Samsung a indiqué mardi retirer l'offre à 5,85 milliards dollars proposée pour acquérir Sandisk, fabricant américain de mémoires flash. Formulée début septembre par le groupe électronique sud-coréen, cette offre presque deux fois supérieure à la capitalisation boursière de Sandisk, a tout de même été rejetée par le groupe américain. Ce dernier déclarait alors regretter que son concurrent tente, dans une période troublée, de forcer le rachat à un tarif « inadéquat ».
Lassé, Lee Yoon Woo, président de Samsung, a fait savoir au conseil d'administration de Sandisk que l'offre à 26 dollars par action n'est plus d'actualité. Les actionnaires de Samsung respirent ! Dans un contexte économique difficile, l'activité de Sandisk pourrait continuer à se détériorer et influencer à la baisse la valeur de la société. Malgré ces « incertitudes », le groupe sud-coréen serait prêt à faire une nouvelle offre d'un montant inférieur. Opportuniste ou pragmatique Samsung ?
Sandisk, qui a renégocié le partenariat formé avec le japonais Toshiba autour d'une co-entreprise de production de mémoires flash, a annoncé lundi une perte de 155 millions de dollars pour son troisième trimestre 2008.