Back to the Future : à Seattle, à cause du trafic, UPS propose des livraisons... à vélo

Matthieu Legouge
Par Matthieu Legouge, Spécialiste Image.
Publié le 07 décembre 2018 à 09h39
UPS Tricycle
© United Parcel Service

En raison d'un trafic routier incroyablement dense à Seattle, le transporteur américain UPS a décidé de reprendre les livraisons à l'aide d'un véhicule un peu particulier : un tricycle cargo à assistance électrique.

Tous ceux qui sont passés au vélo dans les grandes villes le savent : le deux-roues permet de se déplacer bien plus rapidement, de contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et puis de faire un peu de sport par la même occasion ! Les centres-villes de nombreuses métropoles sont en effet « saturés » par la circulation, aux dangers inhérents à la conduite en ville s'ajoutent les difficultés pour circuler, pour trouver une place de parking, sans oublier l'impact environnemental.

Ville du futur : il faudra compter sur le vélo !

À Seattle, la situation n'est pas différente. The Emerald City - la cité émeraude - est même davantage congestionnée que la plupart des métropoles américaines. Il faut dire qu'il s'agit de l'une des plus importantes villes de la côte Pacifique ! Face à cette problématique, United Parcel Service, le transporteur de 111 ans mieux connu sous l'acronyme UPS, a développé une flotte de tricycles électriques « cargo », équipée de conteneurs remorquables d'une capacité de chargement de 180 kg. En collaboration avec Silver Eagle Manufacturing, qui s'est chargé de la fabrication de la remorque, et de Truck Trike à qui est revenue la conception du véhicule, la paire de batteries de ce tricycle permet d'atteindre une autonomie de 12 à 18 km, alors que la remorque peut contenir jusqu'à 40 colis.

Outre la réduction de son impact environnemental, la Big Brown - surnom de UPS outre-atlantique - permet à ses livreurs de bénéficier d'un mode de transport facile à manœuvrer et à garer dans des zones où ce serait très délicat avec un véhicule de transport classique. Les livreurs pourront par ailleurs profiter des pistes cyclables et des trottoirs pour effectuer leurs tournées.

Seattle : une ville qui arrive à saturation

Pour la compagnie, cela implique aussi une réduction des coûts significative, mais cette expérimentation à Seattle, qui devrait durer un an, relève un défi bien plus conséquent puisque, selon les ingénieurs de la firme, la ville arrive à sa « période de contrainte maximale ». En effet, d'ici le mois de février, Seattle va connaître d'importantes perturbations avec la démolition du viaduc Alaskan Way, prévue depuis 2009. Les experts ont estimé qu'il avait une chance sur vingt de s'effondrer en raison de l'activité sismique de la région. Rappelons que le viaduc avait déjà été endommagé en 2001 suite à un tremblement de terre et qu'il est de conception similaire à celui de Loma Prieta, qui s'est effondré en 1989.

L'Alaskan Way sera remplacé par un tunnel qui, pour l'heure n'est pas encore achevé. La ville devra donc se passer de cet axe de communication pour une période d'un mois.

Source : Wired

Matthieu Legouge
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Winpoks

Rien de nouveau. Ça se fait en France depuis un moment également (Nice et Toulouse, peut-être ailleurs).

À voir ailleurs dans l’Europe.

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