Au cours des dernières semaines, Netflix a baissé, parfois considérablement, le prix de ses abonnements dans plusieurs dizaines de pays. Une stratégie pour faire passer la pilule prochaine de la fin du partage de comptes gratuit ? Ou tout simplement pour attirer de nouveaux clients dans des marchés dans lesquels il n'est que peu présent ?
Non, ne rêvez pas, la France n'est pas (encore ?) concernée.
Un mouvement à la baisse qui change
Voilà une décision de la part de Netflix que nous n'avions pas vue venir. Alors que presque tout le monde de la SVoD a décidé d'augmenter ses tarifs en réaction notamment (soi-disant) à l'inflation, voilà que la firme fait pour une fois baisser ses prix ! Plus d'une trentaine de pays sont concernés, de l'Europe (Croatie, Bulgarie, Slovénie…), à l'Amérique Latine (Nicaragua, Venezuela, Équateur…), l'Afrique (Kenya), en passant par l'Asie (Indonésie, Philippines, Malaisie…) ou le Moyen Orient (Iran, Libye…).
Toutes les formules ne semblent pas concernées par les baisses, mais certaines peuvent voir leur prix divisé par deux d'après le très sérieux Wall Street Journal.
Une stratégie pour attirer de nouveaux utilisateurs
Une porte-parole de Netflix a commenté assez explicitement cette stratégie : « Nous savons que les membres n'ont jamais eu autant de choix quand il s'agit de divertissement. » Ainsi, pour que Netflix soit choisi plutôt que la concurrence par les consommateurs, en dehors du contenu, il n'y a pas cent cinquante leviers à activer. Présent dans plus de 190 pays, Netflix ne performe pas aussi bien partout. Il semble donc assez clair que cette baisse de prix tend principalement à séduire de nouveaux clients en faisant baisser la facture.
Reste à voir si cette baisse de prix aura également lieu dans d'autres pays, dont la France. Cela demeure très peu probable, d'autant que cela existe déjà avec une formule réduite, certes, mais dopée à la publicité. De plus, la facture risque à l'inverse de bientôt s'alourdir, notamment pour les abonnés qui souhaiteront partager leur compte avec des personnes en dehors de leur foyer. Contentons-nous donc pour le moment d'êtres contents pour nos voisins !
Source : The Wall Street Journal
