Cela fait près de trois ans maintenant que Qualcomm, spécialiste des puces sans fil, et Nokia, spécialiste des téléphones mobiles, se disputent la paternité de différents brevets - aux USA mais également en Europe - liés à la conception de différentes technologies d'accès : CDMA, GSM ou WCDMA (UMTS).
Et alors que ces derniers mois les deux entités se sont attaquées mutuellement à tour de rôle, la situation semble être sur le point de devenir plus calme. Nokia et Qualcomm ont en effet annoncé qu'il n'y aura aucun nouveau procès pour violation de brevet avant d'avoir obtenu une décision de justice du tribunal de Delaware aux Etats-Unis à partir du 21 juillet prochain. Ce tribunal devait déjà se prononcer dans une affaire similaire.
Selon les analystes, Nokia aurait versé pas moins de 500 millions de dollars par an pour exploiter certains des brevets détenus par Qualcomm. Les puces de Qualcomm sont intégrées dans de très nombreux smartphones de marché de marques HTC, Mio ou même Nokia. Le numéro un des mobiles a d'ailleurs récemment changé son fusil d'épaule, devenant l'un des plus importants clients du concurrent de Qualcomm, Texas Instruments.
Nokia compte actuellement pour 40% du chiffre d'affaires généré par la division des puces sans fil de Texas Instruments.