Les Etats-Unis créent un Institut pour la Mobilité Automatisée

Geoffroy Barre
Publié le 13 octobre 2018 à 15h37
Tesla conduite autonome niveau 5

Un Institut de la Mobilité Automatisée va voir le jour aux États-Unis, dans l'État de l'Arizona. Il s'agit d'un partenariat public-privé pour développer un centre de recherche et un site d'essais, qui vont aider à perfectionner encore la sécurité des véhicules autonomes.

Le gouverneur de l'État, Doug Ducey, a signé hier un décret qui établit les bases d'un futur centre de recherche et d'un centre d'essais dédiés au sujet, baptisé « Institute for Automated Mobility ».

Le premier Institut pour la Mobilité Automatisée

On ne connaît pas encore la localisation précise de ce futur site, mais on sait que la piste d'essai sera d'une longueur de 2,1 à 2,5 miles (1,5 km) et permettra de créer des scénarios comparables à ceux qui peuvent survenir dans nos rues.

En parallèle, les représentants de l'État ont annoncé qu'ils créeraient un centre de gestion des incidents de la circulation - le premier du genre - dans lequel policiers et secours seront impliqués. L'idée est de les faire monter en compétence et de les habituer aux procédures d'enquête avec les accidents qui impliquent des véhicules autonomes. Un centre similaire existe déjà dans le Michigan avec le Mcity.

Le sujet des accidents est déjà connu, l'Arizona étant le premier état dans lequel un accident mortel impliquant un véhicule autonome a eu lieu (en mars 2018 à Tempe).

L'Arizona, champion de la mobilité autonome ?

Il existe déjà une douzaine de sites qui permettent de tester des véhicules autonomes aux États-Unis, mais avec l'annonce de ces nouveaux projets, l'Arizona compte accélérer encore les progrès dans le secteur, et s'affirmer comme la destination incontournable. Intel y est déjà implanté avec son propre centre de tests. Le géant fait partie des partenaires privés aux côtés d'institutions publiques ete de trois grandes universités : University of Arizona, Northern Arizona University et Arizona State.

L'Europe aurait elle aussi probablement tout intérêt à développer ce genre de projets communs sur son territoire. Mais pour l'heure, les constructeurs multiplient les expérimentations de manière individuelle.
Geoffroy Barre
Par Geoffroy Barre

Curieux par nature, j'assouvi cette envie d'apprendre tous les jours en recherchant, en lisant... et en écrivant : J'en ai fait mon métier. Une préférence pour la tech, l'automobile et la finance.

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Rumpelstiltskin

Mine de rien sa fera encore du chômage …dans un avenir proche , plus de chauffeur de bus , plus de taxis …
Un peut comme dans les usines de construction automobile…se sont les robots qui font le taf

KlingonBrain

@Rumpelstiltskin Oui, à terme, ce sera l’hécatombe. La vérité, c’est qu’il faut changer de système de répartition des richesses.
Le chômage de masse est déjà la. Et la machine est déjà en partie responsable. (L’autre responsable étant le dumping social par la délocalisation des productions). Ceux qui ont un certain age se rappellent des usines, des magasins, des banques, postes, transports en commun et petit commerces. Ils savent tous les humains qui occupaient des postes qui sont désormais remplacés par une machine, un distributeur, un ordinateur ou un site web... Les millions de chômeurs ne sont pas un hasard, mais revenir au passé n'est pas la solution. Il suffit simplement de lire tout ce que les penseurs de la cybernétique ont écrit. Les solutions à ce problème ont été imaginées depuis longtemps. Il suffit de lire... Ce qui manque, ce sont des politiciens qui aient le courage d'expliquer la vérité aux peuples. Pas facile de changer les idées reçues séculaires du peuple sur la question du travail... Etre fainéant, c'est le bien, c'est le futur...

Biscuit

Le robot n’est pas forcément synonyme de destruction d’emploi, il peut remplacer l’homme dans certains métiers dit difficile et pénible.
Qui peine à recruter, car les salaires sont souvent minables et la tâche y est pénible. … Je ne crois pas qu’il y est des gens qui peuvent être nostalgique de ça sous un prétexte de l’emploi. Si les robots peuvent nous affranchir de certaines tâches, je ne vois pas ou peux se trouver le problème.
Voir dans certains cas le robot peut travailler avec l’homme dans une seule et même tâche une sorte de “complémentarité”.

À prendre pour exemple l’état du Kentucky, fortement et durement touché par la crise économique de 2008. La fermeture des usines et des mines de charbon par l’administration Obama et la crise des opioïdes. … Qui a mis l’accent sur la formation et la reconversion de ses employées qui avait perdu leur travaille dans les usines et mines. …

Les usines sont retourné dans l’état du Kentucky grâce a différent avantages fiscaux. Malheureusement, la création d’emplois n’avait pas suivi, car les usines se sont automatisées. Donc l’état a mis l’accent sur la formation de ses anciens ouvriers en ingénieur pour s’occuper des robots et de leurs maintenances. Aujourd’hui, le travail semble porter ses fruits même si beaucoup reste à faire. … :grinning:

Guibsou

C’était mieux quand tout le monde bossait dur au champs ?
Comme le dit @KlingonBrain, c’est surtout la répartition des richesses qui est à repenser.

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