Un temps spécialisée dans le développement de distributions Unix, SCO s'est fait connaître en entamant, en 2003, une importante campagne judiciaire visant à démontrer qu'IBM avait intégré dans le noyau de Linux une partie du code source d'Unix sur laquelle SCO détenait des droits. En août 2007, une cour américaine a toutefois fini par décider qu'en dépit des actifs cédés à SCO quelque dix ans plus tôt, Novell restait bel et bien le dépositaire des droits de propriété intellectuelle associés à Unix, sabordant du même coup les poursuites engagées contre IBM.
Les détails du plan proposé par Stephen Norris Capital Partners et ses partenaires au conseil d'administration de SCO n'ont pas été dévoilé, et l'on ne sait pas encore à l'heure actuelle si la firme entend perpétuer la croisade visant à faire valoir ses droits sur Linux. D'après Stephen Norris, les investisseurs verraient « d'importantes opportunités d'investissement dans SCO et sa vaste gamme de produits intégrant des innovations prêtes, ou bientôt prêtes, à être lancées sur le marché ».