant
- Pas d'adaptateur secteur fourni
- MagicOS 7.2 pas complètement adapté