Selon Les Echos, la fiscalité plus intéressante du Grand-Duché et sa réglementation moins contraignante auraient fait pencher la balance en sa faveur. S'il désire se baser sur notre territoire, il devra par exemple mettre à disposition de ses abonnés une part d'œuvres françaises au sein de son catalogue.
De son côté, le service américain entend garder la main sur son offre de contenus et mettre en avant son propre moteur de recommandations de vidéos. Un point sur lequel Netflix entend maintenir la pression, y compris envers les FAI et leurs box proposées à leurs abonnés. D'âpres négociations seraient d'ailleurs actuellement en cours sur ce terrain.
Netflix souhaite en effet installer son propre lecteur vidéo sur ces dispositifs et que les fournisseurs modifient le fonctionnement de leur box pour y prévoir une sorte de droit d'entrée au service vidéo américain. « Netflix veut que nous modifions notre box, car il est très fier de son ergonomie, de sa capacité à traiter et analyser les données, et de son moteur de préconisations », précise un opérateur au quotidien économique.
Dans cette même logique, Netflix souhaiterait également s'affranchir du système d'authentification des utilisateurs, déjà présent sur ces box. L'idée est donc de proposer son propre système permettant de reconnaître ses propres abonnés.
La bataille entre Netflix et les FAI ne fait donc que débuter. Outre la question du lecteur vidéo et de l'intégration dans les box, celle de l'éventuelle congestion des réseaux en soirée pourrait être évoquée. Le service n'aurait d'ailleurs pas encore signé d'accord d'interconnexion directe avec les opérateurs télécoms français.