Toyota investit 400 millions de dollars dans Pony.ai, une start-up de véhicules autonomes

Bastien Contreras
Publié le 26 février 2020 à 15h17
Voiture autonome Pony.ai
© Pony.ai

La start-up sino-américaine Pony.ai a annoncé avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de plus de 400 millions de dollars, essentiellement auprès du constructeur japonais Toyota. Les deux entreprises comptent sur cet apport en capital pour mener des tests de conduite autonome en Chine.

Pony.ai a été fondée en 2016, en Californie (États-Unis), par James Peng et Lou Tiancheng, deux anciens employés de Google et Baidu, principal moteur de recherche chinois. L'entreprise possède aujourd'hui deux implantations : dans la Silicon Valley et à Guangzhou (Chine).

Des robots-taxis en Chine et aux États-Unis

La start-up se positionne sur le créneau des véhicules autonomes et entend faire figure de pionnière en la matière. Dès 2017, elle a ainsi commencé ses tests sur la voie publique en Californie. Elle a ensuite lancé un service de robots-taxis accessible au public à Guangzhou en 2018, puis un dans la ville américaine d'Irvine en 2019. D'après la société, ces deux services constituaient une première historique, à la fois en Chine et en Californie.


La start-up, qui revendique 1,5 million de kilomètres parcourus par ses voitures autonomes, compte accélérer le mouvement. Pour cela, elle va s'appuyer sur un partenaire de choix : l'entreprise automobile Toyota, qui a décidé d'investir 400 millions de dollars (près de 370 millions d'euros) dans Pony.ai. Objectif principal de l'opération : lancer un programme pilote de voitures autonomes dans deux nouvelles villes chinoises, Pékin et Shanghai.

Avec cette nouvelle levée de fonds, la jeune entreprise est désormais valorisée à trois milliards de dollars.

Toyota à la traîne sur les véhicules autonomes ?

Ce n'est pas la première fois que Toyota montre son intérêt pour ce secteur. Le constructeur était d'ailleurs déjà partenaire de Pony.ai depuis 2019, pour des services de mobilité, au même titre que ses concurrents Hyundai et GAC. L'entreprise japonaise a également investi dans le projet de taxis autonomes d'Uber en 2018, ainsi que dans le géant chinois des VTC, DiDi Chuxing.


En revanche, elle est restée jusqu'alors assez discrète quant à ses propres recherches au sujet de la conduite autonome. Jusqu'à présent, seuls quelques tests ont été conduits à Ottawa Lake, dans le Michigan (États-Unis). D'autres seraient prévus à Tokyo (Japon), pendant les prochains Jeux olympiques d'été.

Source : The Verge
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