Nous vous avons dit dans un précédent test tout le bien que nous pensions du Galaxy S25 Ultra, et notamment sur sa partie logicielle. Nous testons aujourd’hui le S25 « tout court » et le S25+, ses deux petits frères. À l’exception de leur batterie et de leur écran, tous deux sont identiques : nous les regroupons donc dans un seul test.
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- OneUI et Galaxy AI
- Qualité de l'écran
- Performances globales
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- OneUI et Galaxy AI
- Qualité de l'écran
- Performances globales
Cette année, la principale nouveauté n’est pas matérielle, mais logicielle. Et plus précisément centrée sur l’intelligence artificielle Galaxy AI, qui devient de plus en plus présente dans OneUI 7. Et surtout, bien plus simple à utiliser que ce que proposaient les Galaxy S24.
OneUI 7.0 et Galaxy AI, pour le meilleur (et pas pour le pire)
À l’instar du S25 Ultra, les S25 et S25+ embarquent Android 15 complété par la surcouche OneUI 7.0, hôte de l’IA maison Galaxy AI. Avant d’aller plus loin, précisons que Samsung assurera au moins sept ans de mises à jour (versions majeures d’Android et patches de sécurité). On ne peut que saluer l’initiative, même si l’on pense que peu de Galaxy S25 seront encore en utilisation en 2032.
Les S25 et S25+ partagent le même préchargement logiciel que le S25 Ultra. Sa principale nouveauté est la mise à jour de Galaxy AI nettement mieux intégrée à l’interface et d’une utilisation plus intuitive. Nous n’allons pas en faire des tonnes sur le sujet, largement abordé au sein du test du Galaxy S25 Ultra. Nous nous cantonnerons ici aux principaux concepts.
On invoque l’assistant par une pression sur la touche latérale afin de lui énoncer une requête (verbale ou écrite). Il se débrouille alors pour traiter la demande avec Bixby si elle concerne les données locales, ou Gemini s’il faut entamer des recherches sur le Net.
Certaines requêtes peuvent nécessiter plusieurs étapes afin d’être menées à bien. Par exemple, on peut demander à l’assistant de créer une page dans Samsung Notes listant l’intégralité des ouvrages d’Émile Zola par ordre chronologique, chacun devant être accompagné d’un synopsis. Ou d’inscrire dans son agenda les prochaines rencontres de son équipe préférée.
Ces requêtes « inter applications » (recherche sur le Web, puis intégration à Samsung Note) facilitent grandement l’utilisation au quotidien. Pour cela, les applications concernées doivent être adaptées pour être utilisables par Gemini et Bixby. À l’heure actuelle, toutes les applications Samsung ainsi que les services Google le sont, ainsi que Spotify et WhatsApp.
Une API ouverte fournie par Google doit permettre aux développeurs qui le souhaitent de rendre les applications compatibles avec les requêtes interapplications.
Seconde nouveauté marquante, la présence de « Now Brief », sorte de gélule s’affichant en bas de l’écran et contenant des informations importantes. Le brief matinal, par exemple, synthétise les rendez-vous et les tâches à faire dans la journée et donne la météo.
Les briefs sont proposés aux moments clés de la journée (lever, fin de matinée, après-midi, etc.) et prennent en compte vos rendez-vous et voyages inscrits dans l’agenda. Les premiers jours d’utilisation, les briefs et rappels contextuels sont peu nombreux, car il faut laisser à l’IA le temps de vous connaître. Au bout d’une dizaine de jours, les recommandations sont plus pertinentes.
Les outils génératifs intégrés dans la version précédente de Galaxy AI sont toujours présents, certains ayant été améliorés. Ils sont disponibles depuis la barre latérale, le clavier ou dès que l’on sélectionne un texte à l’écran. Vous trouverez plus de détails sur le sujet dans le test du Galaxy S25 Ultra.
Cette version de Galaxy AI corrige bien des lacunes de la précédente. En rendant son accès plus intuitif, Samsung et son compère Google en font un outil que l’on utilise volontiers au quotidien.
Un design toujours aussi minimaliste
Bien sûr, on trouvera quelques subtiles différences dans les dimensions qui varient de quelques dixièmes de millimètre : 158,4 x 75,8 x 7,3 mm pour le S25+ alors que son prédécesseur mesurait 158,5 x 75,9 x 7,7 mm ; 146,9 x 70,5 x 7,2 mm pour le S25 alors que le S4 affichait 147 x 70,6 x 7,6 mm. Étonnamment, les 0,4 mm d’épaisseur des deux modèles sont visibles et confèrent aux deux frères une forme d’élégance.
Le poids est lui aussi en légère baisse : 190 grammes pour le S25+ (soit 7 de moins que son prédécesseur) et 162 grammes pour le S25 (168 grammes pour le S24). On le voit, il n’y a pas de quoi se relever la nuit.
La construction en sandwich est toujours de rigueur, le châssis en aluminium étant enserré de deux feuilles de verre Gorilla Victus 2 de Corning. On apprécie la finesse des bordures noires entourant l’écran, de moins en moins visibles.
Pas de changement majeur (ni mineur) dans la disposition des touches mécaniques, du connecteur USB-C et du tiroir pour nanoSIM. L’étanchéité à l’eau et à la poussière est conforme à la certification IP68, à notre avis largement suffisante pour un usage normal.
La face arrière, toujours aussi épurée, bénéficie d’une finition mate du plus bel effet tout en étant insensible aux traces de doigts. Les trois modules de la caméra dorsale dépassent légèrement de sa surface.
Le style ultra minimaliste et intemporel des Galaxy S25 et S25+ est une réussite et nous n’arrivons pas à nous en lasser. Sera-t-il encore de mise l’an prochain, ou Samsung sortira-t-il enfin de sa zone de confort ? À suivre…
Des écrans très satisfaisants
Les Galaxy S25 et S25+ reprennent à l’identique les dalles Dynamic AMOLED 2X et leurs dimensions (respectivement 6,2 pouces et 6,7 pouces de diagonale). On a eu beau chercher, il n’y a aucune modification apparente. Est-ce un problème ? Oui, si vous êtes accro aux nouveautés hardware, non si pour vous la qualité d’affichage est plus importante que les caractéristiques techniques.
Le S25 affiche 1080 x 2340 pixels tandis que le S25+ affiche 1440 x 3120 pixels, soit la même résolution que le S25 Ultra. Les caractéristiques techniques sont conformes à ce que l’on peut attendre d’un smartphone haut de gamme : gestion de plus d’un milliard de teintes, fréquence de rafraîchissement variant entre 1 Hz et 120 Hz, luminosité de 2600 nits en pic HDR et certification HDR10+.
Quoi qu’il en soit, les images produites par les S25 et S25+ sont toujours aussi belles. La colorimétrie est par défaut un peu boostée afin de flatter la rétine humaine. On peut la corriger en sélectionnant le mode « Naturel » dans les paramètres.
Notre seul regret provient de l’absence du revêtement antireflets équipant le S25 Ultra et qui facilite grandement la lecture à l’écran en extérieur, un jour de soleil.
Performances, autonomie & charge
Performances au top
Après un bref retour sur les S24 et S24+, les SoC Exynos cèdent à nouveau leur place aux Snapdragon de Qualcomm. Les S25 et S25+ sont dotés d’un Snapdragon 8 Elite et de 12 Go de RAM (les versions 8 Go passent toutes à la trappe). Le stockage interne, non extensible, est de 128 Go, 256 Go ou 512 Go pour le S25. Le S25+ n’est quant à lui décliné qu'en 256 Go et 512 Go.
Nous avons soumis les S25 et S25+ à notre traditionnelle batterie de tests. Antutu, qui évalue les performances globales, crédite le S25 de 2 266 571 points et le S25+ de 2 336 529 points). Geekbench, spécialisé dans les performances pures du CPU, attribue au S25 9574 points en multicœurs et 3 059 en monocœur (9 869 et 3095 points pour le S25+). Enfin, la partie graphique est évaluée par 3DMark Wildlife Extreme : le S25 obtient 6 784 points, tandis que le S25+ récolte 6 878 points.
Sans surprise, les deux smartphones développent une puissance brute similaire et très conséquente. Au moment où ce test est réalisé, aucune application ne leur résiste. Les jeux les plus exigeants fonctionnent avec fluidité en framerate maxi et au niveau de détail le plus élevé. Le multitâche est parfaitement géré, tout comme le multifenêtre (si toutefois l’on y trouve un intérêt sur des écrans de ces dimensions).
Le throttling apparaît rapidement lorsque le CPU et le GPU sont très sollicités, sans que nous constations un ralentissement notable. Pourtant, la réduction de la fréquence de fonctionnement peut atteindre 40 %, ce qui est loin d’être négligeable. Celle-ci intervient à intervalles réguliers et dure seulement quelques secondes, ce qui explique peut-être qu’on ne la ressente pas.
Autonomie & charge : le maillon pas très solide
Le S25 est équipé d’une batterie de 4 000 mAh tandis que celle du S25+ atteint 4 900 mAh. Une sacrée différence, principalement due à la différence de taille des deux modèles, comme nous l’avions constaté l’an dernier lors de notre test des S24 et S24+.
En utilisation normale (sans abuser du streaming vidéo, du jeu ou de l’enregistrement photo/vidéo), le S25 tient tout juste une journée complète tandis que le S25+ atteint une journée et demie. En mode geek, c’est-à-dire quand on abuse des bonnes choses de la vie numérique (jeu, streaming, utilisation très fréquente), le S25 tiendra à peine une journée, tandis que le S25+ la dépassera de peu. Ce n’est pas terrible dans l’absolu, mais cette autonomie reste suffisante dans la plupart des cas.
La charge rapide du S25 plafonne à 25 Watts tandis que celle du S25+ atteint 45 Watts. Le premier atteindra les 100 % en 1 h 15 tandis que le second aura besoin d’une heure pour cela. Ce n’est pas très brillant, surtout dans le cas su S25… Bien entendu, il faut pour cela utiliser le chargeur Samsung (non fourni) accompagné du câble USB-C fourni, sous peine de voir la durée de charge s’allonger.
Photo et vidéo : toujours aussi bon
Les caméras frontale et dorsale des S25 et S25+ sont en tout point identiques. Lorsqu’on parlera du S25 dans cette section, cela sera aussi valable pour le S25+
La caméra dorsale se compose de trois modules :
- Module principal : capteur 50 Mpxl (1/2,55″ ; photosite 1 μm) ; objectif 23 mm f/1,8 ; autofocus Dual Pixel ; stabilisation optique
- Téléobjectif 3x : capteur 10 Mpxl (1/3,94″ ; photosite 1 μm) ; objectif 69 mm f/2,4 ; autofocus Dual Pixel ; stabilisation optique
- Ultra grand-angle : capteur 12 Mpxl (1/2,55″ ; photosite 1,4 μm) ; objectif 13 mm f/2,2
La caméra avant embarque un capteur 12 Mpxl (1/2,82″ ; photosite 0,7 μm) ainsi qu’un objectif 26 mm f/2,2 disposant d’un autofocus Dual Pixel.
Côté pile comme côté face, les caméras sont les mêmes que celles qui équipaient les S24 et S24+, elles-mêmes identiques à celles des S23 et 23+, copies conformes de celles des S22 et S22+. Dire que Samsung ne se casse pas la tête pour son hardware tient de l’euphémisme.
En fait, les principales améliorations sont à rechercher du côté du traitement de signal et des performances de l’IA. Autant le dire tout de suite, elles sont subtiles. Il faut examiner les photos sur un écran informatique à 100 % pour les remarquer… et encore.
À notre avis, l’ultra grand-angle et le mode portrait sont les deux principaux bénéficiaires des avancées de l’IA. En plein jour, le premier gagne en piqué sur les bords de l’image et se débarrasse de quasiment toutes les aberrations chromatiques (plus de franges violettes sur les objets très contrastés). Le second tire parti d’une IA manifestement mieux entraînée, le flou d’arrière-plan artificiel étant très convaincant, y compris sur les scènes complexes.
Le module principal produit de beaux clichés à la colorimétrie fidèle. L’emploi du téléobjectif ne pose aucun problème sur les valeurs optiques 2x et 3x. On peut pousser sans hésiter jusqu’à 10x, valeur où les détails les plus fins commencent à disparaître.
Heureusement, cela ne nuit pas vraiment si l’on se contente d’un partage sur les réseaux sociaux ou d’une impression en taille moyenne (format A4 maxi). Si la perte de détail s’amplifie ensuite, elle reste tolérable avec un peu d’indulgence jusqu’en 30x, valeur maximale de zoom proposée sur les S25 et S25+.
En faible luminosité ou en mode nuit, l’image reste tout à fait présentable jusqu’en zoom 10x, la perte de détail s’accentuant petit à petit jusqu’en 30x, valeur maxi que nous ne recommandons pas.
La vidéo n’est pas en retrait, notamment pour les amateurs exigeants. On peut désormais enregistrer des séquences au format LOG afin de mieux ajuster le rendu d’image en postproduction. La 8K en 30 im/sec est proposée, tout comme la 4K en 60 im/s. Dans un cas comme dans l’autre, le résultat est plus que satisfaisant, notamment lorsqu’on utilise le zoom pendant l’enregistrement.
La gomme audio permet d’effacer une ou plusieurs catégories de bruits d’un enregistrement (vent, circulation, etc.) ou de l’atténuer en postproduction. Cela fonctionne parfois très bien, et d’autres fois nettement moins : tout dépend de l’environnement d’enregistrement.
Bon point pour la stabilisation qui s’avère très efficace, mais qui limite la captation au QHD 60 im/sec. Enfin, l’enregistrement de l’audio 360° est possible si l’on possède des écouteurs Galaxy Buds 2 Pro ou 3 Pro. Ils sont automatiquement reconnus par l’app caméra, leurs microphones sont utilisés afin de compléter ceux du smartphone lors de l’enregistrement.
En matière de photo et de vidéo, les S25 et S25+ ne déméritent pas, bien au contraire. Le traitement numérique de l’image s’améliore et corrige de mieux en mieux les défauts de l’optique et du capteur. Cela compense (un peu) la stagnation matérielle !
Samsung Galaxy S25 : l'avis de Clubic
Point d’entrée dans la gamme des Galaxy S, le S25 se différencie du S25+ par un écran plus petit et une batterie moins performante (4000 mAh). Son design et son ergonomie restent identiques à ceux du S24 auquel il succède, qui eux-mêmes ne variaient pas d’un iota par rapport au S23… Dire que Samsung fait dans l’originalité serait très exagéré !
Sa compacité lui permet de se glisser aisément dans une poche ou dans un sac à main encombré. On apprécie la qualité de son écran, ses performances impressionnantes, la qualité photo et vidéo, mais surtout OneUI 7.0. La nouvelle version de la surcouche maison sert de support à Galaxy AI, l’intelligence artificielle de Samsung.
Celle-ci évolue dans le bon sens : ses composantes textuelles sont désormais accessibles depuis n’importe quelle app où l’on peut saisir du texte ou en sélectionner. On peut invoquer l’assistant personnel à n’importe quel moment grâce à la touche latérale. On peut alors lui demander une info ou l’exécution d’une tâche, même si elle nécessite le passage par plusieurs applications (recherche sur le web puis création d’une note, par exemple). À la fois ludique et efficace, Galaxy AI est à n’en pas douter l’atout principal du Galaxy S25.
Et le prix dans tout cela ? Il reste toujours élevé, mais pas plus que l’an dernier, puisque le S25 est proposé exactement au même tarif que son prédécesseur au lancement. Le modèle 12 Go + 128 Go est vendu 899 € hors promotion, tandis que la version 12 Go + 256 Go vaut 969 €. Enfin, la déclinaison 12 Go + 512 Go est disponible pour 1079 €.
- OneUI et Galaxy AI
- Qualité de l'écran
- Performances globales
- Qualité photo et vidéo
- Pas d'évolution matérielle notable
- Pas de chargeur fourni
- Charge rapide pas rapide du tout
- Prix élevé (mais stable)
Samsung Galaxy S25+ : l'avis de Clubic
Le Galaxy S25+ n’est ni plus ni moins qu’un Galaxy S25 équipé d’un écran plus grand et d’une batterie de meilleure capacité. Tout le reste est strictement identique. Le design épuré a ses fans (dont nous faisons partie), mais n’est pas d’une grande originalité, puisqu’on le retrouve sur les trois modèles précédents.
On apprécie la qualité de son écran, les performances globales ainsi que la qualité photo/vidéo. L’autonomie est correcte, sans plus, et l'on aurait aimé que Samsung équipe son poulain d’une batterie plus puissante.
Comme tous les membres de la famille Galaxy S25, le S25+ est équipé d’Android 15 et de la surcouche maison OneUI 7.0. Celle-ci reste toujours aussi intuitive et agréable à manipuler tout en servant de support à Galaxy AI.
L’IA de Samsung évolue positivement et devient encore plus simple d’accès que la version précédente. On l’invoque à n’importe quel moment afin de lui demander une info ou de réaliser une tâche. Celle-ci peut être complexe et nécessiter plusieurs applications pour être réalisée. Ce n’est pas le problème de l’utilisateur, l’IA se débrouille toute seule afin de le satisfaire.
La nouvelle version de Galaxy AI est sans aucun doute l’atout majeur du S25+. Elle transforme littéralement la façon dont on interagit avec le smartphone.
- OneUI et Galaxy AI
- Qualité de l'écran
- Performances globales
- Qualité photo et vidéo
- Pas d'évolution matérielle notable
- Pas de chargeur fourni
- Charge rapide pas si rapide
- Prix très élevé (mais stable)
05 février 2025 à 11h24
05 février 2025 à 11h23