Le gouvernement l'a récemment annoncé, la prime à la conversion devrait être revue afin de changer les règles d'attribution.
Une prime à la conversion utilisée avec abus
D'après Le Parisien, plus de 220 000 demandes auraient été déposées à la fin juin et donc à priori 450 000 le seront au total d'ici la fin de l'année, pour un coût estimé par le gouvernement à 900 millions d'euros, quand il en prévoyait 600 millions.Ainsi, même si le ministère de la Transition écologique et solidaire n'a pas confirmé ces chiffres, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, avoue noter des abus dans l'attribution de cette prime, notamment sur l'achat de véhicules a plus de 40 000 euros : « Vous avez des véhicules qui coûtent 40, 45, 50 000 euros qui peuvent bénéficier de la prime à la conversion ; je ne suis pas sûr que les personnes qui achètent ces véhicules aient besoin de la prime à la conversion » avait-il déclaré à BFMTV, vendredi soir.
Des modifications à prévoir sur l'attribution des primes
Normalement prévue pour aider les ménages à changer de véhicule pour une voiture plus propre respectant les normes Crit'Air 1 ou 2, l'attribution des primes devrait donc être légèrement modifiée pour être plus juste. Ainsi, même si 20 % des ménages les plus modestes bénéficient déjà d'une super prime de 4 000 €, le gouvernement souhaite réévaluer ses primes.Aujourd'hui, les aides sur les véhicules diesel et essence s'élèvent à 4 000 €, et elles atteignent 5 000 € en ce qui concerne les voitures hybrides.
Une situation qui pourrait changer selon la ministre des transports : « On va regarder les critères pour s'assurer qu'on atteint bien la cible, c'est-à-dire des véhicules vraiment plus propres » a déclaré Elisabeth Borne à France Info, vendredi.
Source : Le Point