À peine neuf mois après la commercialisation du Magic V2, Honor annonce en Europe la disponibilité du Magic V3, son successeur. Le constructeur vante ses nombreux mérites et les améliorations apportées. Parmi elles des performances améliorées, une caméra entièrement repensée et de l’IA à tous les étages (ou presque).
Nous avons eu la chance de recevoir un exemplaire de test en plein cœur de l’été, ce qui nous a permis de le tester extensivement. Le Magic V3 est-il aussi impressionnant que le laisse entendre Honor et a-t-il le potentiel pour intégrer notre sélection des meilleurs smartphones du moment ? Pour le savoir, lisez notre test !
- Excellents écrans
- Performances globales
- Qualité photographique (mode portrait Harcourt)
- Bonne autonomie
- Magic Portal pas encore mature
- Pas de chargeur fourni
- Prix très élevé
Design et ergonomie : un quasi sans-faute
En matière de design, le nouveau venu marche sur les traces de son prédécesseur le Magic V2, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Lorsqu’il est déplié, l’appareil ne fait que 4,35 mm d’épaisseur : du jamais vu pour un produit mobile. Une fois replié, il s’avère d’une redoutable compacité. Comme le Magic V2, il dispose de dimensions similaires à celles d’un iPhone 15 Pro Max.
Il est ainsi un peu plus épais (9,3 mm contre 8,3 mm), moins haut et moins large (156,6 x 74 mm contre 159,9 x 76,7 mm) que le haut de gamme de la marque à la pomme. Il perd aussi quelques grammes sur la balance et ne pèse plus que 226 grammes, soit 5 grammes de moins que le Magic V2 et 5 grammes de plus que l’iPhone 15 Pro Max.
Un écran de 6,43 pouces occupe l’essentiel de la face avant tandis que l’écran pliant mesure 7,93 pouces de diagonale. Tous deux sont équipés d’une perforation afin de faire de la place pour la caméra frontale. La face arrière héberge une caméra dorsale qui prend ses aises.
Exit donc le domino du Magic V2, remplacé par une excroissance hexagonale abritant trois modules et un flash. Honor explique que cette forme pour le moins originale est inspirée de celle d’un diamant vu de dessus. Nous devons avoir mauvais esprit, car nous y voyons plutôt un gros écrou…
La charnière, élément essentiel d’un smartphone pliant, évolue notablement par rapport à celle du Magic V2. Toujours faite en alliage de titane, elle est moins épaisse (2,84 mm) et surtout plus résistante puisqu’elle est certifiée pour 500 000 cycles d’ouverture-fermeture.
Le Magic V3 conserve la compatibilité avec l’écriture au stylet, même s’il doit être acheté en plus. Il ne dispose pas de logement intégré, mais a l’avantage d’être pris en charge sur les deux écrans du smartphone.
Pas de grosse surprise pour le reste, assez conventionnel. On trouve ainsi les traditionnelles touches mécaniques sur les flancs, celle de mise sous tension comportant un lecteur d’empreintes digitales. Une trappe à glissière peut accueillir jusqu’à deux cartes SIM, ou une SIM et une eSIM.
Bon point pour la certification IPX8 qui l’autorise à résister à une immersion de 30 minutes maxi à une profondeur de 2,5 m. De quoi résister à un accident, mais pas à une immersion volontaire.
Signalons au passage qu’Honor a l’excellente idée de fournir une coque bien faite avec l’appareil. Recouverte de similicuir, elle améliore la prise en main et dispose d’une discrète béquille entourant la caméra dorsale.
Le Magic V3 reprend l’essentiel du design et de l’ergonomie de son prédécesseur… et on ne va pas lui reprocher ! Lorsqu’il est plié, il affiche un encombrement équivalent à celui d’un iPhone 15 Pro Max ou d’un Galaxy S24 Ultra. C’est une fois déployé que l’on se rend compte de la prouesse technique accomplie par la R&D d’Honor. On se retrouve alors face à une tablette de 7,92 pouces de diagonale et de 4,35 mm d’épaisseur. Bravo !
Deux écrans très réussis
L’écran externe du Magic V3 est construit autour d’une dalle LPTO AMOLED de 6,43 pouces affichant 2376 x 1060 pixels (format 20:9). Sa luminosité maximale peut atteindre 5 000 nits en pic HDR, soit le double du Magic V2.
Faut-il le préciser, il reste lisible en plein soleil. Il peut reproduire 1,07 milliard de teintes, a une fréquence de rafraîchissement variable pouvant atteindre 120 Hz et est certifié HDR10+. Sa protection est assurée par un verre de nanocristal le rendant résistant aux chutes ainsi qu’aux rayures.
L’écran pliant est fait d’une dalle Foldable LPTO AMOLED de 7,92 pouces de diagonale affichant 2 344 x 2 156 pixels (format 10:9). Elle peut elle aussi reproduire 1,07 milliard de nuances et bénéficie d’une certification HDR10+. Sa luminosité maximale atteint 1 600 nits en pic HDR, valeur nettement moins impressionnante que celle de l’écran externe, mais qui s’avère suffisante dans l’immense majorité des cas (y compris en extérieur).
La pliure de la dalle est quasiment imperceptible au toucher et n’est pas visible en utilisation normale, c’est-à-dire en la regardant de face. On la perçoit un peu dans les autres cas, notamment si l'on pose le Magic V3 à plat sur une table et qu’on le regarde « en biais ». Et même dans ce cas, elle ne gêne pas vraiment.
Les deux écrans produisent une image d’excellente qualité. Par défaut, les couleurs sont un peu boostées afin de produire une image plus flatteuse à l’œil. Rien de bien méchant et l’on s’en accoutumera facilement. Les inconditionnels de l’exactitude colorimétrique pourront y remédier en sélectionnant le mode d’affichage « normal » dans les réglages, à la place de « vif », actif par défaut.
L’écran pliant est presque carré, ce qui s’avère parfait pour naviguer sur le Web, travailler, gérer ses e-mails et lire des magazines numériques. Le mode d’affichage « eBook » s’avère plus reposant pour la rétine. Les pages passent ainsi en monochrome et le rétroéclairage s’adapte afin de réduire la fatigue oculaire.
À ce sujet, on note avec intérêt la présence d’un paramètre baptisé « soin oculaire défocalisation ». Il s’agit d’une fonction pilotée par l’IA afin de stimuler la choroïde de l’œil humain. Cette membrane, qui tapisse l’intérieur du globe oculaire, assure entre autres une protection thermique contre une grande partie des rayonnements extérieurs.
En activant ce paramètre, l’image est subtilement défocalisée lors d’une utilisation prolongée de l’écran. Cela vise à réduire la fatigue oculaire en variant la mise au point, ce qui pourrait potentiellement ralentir la progression de la myopie. Cette technologie prometteuse est actuellement décortiquée par des équipes scientifiques afin de confirmer sa pertinence.
Quoi qu’il en soit, se servir des deux écrans du Magic V3 est un véritable plaisir. On apprécie la grande fluidité de l’image, l’absence totale de rémanence ou de déformation lors d’un défilement rapide.
Performances et autonomie
Une bête de course en version pliante
Le Magic V3 est construit autour d’un SoC Snapdragon 8 Gen 3 de Qualcomm (GPU Adreno 750), de 12 Go de RAM et de 512 Go de stockage non extensible. Il s’agit donc d’une électronique haut de gamme qui doit en théorie assurer des performances décoiffantes, ce que confirme le passage au banc d’essais.
Le Magic V3 obtient 1 751 983 points Antutu (évaluation de la puissance globale), 4 564 points 3DMark Wild Life Extreme (capacité GPU) et 6 507 points en mode multicœur Geekbench 6 qui évalue les performances du processeur central (2 160 en monocoeur).
Le Magic V3 dispose de la puissance de traitement nécessaire pour faire fonctionner sans problème les applications les plus exigeantes du moment. Il donnera entière satisfaction, et ce, qu’il s’agisse de monter des vidéos, de retoucher des photos ou de s’adonner aux joies simples de la réalité augmentée. Même constat pour les jeux les plus récents.
Ces constatations sont valables que l’on utilise l’appareil plié ou déplié. Nous avons toutefois remarqué un comportement bizarre en matière de gestion de la fréquence de fonctionnement. En utilisation intensive, elle reste stable pendant 20 minutes, puis accuse une grosse baisse pendant quelques secondes avant de remonter brusquement.
Par la suite, ce phénomène se reproduit à peu près toutes les 90 à 120 secondes minutes. S’agit-il d’un bug dans la gestion du throttling, d’un comportement voulu ou d’une incompatibilité avec notre logiciel de test ? Impossible de le savoir pour l’instant. En tout cas, cela ne se ressent pas en utilisation quotidienne, y compris lorsqu’on joue.
Quoi qu’il en soit, les 12 Go de RAM autorisent un fonctionnement multiapplications sans à-coups. On pourra ainsi profiter du multifenêtrage et partager l’écran entre plusieurs applications sans soucis. Un vrai régal.
Très bonne autonomie
Le Magic V3 embarque une batterie de 5150 mAh Silicium-Carbone de seconde génération. Elle offre quelques avantages bienvenus par rapport aux technologies traditionnelles Li-Ion et Li-Po comme une densité énergétique plus élevée (plus d’énergie dans un volume moindre) ainsi qu’une charge plus rapide.
Elle est contrôlée par deux puces E1 développées par Honor. Elles s’appuient sur l’intelligence artificielle afin d’optimiser la consommation électrique en fonction des applications actives et des habitudes de l’utilisateur.
La batterie du Magic V2 tient aisément deux jours en utilisation normale (Internet, réseaux sociaux, un peu de jeu vidéo et de streaming, etc.) et en le dépliant une vingtaine de fois par jour.
En utilisation plus intensive (plusieurs sessions de jeux, visionnage de séries en streaming, prise de photo et de vidéo, etc.) et en le dépliant une cinquantaine de fois par jour, l’autonomie varie entre une journée et une journée et demie. Enfin, nous l’avons utilisé sans jamais le replier, comme une tablette : l’autonomie atteint alors une journée, mais guère plus.
Le Magic V3 dispose d’un mécanisme de charge rapide baptisé SuperCharge 66 Watts. Nous n’avons pas pu l’évaluer, Honor ne fournissant plus le bloc d’alimentation spécifique avec le smartphone. Il faut débourser une cinquantaine d’euros afin de l’acquérir, ce qui fait tache pour un produit de ce prix. Enfin, il existe aussi un socle à induction SuperCharge 50 Watts que nous n’avons pas eu non plus.
Logiciel : l’IA arrive lentement, mais sûrement
Le Magic V3 embarque Android 14 et la version 8.0.1 de MagicOS, la surcouche maison. Honor fournit au moins 4 ans de mises à jour majeures et 5 ans de correctifs de sécurité. Même si l'on n’est pas au niveau de Google ou Samsung (7 ans de support pour les deux catégories), cette durée nous semble tout à fait acceptable.
Cela fait un sacré bout de temps que MagicOS intègre des fonctions liées à l’intelligence artificielle. Et plus précisément lorsque le constructeur était encore une filiale de Huawei, avec lequel il partageait la surcouche maison EMUI.
L’IA en question était omniprésente dans le pilotage de l’OS, la gestion de l’énergie et dans la photographie sans que cela soit mentionné à un moment ou à un autre. Car Huawei, comme Honor, considérait à l’époque que le plus important était le résultat, pas d’afficher ostensiblement les technologies qui le rendaient possible. Les temps ont bien changé et l’IA est désormais un argument de vente.
La partie visible de l’IA selon Honor est baptisée Magic Portal. Elle prend la forme d’une barre bleutée qui apparaît lorsque l’utilisateur fait glisser un élément (texte ou photo, par exemple) vers le côté de l’écran. Celle-ci affiche alors des applications capables de le prendre en charge : le carnet de notes pour un extrait de texte, Google Lens pour une image, etc.
Si l’idée est bonne, on regrette le faible nombre d’applications prises en charge. Par exemple, seul eBay est proposé si l’on souhaite acheter un produit semblable à celui d’une photo. Amazon n’est ainsi pas encore accessible en Europe ni d’autres sites marchands, d’ailleurs.
Nous n’avons pas rencontré de problèmes lorsque nous avons voulu partager des images ou du texte avec les applications de Meta, mais impossible d’extraire une adresse d’un SMS pour la transmettre directement à Maps. Honor affirme que Magic Portal supporte plus de 150 applications. C’est sûrement vrai en Mandarin ou en anglais, mais pour l’instant pas en français.
Les « gestes IA » sont en revanche bel et bien présents. Ils permettent de se déplacer rapidement dans l’interface ou dans un document en effectuant des gestes de la main. L’idée n’est pas si saugrenue que cela, surtout sur un smartphone à très grand écran. Nous avons apprécié la fiabilité du mécanisme qui a bien reconnu nos gestes.
Autre nouveauté visible, la traduction vocale en face-à-face entre deux interlocuteurs (10 langues supportées pour le moment) et surtout la retranscription/traduction en en temps réel depuis le carnet de notes. Nous avons testé ces deux fonctions dans la vraie vie et nous devons avouer que la seconde s’avère précieuse et raisonnablement fiable.
Une « gomme IA » fait son apparition dans l’éditeur de la galerie photographique afin d’effacer les objets indésirables d’une image. Ce premier pas dans l’IA générative est bienvenu, même si l’on attend toujours des fonctions plus textuelles permettant de résumer un document ou une page Web.
Enfin, notons avec plaisir que le Magic V3 peut être équipé d’un stylet optionnel, un peu à la manière de Samsung avec Le Galaxy Z Fold6. On peut ainsi crayonner sur l’écran et prendre des notes manuscrites, mais aussi retoucher plus finement des images. Grosse différence toutefois, le Magic Pen est utilisable sur les deux écrans.
Le support d’un stylet n’est pas une nouveauté chez Honor puisque le Magic V2 était annoncé comme compatible. Dans les faits, peu d’utilisateurs ont pu le vérifier puisque l’accessoire n’a pas été commercialisé en Europe. C’est désormais chose faite et les possesseurs du V2 pourront utiliser le Magic Pen sur leur smartphone.
Pour le reste, MagicOS reste égal à lui-même : pratique, rapide et fluide. Il manque tout de même quelques possibilités qu’offre la concurrence depuis quelques années, notamment au niveau de la personnalisation de l’interface (modification des icônes, par exemple).
Photo : des améliorations appréciables
Avant, on n’attendait pas d’un smartphone pliant qu’il ait des performances d’imagerie proches de celle d’un photophone. Mais ça, c’était avant… Pour le Magic V3, Honor sort l’artillerie lourde. On n’est pas encore au niveau du Magic6 Pro, mais plus trop loin…
La caméra dorsale du Magic V3 se compose de trois modules :
- Ultra grand-angle : capteur 40 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2 ; champ visuel 112° ; super macro 2,5 cm
- Module principal : capteur 50 Mpxl ; objectif ouvrant à f/1,6 ; stabilisation optique
- Téléobjectif périscopique : capteur 50 Mpxl ; objectif ouvrant à f/3 ; zoom optique 3,5x ; stabilisation optique
Chaque écran dispose de sa propre caméra frontale :
- Écran principal : capteur 20 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2,2 ; champ visuel 90°
- Écran externe : capteur 20 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2,2 ; champ visuel 90°
Avant de rentrer dans le vif du sujet, liquidons rapidement le cas des deux caméras incluses dans les écrans. Elles autorisent la production de selfies de bonne tenue, notamment en plein jour, et sont tout à fait acceptables pour une vidéoconférence.
À notre connaissance, le Magic V3 est le premier smartphone pliant à embarquer un zoom périscopique. Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un téléobjectif 3,5 x. On se demande comment les ingénieurs du constructeur ont réussi à le caser dans une si faible épaisseur.
Certes, son ouverture f/3 est moins lumineuse que celle d’un téléobjectif non périscopique, mais la stabilisation embarquée compense grandement la moindre luminosité.
Fidèle à sa détestable habitude, Honor reste trop discret sur les caractéristiques techniques du capteur. Vu l’épaisseur de l’appareil, on imagine aisément que les capteurs ne doivent pas être bien grands. Dès lors, on est encore plus étonnés par la qualité des photos.
En extérieur et en journée, les images produites par module principal du Magic V3 sont d’excellente tenue. Le piqué est correct sur toute la surface de la scène et la colorimétrie fidèle. Ce constat reste vrai avec le téléobjectif jusqu’en 3,5 x, valeur limite du zoom optique où l’on commence à noter l’apparition de quelques petites aberrations chromatiques. Il faut pour cela examiner la photo à 100 % sur un moniteur informatique, ce que peu de monde fait dans la vraie vie.
Au-delà de 3,5 x, l’IA prend le relais afin de limiter les dégâts engendrés par le zoom numérique. Elle se tire plutôt correctement de cette tâche jusqu’en 10 x si l’on fait preuve d’une bienveillante indulgence pour la perte des détails les plus fins. Cela n’empêche aucunement l’exploitation des images sur les réseaux sociaux, ni l’impression en 10 x 15 cm, voire en A4 pour les plus hardis.
Passé ce cap, le zoom numérique commence à devenir destructeur et l’IA n’y peut pas grand-chose. 9a passe jusqu’en 20x, mais on renoncera à s’aventurer sur la plage 20x-100x afin de ne pas être déçu par le résultat. L’ultra grand-angle s’avère lui aussi très satisfaisant malgré l’inévitable mollesse du piqué dans les coins de la scène. Là non plus, rien de véritablement dramatique.
En faible luminosité ou en mode nuit, le bruit numérique est nettement plus perceptible. On peut quand même s’aventurer jusqu’à 3,5 x, valeur où les détails commencent à s’estomper. Au-delà (et jusqu’à 10 x, valeur maximale du mode nocturne), les détails de l’image deviennent de moins en moins évidents à percevoir.
Le mode ouverture crée un bokeh d’arrière-plan convaincant afin de mettre en avant le sujet de l’image. L’IA se tire plutôt très bien de l’exercice et ne se laisse pas facilement piéger sur les scènes complexes.
Le mode portrait, plus adapté à la photo d’humains, est une pure merveille. Honor a eu l’excellente idée de continuer à collaborer avec le Studio Harcourt afin de produire des images d’excellente qualité. On ne va pas en faire des tonnes sur le rendu du Studio Harcourt, nous l’avons déjà présenté en détail lors du test de l’Honor 200 Pro, premier smartphone de la marque à l’implémenter.
Le mode super macro, qui autorise la prise d’images à 2,5 cm du sujet, est, lui aussi, impressionnant. Il exploite le module ultra-grand-angle, équipé d’un autofocus qui facilite grandement la prise de vue à une si faible distance.
Quelques mots pour finir sur la captation vidéo qui s’avère fort correcte à défaut d’être exceptionnelle. On peut enregistrer en 4K 60 im/s maxi tout en utilisant le zoom. Attention toutefois à la mise au point automatique, qui patine un peu pendant le zoom (et le changement de module). Le son capturé s’avère tout à fait correct et l’on apprécie la présence d’un ralenti 240 im/sec en Full HD.
Nous avons été agréablement surpris par la qualité des images produites par le Magic V3, et notamment par l’intégration d’un zoom périscopique 3,5x dans une si faible épaisseur. Le smartphone pliant n’a pas à rougir de la qualité des images qu’il produit et l’on ne peut que s’en féliciter.
Honor Magic V3 : l'avis de Clubic
Le Magic V3 d’Honor est sans conteste une réussite. À la fois élégant, puissant et équipé de magnifiques écrans, il se paye le luxe d’avoir une autonomie plus qu’honorable. On apprécie l’effort fait par Honor sur l’aspect photographique, point généralement faible sur ce type d’appareil. Ce n’est plus le cas ici et les photos produites sont d’excellente facture. On aime également l’ajout d’un mode « Studio Harcourt » qui permet de sublimer les portraits réalisés avec l’appareil.
L’IA, présente depuis un sacré bout de temps dans les smartphones Honor, devient ici un peu plus visible. Si le Magic Portal n’est pas encore arrivé à maturité — tout au moins en français — on apprécie les fonctions de traduction instantanée et de transcription disponibles dans l’application Notes. MagicOS, la surcouche maison apposée sur Android 14, est certes agréable, mais elle prend un petit coup de vieux. Il lui manque toujours des possibilités de personnalisation avancées afin d’égaler Samsung avec OneUI, par exemple.
Reste la douloureuse question du prix, que nous trouvons bien trop élevé. Officiellement, il faudra débourser la bagatelle de 1 999 euros pour se procurer le Magic V3. À moins, bien sûr, de profiter des offres de précommande et des rabais consentis par les opérateurs. Encore un effort…
- Excellents écrans
- Performances globales
- Qualité photographique (mode portrait Harcourt)
- Bonne autonomie
- Magic Portal pas encore mature
- Pas de chargeur fourni
- Prix très élevé
Fiche technique Honor Magic V3
Mémoire interne | 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5 150 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 40 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | 14 |
Surcouche Android | MagicOS 8.0.1 |
Assistant vocal | Google assistant |
Taille de l'écran | 7.93 pouces |
Type d'écran | AMOLED flexible |
Définition de l'écran | 2344 x 2156 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 6.43 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Définition de l'écran | 2376 x 1060 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 512 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | 8 |
Fréquence CPU | 3.3GHz |
GPU | Adreno 750 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5 150 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 66W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 5 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 40 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 20 Mpxl, 20 Mpxl |
Enregistrement vidéo | UHD 4K (3840 x 2160) @60fps maxi |
Stabilisateur caméra | Optique et Numérique |
Flash arrière | Quad-LED |
Flash Frontal | Non |
Ouverture objectif photo arrières | f/1,6, f/3, f/2,2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2,2, f/2,2 |
Zoom Optique | 3,5x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Nombre total eSIM | 1 |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB-C 3.1 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Non |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur (Ouvert) | 156.6mm |
Hauteur (Plié) | 156.6mm |
Largeur (Ouvert) | 145.3mm |
Largeur (Plié) | 74mm |
Epaisseur (Ouvert) | 4.4mm |
Epaisseur (Plié) | 9.3mm |
Poids | 226g |
Certification IP | IPX8 |
DAS tête | 0.85 W/kg |
DAS tronc | 1.29 W/kg |
DAS membres | 2.99 W/kg |
05 décembre 2024 à 11h40