Si Ferrari a récemment officialisé une supercar PHEV, la conception de cette dernière ne s'est pas faite sans certains sacrifices...
Ferrari explique en effet que la mise au point d'une voiture plug-in hybrid implique de devoir lutter contre un ennemi juré des voitures sportives : le (sur)poids.
Un souci de poids chez Ferrari
Il y a quelques semaines, Ferrari levait le voile sur sa SF90 Stradale, un nouveau modèle hybride doté d'un bloc V8 4.0L, associé à trois moteurs électriques, pour une puissance totale d'environ... 1 000 chevaux. Il s'agit de la première voiture Ferrari à disposer d'une architecture de type PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle).Une jolie bête de course, même si l'intégration de cette technologie hybride ne s'est pas faite sans heurt, selon le constructeur italien. De fait, d'après Michael Leiters, en charge de la technologie chez Ferrari, un élément est particulièrement « blessant » lors de la conception tel véhicule : le poids ajouté.
Dans une supercar, le poids est élément crucial pour assurer les bonnes performances de la voiture, et Ferrari indique ainsi avoir dû travailler d'arrache-pied pour « compenser » le surpoids de sa SF90 Stradale, d'environ 250 kg.
Outre un souci lié aux performances en termes d'accélération, le poids joue également sur l'agilité de la voiture. Ici, cela a été compensé par un centre de gravité très bas. Les deux moteurs électriques placés à l'avant (+70 kg) ont également posé quelques difficultés aux ingénieurs, mais Ferrari promet finalement que tout a été élaboré de manière à ce que sa SF90 Stradale procure les mêmes sensations qu'une Ferrari « classique ».
On attend maintenant de voir si Ferrari osera s'aventurer sur un autre nouveau terrain (glissant), à savoir, la voiture 100% électrique.
Source : Motor1.com