Les Galaxy Note de Samsung revêtent un statut assez particulier dans l'industrie du smartphone. Toujours considérés comme des phablettes, alors même que cette terminologie est sur le déclin, ils marquent leur différence par la présence d'un stylet intégré, censé faciliter la tâche de celles et ceux qui ont un smartphone pour outil de travail.
Cette année, visiblement motivé par le succès de ses plus féroces concurrents, qui n'hésitent pas à multiplier les déclinaisons de leurs flagships (depuis janvier, Xiaomi a décliné son Mi 9 en quatre modèles), Samsung a franchi un cap important en scindant son Note 10 en deux versions. Nous testons aujourd'hui la plus puissante d'entre elles : le Galaxy Note 10+.
Le Galaxy Note 10+ est disponible dès aujourd'hui dans les coloris « Argent stellaire » et « Noir cosmos » à partir de 1 109€. Le Galaxy Note 10 est disponible dans les mêmes coloris pour 959€.
Samsung Galaxy Note 10+ : la fiche technique
Après une édition anniversaire du Galaxy S particulièrement bien dotée, on n'attend rien de moins pour ce Note 10+ qu'une version over the top et sans compromis. Chose que Samsung nous accorde sans broncher.Le Samsung Galaxy Note 10+, c'est :
- Écran : 6,8 pouces (19:9), Dynamic AMOLED, définition de 3040 x 1440 pixels (498 ppi) couvrant 95% de la face avant
- SoC : Exynos 9825 (7 nm), 8 cœurs jusqu'à 2,73 GHz et GPU Mali-G76
- Mémoire vive : 12 Go
- Stockage interne : 256 Go ou 512 Go (extensible jusqu'à 1 To via microSD)
- Batterie : 4 300 mAh, recharge rapide jusqu'à 45 W et sans-fil jusqu'à 15 W
- Étanchéité : Certifié IP68
- Prise jack 3,5 mm : Non
- Appareils photo arrière : 12 MP (f/1.5 ou f/2.4) 1/2.55" + 16 MP (f/2.2) grand-angle + 12 MP (f/2.1) télé-objectif (1/3.6") + 3D ToF
- Appareil photo avant : 10 mégapixels (f/2.2)
- Capteur d'empreintes : Oui, ultrasonique sous l'écran
- Recharge inversée : Oui
- Double SIM : Non
- OS : Android 9.0 Pie + OneUI
- Coloris : Argent stellaire ou Noir cosmos
- Prix : 1 109€ pour la version 256 Go ou 1 209€ pour la version 512 Go
Mais il y a plus honteux encore. Dans la boîte, Samsung ne daigne même pas fournir de dongle USB-C vers jack 3.5 mm, obligeant les utilisateurs à passer à la caisse. Même chose pour le chargeur : compatible avec la charge rapide à 45 W, le Galaxy Note 10+ n'est fourni qu'avec un adaptateur secteur 25 W.
On trouvera aussi dans la boîte un adaptateur USB-A vers USB-C, et micro USB vers USB-C pour faciliter le transfert de fichiers avec vos anciens smartphones. Un film de protection est pré-appliqué sur l'écran, mais aucune coque de protection n'est fournie.
Sans doute le plus beau smartphone jamais conçu par Samsung
C'est indéniable : le Galaxy Note 10 a une gueule folle. Il faut dire que les améliorations sont nombreuses par rapport au Note 9. Il faut néanmoins commencer par un court avertissement. Le Galaxy Note 10+ est un véritable mastodonte. Simple : il s'agit du plus grand smartphone jamais passé dans nos mains ; plus grand encore que le Huawei P30 Pro.Le nouveau flagship de Samsung mesure 162,3 x 77,2 x 7,9 mm (pour 196 grammes). C'est quasiment un demi-centimètre de plus qu'un iPhone XS Max, mais à peine plus grand que le Note 9 de l'année dernière. En cela, le Note 10+ est bien le nouveau Note, le Note 10 classique se révélant, lui, bien plus petit que son prédécesseur.
Principale amélioration apportée par Samsung à son dernier bébé : l'écran. Le Galaxy Note 10+ est à ce jour l'un des smartphones ayant le meilleur ratio écran-corps du marché, que le constructeur quantifie à 95%. Difficile de le contredire : les bordures sont d'une finesse rare, quasi imperceptibles.
Aussi, Samsung semble enfin avoir trouvé la bonne formule avec son écran poinçonné. Contrairement aux Galaxy S10, l'appareil photo avant est placé au centre de l'écran, et se révèle beaucoup moins gênant à l'œil que s'il était sur un côté. Le menton, enfin, est à peine plus épais que les bords de l'appareil. Bref : c'est comme d'habitude pour le constructeur un très bel ouvrage.
Malheureusement pour tout le monde, les Galaxy Note 10 et Note 10+ se dotent de l'exact même et horripilant capteur d'empreintes supersonique sous l'écran. On taira notre incompréhension face au manque cruel d'efforts mobilisés par Samsung pour corriger ce qui est — selon nous — l'un des pires capteurs du marché actuellement. Capricieux, à côté de la plaque une fois sur deux, on lui préférera sans aucun doute la reconnaissance faciale.
En termes de design pur, on retrouve là ce que Samsung avait inauguré avec la gamme S10. Le smartphone est composé de deux plaques d'aluminium courbées qui offrent immédiatement à l'appareil une bonne prise en main en dépit de ses mensurations généreuses.
Présenté ici dans sa finition « Aura Glow », le Galaxy Note 10+ est plus premium que jamais. Une finition splendide (bien que très sensible aux traces de doigts), qui rappelle l'arrière d'un CD, projetant, selon l'angle de vision, des reflets de couleurs différentes. Un produit très luxueux donc, qui nous a malgré tout semblé aussi très fragile. Il ne nous a fallu que deux jours d'utilisation classique pour qu'une micro rayure vienne se joindre à la fête sur la partie arrière.
Le Note 10 se fait aussi porteur d'une petite excentricité esthétique. Le côté droit du smartphone ne comporte aucun bouton. Particulièrement critiqué sur le placement de ceux du S10, Samsung a donc revu sa copie, mais visiblement sans trop savoir ce qu'il allait en faire. Pour les droitiers, déverrouiller son smartphone à l'aide de son index sur la tranche gauche est tout sauf naturel. On s'en accommode, bien entendu, mais cela demande une petite gymnastique d'adaptation.
Un bouton « Power » situé à gauche donc, qui, par défaut, sert aussi à réveiller Bixby — l'assistant vocal de Samsung. Par chance, cette touche est reconfigurable, et permet, par exemple, de lancer l'application de votre choix.
Au risque de paraître rabat-joie, ce nouveau placement des boutons rend aussi l'exercice de la capture d'écran un tantinet délicat les premières fois (il s'agit d'appuyer sur « volume bas » et « power » en même temps). Pour une fois : les gauchers n'auront pas ce problème.
La tranche basse de l'appareil laisse quant à elle apparaître une grille de haut-parleur, le port USB-C et bien entendu le logement du S-Pen. Pour l'en sortir, il suffit de cliquer dessus. Un petit bruit très satisfaisant se fait alors entendre, et vous pouvez saisir le stylet pour le sortir du smartphone. Très fin, léger et maniable, le S-Pen nouvelle génération se dote d'un bouton central permettant d'effectuer diverses actions sur lesquelles nous reviendrons plus tard.
Au sommet de l'appareil, on trouvera le tiroir dédié aux cartes SIM et SD, ainsi qu'un minuscule trou censé compléter la grille de haut-parleurs du bas et créer un son stéréo. Vous l'aurez deviné : ce n'est pas terrible du tout, et le son manque cruellement de dynamique pour satisfaire les plus audiophiles.
Samsung n'a de leçon à recevoir de personne en matière d'écran
On commence à avoir l'habitude. Samsung sort un nouveau smartphone. Samsung signe encore une fois l'un des meilleurs écrans du marché. Une perfection systématique qui finirait presque par nous lasser, si elle ne nous enthousiasmait par à coup sûr.On l'a dit plus haut : la surface couverte par l'écran de 6,8 pouces est tout bonnement incroyable. Alors même que la dalle comporte un poinçon, elle nous apparaît plus impressionnante encore que celle d'un OnePlus 7 Pro, qui en est pourtant dépourvu.
On ne boude alors pas notre plaisir pour déguster tous nos contenus favoris. Le jeu vidéo aussi bien que les séries TV s'offrent à nous sous leur plus beau jour sur ce grand écran qui, vous l'imaginez bien, est parfaitement calibré d'usine par Samsung. On recommandera, à ce titre, l'utilisation du mode « Naturel » plutôt que « Vif », lequel a tendance à privilégier les teintes bleutées.
Doté d'une définition grimpant à 3 040 x 1 440 pixels (par défaut, le smartphone n'affiche que du FHD+), l'écran Dynamic AMOLED du Note 10+ profite d'une densité de pixels de 498 ppi, et supporte le standard HDR10+.
Le contraste est bien entendu infini, et la luminosité est à même de grimper jusqu'à un impressionnant 800 nits. Autant dire que, peu importe les conditions lumineuses dans lesquelles vous vous trouvez, vous pourrez toujours profiter de votre Note 10+.
On émettra malgré tout une micro réserve au sujet de cet écran, que nous aurions apprécié de voir se doter d'une meilleure fréquence de rafraîchissement. Non, nous ne nous remettons toujours pas de l'écran 90 Hz du OnePlus 7 Pro, et nous appelons sincèrement de nos vœux les autres constructeurs à suivre le même chemin.
Et ce S-Pen alors, il est bien ?
Il est très bien, merci pour lui. Blague à part, Samsung n'a pas revu en profondeur le stylet du Note 9. Ce nouveau modèle se dote simplement d'une nouvelle robe, sans changer quoi que ce soit à ses spécifications techniques (à savoir une pointe de 0,7 mm et 4 096 points de pression).
Les fonctionnalités sont malgré tout nombreuses. Et parmi les nouvelles, on notera la possibilité de contrôler certaines applications via des gestes effectués en maintenant le bouton central appuyé. En toute franchise : c'est complètement gadget, et ça fonctionne assez mal. En revanche, on apprécie toujours autant de pouvoir sortir son stylet et d'écrire, tout bêtement, sur l'écran verrouillé du smartphone pour créer rapidement une note.
Comme son nom l'indique, le Galaxy Note adore ça, les notes. Et le S-Pen rend à ce propos de fiers services. La reconnaissance manuscrite est très juste, et permet de transformer rapidement vos gribouillis en documents .PDF ou Word. Un vrai plus pour la productivité, à n'en pas douter.
Des performances en hausse
Contrairement au Galaxy Note 9 qui embarquait le même Exynos 9810 que ses cousins les Galaxy S9, le Galaxy Note 10 a eu droit cette année à un traitement de faveur. Samsung a fait évoluer son SoC, et dote son Note 10 d'un Exynos 9825 gravé en 7 nm en lieu et place du Exynos 9820 (8 nm) des Galaxy S10.En résultent des performances en légère hausse par rapport au Galaxy S10+ que nous avions pu tester. Sur AnTuTu Benchmark, nous avons enregistré un score supérieur de 22 000 points par rapport au S10+. Rappelons malgré tout que, contrairement à ce dernier, le Galaxy Note 10+ profite de 12 Go de RAM, et d'une puce de stockage en UFS 3.0.
Geekbench ne dit pas autre chose en nous offrant 4 439 points en single-core, et 10 160 points en multi-core. Enfin, c'est forcément sur Androbench que la différence est la plus marquante (UFS 3.0 oblige). Ici, le Galaxy Note 10 enregistre des débits de 1 488 Mb/s en lecture séquentielle, et 586 Mb/s en écriture. C'est plus du double de la rapidité du S10+.
Vous l'aurez compris : rien ne résiste au Galaxy Note 10+. Les tâches les plus gourmandes s'effectuent sans broncher, et nous n'avons pas remarqué de chauffe excessive lors de sessions prolongées sur PUBG ou Fortnite, lesquels se lancent, tous deux, dans leur niveau de qualité visuelle maximale. On regrettera néanmoins que le mode 60 ips ne soit pas disponible sur le second titre.
Samsung DeX se simplifie, pour toujours plus de productivité
Samsung DeX, vous connaissez ? Dévoilée avec le Galaxy S8, cette technologie vous permet de transformer votre smartphone en ordinateur en le branchant simplement à un autre ordinateur. Mais alors qu'elle nécessitait auparavant l'achat d'un dock spécifique, un simple câble USB suffit désormais !
Compatible macOS et Windows, la mise en place est assez simple (moins sur Mac, qui nécessite l'installation de plusieurs logiciels tiers). Une fois l'utilitaire installé, il vous suffit de brancher votre Note 10 via USB, et DeX se lance tout seul. Vous retrouverez l'interface OneUI adaptée au format desktop, ainsi que vos applications et documents, entièrement utilisables au clavier et à la souris.
Le transfert de fichiers est également facilité grâce à un simple glissé/déposé. Bref : une fonctionnalité de laquelle nous n'attendions plus grand-chose, mais qui parvient malgré tout à nous surprendre par sa simplicité.
Une autonomie enfin digne d'un flagship
Les smartphones Samsung ne sont pas forcément connus pour leur grande autonomie. Du moins — et paradoxalement — sur le haut de gamme. Les Galaxy S10 nous avaient d'ailleurs particulièrement déçus sur ce point.Sur le Note 10+, Samsung a choisi d'intégrer une grande batterie de 4 300 mAh (3 500 mAh sur le Note 10). Une capacité accrue par rapport au précédent modèle donc, mais qui doit se conjuguer à un écran de plus grande taille à la luminosité élevée. Suffisant pour assurer une bonne autonomie ? À notre grande surprise, oui.
Si le Exynos 9825 offre une hausse de performances bienvenue, la puce semble aussi et surtout plus économe en énergie. Si bien que nous avons pu calculer une autonomie totale de 29 heures avec une charge complète et une utilisation classique répartie entre de la musique en streaming, des vidéos et des réseaux sociaux. Au total, l'écran est resté allumé pendant 6 heures et 14 minutes, ce qui nous donne des résultats globalement meilleurs que sur le Galaxy S10+.
Mais plus encore que l'autonomie, c'est sur la recharge rapide que Samsung a, enfin, fait des efforts. Le Note 10 est le premier smartphone de la marque à se doter d'un adaptateur secteur 25 W (au lieu des 15 W habituels), et ça fait toute la différence. Alors même qu'il est compatible avec la charge à 45 W, l'adaptateur secteur fourni permet une recharge complète du Note 10+ en une heure chrono.
En 30 minutes, notre modèle de test avait récupéré exactement 66% d'autonomie. Un véritable bond en avant pour Samsung, qui se hisse ainsi au niveau de Huawei en termes de recharge rapide. Comme l'indique la fiche technique, le Note 10 est également compatible avec la recharge sans-fil à 15 W, et permet une recharge inversée à 9 W par induction, comme le S10+.
Peu de progrès en photographie
Si vous avez déjà pris en main le Galaxy S10, il n'y a pas de grande surprise à attendre du Note 10+. En réalité, les deux smartphones disposent de l'exact même hardware, à un détail près : le Note 10+ ajoute un capteur 3D ToF au trio composé d'un capteur standard, d'un grand-angle et d'un télé-objectif.S'agit-il d'une addition indispensable qui nécessite de se jeter sur le Note10+ au détriment du Note 10 (qui en est dépourvu) ? Absolument pas. Nous y reviendrons.
Dans la plupart des cas, les images produites par le Galaxy Note 10+ sont d'excellente facture. La colorimétrie est bonne, et la dynamique des scènes est très bien respectée.
Dans certains cas, la saturation est un peu exagérée. Mais à supposer que la plupart des photos se destinent à être partagées sur les réseaux sociaux, il n'y a pas matière à s'en offusquer. D'autant plus que le résultat reste très naturel.
Le capteur principal de 12 mégapixels (inchangé depuis le Galaxy S9) commence en revanche à montrer des signes de faiblesse par rapport à la concurrence. Une fois importées sur ordinateur, on remarque que certaines textures manquent de détails. Encore une fois, cela n'est pas forcément gênant si vous ne prévoyez pas de faire des tirages de vos photos de vacances.
Contrairement aux smartphones Xiaomi ou OnePlus, on apprécie le fait que la balance des blancs reste globalement inchangée d'un capteur à l'autre. Vous disposez alors d'une plage focale équivalente à 12-52 mm. Autant dire que la polyvalence est de mise, même si elle ne rivalise à aucun moment avec celle du Huawei P30 Pro.
Seul bémol de taille : le module grand-angle n'est pas pourvu d'autofocus. Il peut donc arriver que le point ne soit pas tout à fait placé où vous le désiriez. Un détail largement compensé par le fait que le capteur intègre une stabilisation optique d'excellente facture.
Mais alors, à quoi sert-il ce fameux capteur 3D ToF ? En toute franchise : à pas grand-chose. Censée produire une depth map de meilleure qualité qu'un simple capteur 2D, et ainsi améliorer le rendu des photos en mode portrait, cette caméra 3D s'est révélée tout sauf impressionnante.
Dans les faits, le détourage des portraits manque cruellement de précision, et ne se hisse jamais au niveau du P30 Pro. Sur la photo ci-dessous, on note par exemple qu'une bonne partie du buisson à ma gauche est encore nette, et que plusieurs morceaux de l'arrière-plan sont passés entre les mailles du filet sur ma manche droite.
On le répète : ce n'est pas foncièrement gênant si vos photos sont destinées à rester sur votre téléphone. Mais si vous imaginez que vos clichés seront de meilleure qualité parce que le Note 10+ dispose d'un capteur 3D, ce n'est pas tout à fait exact.
De nuit, nous n'avons noté aucun progrès phénoménal sur le Note 10+ par rapport au S10+. Le smartphone haut de gamme s'en sort plutôt convenablement en extérieur, mais n'arrivera jamais à jouer des coudes avec un Pixel 3 ou un P30 Pro (encore lui...).
À l'avant, le module 10 mégapixels se contente de perdre en ouverture ce qu'il gagne en finesse (au profit de la surface d'écran donc). Il passe donc de ƒ/1.8 sur le S10 à ƒ/2.2 sur le Note 10+. Conséquence directe : les selfies en mode portrait sont assez souvent à côté de la plaque, et le détourage est rarement impressionnant (surtout au niveau des cheveux).
Il y a par contre une catégorie où le Galaxy Note 10+ s'illustre mieux que n'importe quel autre smartphone : la stabilisation vidéo. Comme les Galaxy S10, le smartphone dispose d'un mode « Super Steady Cam » qui active la stabilisation optique du module grand-angle. Proprement bluffant, il permet de tourner des vidéos en Full HD à 30 images par seconde en imitant le fonctionnement d'un stabilisateur externe à la perfection. Désactiver ce mode permet de filmer jusqu'en 4K à 60 ips.
Enfin, il est désormais possible de tourner une vidéo en mode portrait. Plutôt convaincant pour les prises immobiles, il faudra néanmoins veiller à conserver une distance égale tout au long du tournage si votre sujet se déplace. Ici encore, le capteur 3D ToF ne réalise pas les merveilles que l'on attend de lui.
Samsung Galaxy Note 10+ : l'avis de Clubic
Véritable successeur du Galaxy Note 9, le Galaxy Note 10+ éclipse assez facilement le modèle classique grâce à des arguments-chocs. Écran gargantuesque (et bordures lilliputiennes) et fiche technique sans concession à l'appui, il se dote surtout de la meilleure autonomie possible pour ce smartphone destiné avant tout aux tâches de productivité.Appareil Samsung le plus rapide à ce jour, le Galaxy Note 10+ est aussi le premier à pouvoir se recharger entièrement en une heure chrono. Une véritable plus-value, surtout à ce niveau de prix.
On reste en revanche circonspects devant l'ajout d'une caméra 3D ToF à l'arrière du téléphone. Rarement convaincante, celle-ci ne sert finalement qu'à faire grimper les enchères artificiellement. Nous aurions préféré que Samsung remplace enfin son capteur 12 mégapixels par un modèle plus adapté au marché actuel.
Test réalisé à partir d'un smartphone prêté par le constructeur
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