La firme, basée à Mountain View, se base en réalité sur un brevet déposé en 1995 par le sud-coréen Hyundai, relatif aux méthodes d'enregistrement de contenus sur un disque optique : un intitulé suffisamment vague pour toucher n'importe quelle technologie, qu'il s'agisse du Blu-ray ou d'un format concurrent.
Ce n'est pas la première fois que Sony doit faire face à ce type d'attaques : en mai 2007, le géant nippon avait ainsi été poursuivi par la firme Target Technology, qui l'accusait de violer certains de ses brevets portant sur la conception de la couche réfléchissante d'un média optique. Le plaignant n'avait alors pas obtenu gain de cause.
Afin de mettre toutes les chances de son côté, Orinda a choisi de porter l'affaire devant la cour du juge T. John Ward, au Texas, ce dernier étant connu pour sa propension à donner raison aux plaignants dans les affaires de propriété intellectuelle.