Constatant que les sociétés du capital risque réduisent les montants investis, ainsi que le nombre de jeunes pousses soutenues en Europe, le vieux continent se bouge. La Commission européenne appelle le Parlement et le Conseil à réduire les formalités à l'investissement dans le recherche liée aux technologies de l'information et de la communication (TIC).
« Nous sommes en retard pour le niveau et l'intensité des dépenses de recherche sur les TIC et nous échouons invariablement à commercialiser les résultats de nos travaux », a déclaré jeudi 4 septembre 2008, Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias. Avant d'ajouter : « la recherche européenne sur les TIC doit être convertie en croissance, en emplois et en compétitivité. Nous devons pour cela suivre l'approche du marché unique (...) il faut réduire les formalités administratives et vaincre la peur du risque, dans un environnement propice à l'action. Nous y sommes parvenus avec les téléphones mobiles : aujourd'hui 3 milliards d'appareils dans le monde utilisent la norme européenne GSM. »
Un tel projet implique l'augmentation du nombre et de l'efficacité des partenariats entre les secteurs public et privé, notamment dans la nanoélectronique et les systèmes embarqués. Rappelons, enfin, que dans le cadre de son programme TIC 2007-2013, la Commission européenne devrait investir 9 milliards d'euros dans la recherche sur les technonologies de pointe. Paralllèlement, l'exécutif européen a lancé une consultation publique sur le sujet. Les observations recueillies viendront alimenter les propositions que la Commission devraient dévoiler début 2009.