Créée en 1999, la société distribue aujourd'hui plus de 16 000 logiciels exploitables par des smartphones sous différentes plateformes mobiles, de Garnet OS à Java en passant par Windows Mobile ou OS. La société a également noué ces dernières années des partenariats forts avec certains opérateurs mobiles dont AT&T, T-Mobile ou Verizon Wireless.
Cette nouvelle levée de fonds, après celle de 60 millions de dollars réalisée en septembre 2006 auprès des mêmes sociétés, va permettre à la boutique en ligne de revoir sa politique de distribution de logiciels, d'améliorer son infrastructure technique et sa présence à l'international. De même, c'est l'architecture du site qui sera remodelée pour faciliter la navigation, la recherche et l'achat de logiciels directement depuis un terminal mobile. « Sécuriser ce nouveau tour de table prouve notre position de leader sur le marché de la distribution de contenus pour smartphones », a ajouté Bill Stone, le CEO de Handango.
Mais en marge de cette levée de fonds, ce sont les agissements même de cette boutique en ligne qui semblent de plus en plus décriés. Notamment au niveau du partage des revenus entre Handango et les développeurs qui soumettent leurs applications. En effet, si un développeur génère moins de 250 000 dollars de CA avec son logiciel, il lui faudra partager la moitié de ses revenus avec Handango !
Apple avec sa boutique « App Store » sur iTunes reverse pour sa part 70% des revenus générés par logiciel à un développeur. Si le développeur génère entre 250 000 et 1 000 000 de dollars de CA, il pourra alors garder 60% de la somme contre 40% pour Handango. Il faudra attendre un CA de plus d'un million de dollars pour que Handango reverse alors 70% des revenus aux développeurs. Reste à savoir si cela remettra en cause le succès de la boutique dans les mois à venir ou si les développeurs devront toujours y faire référencer leur programme pour bénéficier de sa forte audience bien supérieure à celle de ses concurrents comme smartsym ou Mobihand.
