Annoncés en grande pompe lors d'un événement au cours duquel le constructeur a fait la démonstration de son premier smartphone pliable - le Galaxy Fold - les Galaxy S10, S10+ et S10e sont les smartphones de tous les superlatifs.
Autant d'arguments que Samsung peut mobiliser pour mettre la pression sur un Apple bien au chaud dans sa pantoufle, et encore plus un certain Huawei qui se rêve en calife à la place du calife.
C'est aujourd'hui le Samsung Galaxy S10+ qui passe sous notre loupe. Celui-ci est disponible depuis le 7 mars à partir de 1 009€.
Samsung Galaxy S10+ : la fiche technique
On se doutait bien que pour un anniversaire aussi important que celui de sa poule aux œufs d'or, Samsung ne lésinerait pas sur les moyens. La fiche technique de ce Galaxy S10+ en soit témoin : le line-up 2019 du constructeur sud-coréen se veut plus premium que premium.Le Samsung Galaxy S10+, c'est :
- Écran : 6,4 pouces (19:9), Dynamic AMOLED, définition de 3040 x 1440 pixels (521 ppi) couvrant 88% de la face avant
- SoC : Exynos 9820 (8 nm)
- Mémoire vive : 8 ou 12 Go
- Stockage interne : 128 Go, 512 Go ou 1 To
- Batterie : 4 100 mAh
- Étanchéité : Certifié IP68
- Prise jack 3,5 mm : Oui
- Appareils photo arrière : 12 MP (f/1.5 ou f/2.4) + 16 MP (f/2.2) grand-angle + 12 MP (f/2.4) télé-objectif
- Appareil photo avant : 10 mégapixels (f/1.9) + 8 mégapixels
- Capteur d'empreintes : Oui, ultrasonique sous l'écran
- Recharge inversée : Oui
- Double SIM : Oui
- OS : Android 9.0 Pie + OneUI
- Coloris : blanc prisme, noir prisme, vert prisme, noir céramique
Pour une édition anniversaire, on était en revanche en droit de s'attendre à un packaging en forme de paquet cadeau. Comme les années précédentes, Samsung ne sort pas vraiment du cadre et propose son habituel adaptateur secteur 15 W, un câble USB-C, une paire d'écouteurs intra-auriculaires AKG et un adaptateur USB-C/USB-A.
Notez qu'un film plastique est pré-apposé sur l'écran Infinity-O des Galaxy S10. Mais pour une raison qu'on ne s'explique pas vraiment, la découpe de celui-ci rendra l'utilisation de l'écran au mieux gênante, au pire laborieuse. En effet les bords du film s'arrêtant nettement avant la courbure latérale de l'écran, on "sent" la découpe au passage du doigt. Dans le cadre de notre test, nous avons préféré nous en séparer.
La protection d'écran pré-appliquée n'est pas aux bonnes dimensions. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Le plus beau Galaxy jamais conçu
Samsung a mis un certain temps avant de rivaliser avec Apple au rang du design de ses appareils. Mais l'arrivée du Galaxy S8 en 2017 a mis tout le monde d'accord sur les prétentions esthétiques du Sud-Coréen. Ce Galaxy S10+ reprend assez généreusement le dessin de ses illustres prédécesseurs, mais affiche des finitions d'orfèvre que l'on n'avait jamais vues auparavant sur un smartphone Samsung.Pourtant avec des dimensions pareilles, "élégance" n'est pas forcément le mot qui nous viendrait à la bouche instinctivement. Voyez plutôt : 157,6 mm de haut, 74,1 mm de large et 7,8 mm d'épaisseur. Des mensurations généreuses, qui ne se retrouvent pourtant pas sur la balance, où le Galaxy S10+ n'affiche que 174 grammes.
Le Galaxy S10+ blanc prisme que nous testons aujourd'hui est cerclé d'un aluminium blanc à l'effet miroir prononcé. Un enrobage qui met particulièrement bien en valeur le verre au coloris prismatique situé à l'arrière, qui offre des reflets d'une élégance folle.
Principale nouveauté de cette édition 2019 : le trio d'appareils photo, situé à l'horizontale dans le quart supérieur de la face dorsale. Une disposition, je trouve, plus heureuse que le carré choisi par Huawei sur son Mate 20 Pro, et qui s'accompagne ici du traditionnel capteur de rythme cardiaque.
On notera cependant que le verre Gorilla Glass 5 choisi pour l'arrière est particulièrement sensible aux traces de doigt. À l'avant, le constructeur a opté pour un Gorilla Glass 6 qui est moins soumis à ce petit impair.
L'avant, parlons-en. On le sait : Samsung s'est toujours refusé à donner dans l'écran à encoche, et passe directement par la case "écran percé". Ici, les deux modules photo avant sont situés dans une "bulle" d'à peine un centimètre de long. Plutôt discrète, cette capsule s'oubliera assez facilement à l'usage, et permet évidemment à l'écran d'occuper une surface record - chez Samsung - de 88%.
La "bulle" située en haut à droite de l'écran s'oublie assez rapidement après une petite adaptation. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Un chiffre atteint également grâce à des bordures extrêmement fines en haut et en bas, et inexistantes sur les côtés - l'écran étant incurvé et bord-à-bord. Un choix esthétique qui contribue à différencier les Galaxy de leurs concurrents, mais qui pose de menus soucis de navigation ; a fortiori sur un terminal aussi imposant que le Galaxy S10+.
Et à la complexité de naviguer se conjugue aussi celle d'utiliser le capteur d'empreintes ultrasonique situé sous l'écran. Outre le fait que celui-ci est parmi les plus capricieux que nous ayons testés jusqu'à présent, son positionnement laisse à désirer. Situé à 1,4 cm du menton, il est dans bien des cas difficilement atteignable, et le déverrouillage de l'appareil s'en retrouve encore plus laborieux. D'autant plus étrange que Samsung a tenu à peaufiner son interface - OneUI - pour faciliter l'usage à une main de ses smartphones.
Le capteur d'empreintes ultrasonique est placé trop bas et plutôt capricieux. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Même constat pour le bouton d'allumage de l'appareil, situé beaucoup trop haut sur la tranche droite pour l'atteindre sans revoir sa préhension du Galaxy S10+. À l'inverse, le bouton dévolu à Bigby (désormais reconfigurable) tombe rapidement sous le doigt... mais a forcé les ingénieurs de Samsung à rehausser la réglette de volume au même niveau que celui d'allumage. Trop haut, donc. De petites erreurs auxquelles on finit par s'habituer, mais qui démontrent que tout spécial qu'il est, ce Galaxy S10+ n'est pas exempt de défauts de conception.
La tranche supérieure abrite enfin le tiroir double SIM et carte SD, quand celle située à l'opposé regroupe le port jack 3,5, la prise USB-C et la grille de haut-parleur. Signalons d'ailleurs d'emblée que la partie audio du Galaxy S10 est parmi ses points forts - le rendu stéréo procuré par ses deux haut-parleurs délivrant un son puissant et à la dynamique équilibrée.
Le Galaxy S10+ livre une belle prestation sur sa partie audio. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
L'écran dont on a tous rêvé
Avec un tel espace dévolu à son écran AMOLED, Samsung ne pouvait définitivement pas bâcler ce chapitre du Galaxy S10+. Par chance, le constructeur est un spécialiste absolu en la matière, et rend cette année encore une copie sans faute.Doté d'une luminosité maximale pouvant atteindre les 1 000 cd/m2 en conditions extrêmes (et 2 cd/m2 au minimum), l'écran du Galaxy S10+ est parfaitement utilisable, peu importe votre environnement. Les contrastes sont bien entendu à se damner, et les couleurs sont parfaitement calibrées dès la sortie d'usine.
Le ratio d'aspect de 19:9 permet de profiter de tous ses contenus vidéos sans trop de perte d'affichage en plein écran. On regrette cependant que la "capsule" où sont logées les caméras avant se superpose au bouton retour de YouTube, par exemple. Un faux problème, qui se résout simplement en retournant son smartphone ; mais une preuve supplémentaire qu'innovation de constructeur ne se conjugue pas forcément à compatibilité logicielle.
Le taux d'occupation de l'écran offre un plaisir de lecture inégalé. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Nous avons mené nos tests dans la résolution FHD+ proposée par défaut, mais les paramètres vous permettent de permuter l'affichage en QHD+ (3040 x 1440 pixels). Une option que l'on ne vous recommande pas ; la résolution représentant l'un des principaux drains d'énergie pour la batterie. De plus, le gain de finesse dans l'affichage est pratiquement nul à l'oeil nu.
Du reste, l'écran Infinity du Galaxy S10+ est compatible avec la HDR10+, qui peut être activée automatiquement lorsqu'une application compatible est lancée (Netflix par exemple). Ce mode offrira une dynamique étendue à votre écran, mais pompera fatalement bien plus de batterie du fait des pics de luminosité.
Des performances solides, mais pas au niveau d'un Snapdragon 855
Comme d'habitude, les États-Unis profitent de la dernière puce de Qualcomm, là où les pays européens intègrent les SoC Exynos conçus par Samsung. Et comme d'habitude, l'une est plus puissante que l'autre.Dans le cas du Galaxy S10+, autant l'écrire de suite : l'Exynos 9820 de Samsung ne tient tout simplement pas la comparaison avec le Snapdragon 855. Ceci étant dit : vous n'aurez jamais eu entre les mains un smartphone Samsung aussi puissant ; alors n'accordons pas trop d'importance à ce détail.
Sur AnTuTu, notre exemplaire du Galaxy S10+ équipé de 8 Go de mémoire vive enregistre le score 324 322 points. C'est environ 20 000 de plus que le Mate 20 Pro de chez Huawei (Kirin 980), mais 50 000 de moins que le Xiaomi Mi 9 (Snapdragon 855).
Geekbench confirme nos impressions, et affiche 4 449 points en single-core et 9 514 points en multi-core pour le Galaxy S10+. Androbench affiche aussi des résultats comparables entre le flagship de Samsung et celui de Xiaomi, avec 779 Mb/s en lecture séquentielle et 193 Mb/s en écriture.
Mais que celles et ceux qui craignent de ne pas avoir ici affaire à un smartphone haut de gamme se rassurent : le Samsung Galaxy S10+ est un monstre de puissance, et rien ne lui résiste. Au-delà d'un certain point, le gain de performances n'a qu'un intérêt limité, et Samsung a préféré opter ici pour une puce équilibrée entre puissance pure et consommation énergétique.
Le multitâche ne pose jamais aucun problème, et tous vos jeux vidéo se lanceront par défaut dans leur niveau de détail maximum sans broncher. Dommage, en revanche, que le Galaxy S10+ compense sa puissance de frappe par une chauffe importante.
En effet, ce n'est pas cette année que Samsung résoudra une tare qu'il se traîne depuis belle lurette. Certaines sessions un peu trop prolongées sur le Galaxy S10 auront tôt fait de faire grimper le mercure au-delà de 40° C. Rien qui ne viendra entacher votre expérience utilisateur, mais un point à garder en mémoire malgré tout.
Le Galaxy S10+ n'aime pas les sessions prolongées, et a tendance à faire grimper le mercure. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Une autonomie décevante pour le haut de gamme
Nous n'avons pas eu l'opportunité de récupérer un Galaxy S10 pour le tester, mais tous les tests de nos contrèrent le confirment : le flagship de Samsung n'est pas le champion de l'autonomie. Le modèle S10+ que nous testons aujourd'hui est le meilleur élève de cette classe de trois, mais n'affiche pas des résultats à la hauteur pour autant.Son accumulateur de 4 100 mAh (3 400 mAh pour le Galaxy S10) lui offre un supplément d'endurance salvateur pour les plus accros, mais ne lui permet pas de tenir la comparaison avec le Huawei Mate 20 Pro, qui tient facilement deux jours.
Ici, le Galaxy S10+ remplit son office pendant 24h chrono (temps d'écran environ 6h), et ce en mesurant son usage et n'abusant pas des tâches très consommatrices d'énergie. Une vraie ombre au tableau pour un smartphone vendu (à leur sortie respective) au même prix que son concurrent chinois.
Pas que nous soyons foncièrement déçus, mais nous nous attendions à mieux pour cette édition anniversaire.
Aussi, rappelons que le Galaxy S10+ n'est pas compatible avec la charge rapide. Vous n'obtiendrez jamais meilleur rendement qu'avec l'adaptateur secteur 15 W fourni, qui mettra entre 1h30 et 1h45 pour redonner vie à une batterie à plat. Une fois encore : nous sommes loin des standards actuels qui promettent une charge à 100% en moins d'une heure. Mais peut-être ce choix de la part de Samsung permettra-t-il à ses batteries de mieux tenir sur le long terme ? C'est en tout cas ce que nous appelons de nos voeux.
Comme le Huawei Mate 20 Pro, le Galaxy S10 est pourvu d'une fonctionnalité de recharge inversée par induction. Et comme le Huawei Mate 20 Pro, le Galaxy S10 peine à convaincre de l'utilité de ce gadget. Si la chose pourra s'avérer pratique pour dépanner un ami dans le besoin (ou recharger les Galaxy Buds), le taux gain/perte est bien trop désavantageux pour le Galaxy S10+. En 30 minutes de recharge inversée sur un iPhone XS, le smartphone d'Apple avait regagné 10% de batterie, là où le GS10+ en a perdu 20%.
La recharge inversée du Galaxy S10+ n'est pas très convaincante. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Un attirail photographique très polyvalent
C'est LA nouvelle mode de la photophonie : le trio d'appareils photo à l'arrière s'installe doucement mais sûrement comme un impératif absolu sur le segment du haut de gamme. Le Galaxy S10+ ne pouvait décemment pas passer à côté, et tente de s'imposer en mètre étalon pour tous ceux qui suivront. Mais y parvient-il ?Doté des exacts mêmes modules grand-angle 12 mégapixels (ouverture variable f/1.5 ou f/2.4) et télé-objectif 12 mégapixels (f/2.2) que sur le Galaxy S9+, le modèle de cette année se dote aussi d'un objectif ultra grand-angle de 16 mégapixels f/2.2 couvrant un champ de vision de 123° (équivalent à un objectif 16 mm sur un reflex plein format).
Photo prise successivement avec l'ultra grand-angle, le grand-angle et le télé-objectif. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Une belle polyvalence sur le papier, qui se retrouve fort heureusement en situation. Le Galaxy S10+ est un smartphone extrêmement versatile, capable de capturer la moindre scène sans trop la dénaturer. C'est notamment grâce à des algorithmes de traitement discrets, mais plus performants que sur le modèle de l'an passé ; pour un résultat à la hauteur de nos attentes.
Mais que celles et ceux qui espéraient un challenger potentiel à l'excellence du Pixel 3 de Google tempèrent leurs ardeurs. Le Samsung Galaxy S10+ a beau être un très bon photophone, il ne viendra pas détrôner celui sorti des usines de Mountain View.
Un constat qui a beaucoup à voir avec la dynamique générale des clichés, et surtout la température des couleurs - très variable en fonction de l'objectif utilisé.
Seulement voilà : le Galaxy nouveau a un atout de taille que le Pixel ne possède pas. Son imbattable polyvalence. En couvrant une plage focale équivalente à un 16-52 mm, le Galaxy S10+ offre des résultats similaires à ce que l'on obtient avec le kit de base d'un appareil reflex.
Bluffant, le module ultra grand-angle offre l'un des champ de vision les plus larges jamais vus sur un smartphone, avec 123°. Un vrai bonheur pour les amateurs de photographie de paysages ou d'architecture par exemple.
Le mode ultra grand-angle est bluffant, mais attention à la distorsion ! Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Face à un Mate 20 Pro ou un P20 Pro, le télé-objectif du Galaxy S10+ fait pâle figure en revanche. Doté d'un "simple" zoom x2, il s'apparente davantage à un iPhone XS qu'à l'un des flagships chinois précités.
Le mode portrait du Galaxy S10+ n'est pas le plus bluffant que nous ayons vus jusqu'à présent. Mais reconnaissons-lui de ne pas trop forcer le trait, et de produire des flous d'arrière-plan naturels. L'algorithme a cependant parfois quelques difficultés à détourer correctement le sujet de la scène, ce qui est assez frustrant quand des smartphones moitié moins chers parviennent à un résultat plus convaincant.
De nuit - et pardonnez-nous de le remettre, encore, sur le tapis - le Galaxy S10+ ne tient tout simplement pas la comparaison avec le Pixel 3. Précisons d'ailleurs d'emblée que, contrairement à la majorité de ses concurrents, le Galaxy S10+ ne dispose pas d'un mode nuit à proprement parler. L'intelligence artificielle sera en mesure de comprendre qu'il s'agit d'une scène de nuit, mais ne proposera pas à l'utilisateur de rallonger la pose pour améliorer l'exposition.
De nuit, le Galaxy S10+ s'en sort beaucoup mieux qu'un iPhone XS, mais moins bien qu'un Pixel 3. Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
Par conséquent, les images obtenues par ce biais manquent fatalement de détails. Mais le Galaxy S10+ fait toujours mieux qu'un iPhone XS en la matière.
La première photo en mode normal, la seconde en mode "grand-angle". Crédits : Pierre Crochart pour Clubic
À l'avant, on avoue rester de marbre face à l'ajout d'un second capteur photo censé offrir un angle de vue étendu pour vos selfies. Vous ne gagnerez en réalité que quelques millimètres sur la focale, qui passe d'un équivalent 26 mm à un équivalent 22 mm. Rien de transcendant donc, qui nous fait dire que les ingénieurs de Samsung auraient pu se passer de cet ajout pour maximiser - encore - le ratio corps/écran de leur smartphone XXL.
Du reste, le Galaxy S10+ est un smartphone qui semble taillé pour la vidéo. Capable de filmer en Ultra HD à 60 fps, il se dote surtout d'un autofocus ultra rapide, capable de suivre un sujet comme son ombre et de s'ajuster en conséquence. Encore plus bluffant : le mode "SuperSteady" tire parti du stabilisateur optique intégré dans la caméra, et offre la meilleure stabilisation jamais vue chez Clubic dans un smartphone haut de gamme.
À l'avant, la caméra est aussi capable (et c'est une première) de filmer en 4K.
Samsung Galaxy S10+ : l'avis de Clubic
Cette édition anniversaire de la gamme Galaxy est un véritable bond en avant pour le constructeur. Jamais un Galaxy n'avait été aussi soigné et agréable à regarder. Et la somme des nouveautés intégrées par les ingénieurs par rapport à la génération précédente signe pratiquement l'arrêt de mort du Galaxy S9.Mais tout n'est pas rose au pays du Galaxy S10+. Outre quelques problèmes d'ingénierie qui font que le format XXL du smartphone rend parfois son utilisation laborieuse, on peste particulièrement à l'encontre du placement (trop bas) et du manque de réactivité du capteur d'empreintes ultrasonique situé sous l'écran. Aussi, on se prend à regretter que le constructeur ait dû faire des compromis sur un smartphone pourtant vendu plus de 1 000 euros.
Autonomie un peu juste, absence de recharge sans-fil, chauffe aussi imprévisible qu'incompréhensible... Autant d'éléments qui nous font remettre en perspective le rapport qualité-prix du Galaxy S10+, du moins à son tarif originel. On le sait : les smartphones Samsung ont tendance à baisser de prix assez rapidement (c'est d'ailleurs déjà le cas), ce qui contribue à renforcer l'intérêt de ce Galaxy S10+ sur la durée.
Parce que peu importe le prix que vous y mettrez, vous pourrez au moins être sûrs d'une chose : vous disposerez du meilleur écran jamais embarqué sur un smartphone, ainsi qu'un trio d'appareils photo à la versatilité impressionnante. Le tout, dans un écrin d'exception.
Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.